Testament à l'anglaise

Testament à l'Anglaise... un roman très particulier, qui relate les travers de la société anglaise de la 2e Guerre Mondiale aux années 1990, la rapacité de certains symbolisée par les membres de la famille Winshaw. D'autres personnages s'y mêlent et l'on comprend au fil de l'histoire que tous sont d'une manière ou d'une autre liés ou impactés par cette famille. Enfin le narrateur, héros de l'histoire, Mickael Owen dépressif et renfermé est entraîné malgré lui au destin de cette famille dont il écrit la biographie.
L'histoire est intéressante mais j'ai trouvé que l'auteur avait parfois un peu "forcé la dose" et surtout à la fin avec la dernière "tragédie" à Winshaw Tower digne d'un film d'horreur.

Autant j'ai savouré chaque mot de 'Heloise ouille', autant j'ai, résigné, attendu la fin de ces ennuyeuses 17 heures d'écoute.

Dommage pour une première et définitivement unique découverte de Jonathan Coe!

Fort prometteuse première demi heure, années 80, riche famille Winshaw, Tabitha, soit disant folle accusant son frère Lawrence d'avoir assassiné son frère Godfrey...
Deuxième demi heure, on finit par comprendre que le gosse qui saute dans la piscine glacée est en fait Michal Owen, l'auteur en train d'écrire cette saga Winshaw sauf qu'il passe les 3 heures suivantes à raconter sa jeunesse, la lenteur du métro londonien et nous explique même la guerre en Iraq.

Ah! après 4h: vol du manuscrit!

De nouveau, digressions sur la politique londonienne, resto chinois avec sa copine...

Ah! après 5h30: il semble être suivi en revenant du resto!

....Oh!1h sur les scandales banquaires londoniens, puis 1h sur l'élevage intensif des poulets qui ravira les passionnés...et même une partie de cluedo... et en bonus des chiffres et des lettres!!!!
...2h sur les erreurs médicales puis sur les trafics d'armes avec Sadam...

Et un épilogue digne du club des 5, ...mais sans Dagobert;-(

Ce livre est un petit bijou... jusqu'au 100 dernières pages où on bacule dans le film d'horreur, le glauque, le gore.
C'est une des premières fois que je change d'avis sur un livre à cause de sa fin, mais celle-ci ne correspond pas du tout dans le style au reste du livre!

J'ai tout de suite adoré le prologue qui évoquait une famille anglaise aux nombreux secrets, aux multiples tensions et réunie dans un grand manoir... Je m'attendais donc à une histoire pleine de mystère et de rebondissements. J'avais hâte de découvrir tout ce que cachait la famille Winshaw. le style d'écriture me plaisait aussi beaucoup.

Puis, l'histoire a démarré, les chapitres ont défilé et j'ai commencé à m'ennuyer... J'avais l'impression que le prologue n'avait rien à voir avec le reste. L'histoire paraissait pourtant si prometteuse!

J'ai hésité à abandonner, mais je me suis accrochée et, finalement, les cent dernières pages correspondaient beaucoup plus au prologue. A ce moment-là, j'ai retrouvé le mystère, l'appréhension et la tension que j'attendais. Cependant, j'aurais apprécié retrouvé cette ambiance plus tôt dans ma lecture.

Présenté comme un fin mélange de thriller noir et de comédie à l'humour tout britannique, Testament à l'anglaise peine à entrer dans l'une ou l'autre de ces catégories. A la fois riche en personnages, en description et en rebondissements, il souffre cependant d'une trop grande richesse de situations. Des rebondissements peu crédibles alliés à de longues descriptions perdent le lecteur dans les méandres d'une satire politique maladroite. Une écriture pourtant fluide et mesurée qui ne réussit cependant pas à sauver le roman qui s'essouffle au fil des pages et souffre de longueurs.
Difficile de s'attacher à ces personnages parfois inutiles souvent caricaturaux et à leurs mésaventures dans une société créée pour eux. Une fin trop attendue pour un ensemble décevant.
Lien : http://art-enciel.over-blog...

C'est le premier Jonathan Coe que je lis...et probablement le dernier. le nouveau "petit génie" de la littérature anglaise me paraît grandement surévalué. Une flopée de personnage caricaturaux, des longueurs pendant au moins la moitié des 700 pages, un dénouement que je trouve ridicule.
Depuis "Le Club des Cinq", je n'avais jamais vu autant de lieux communs regroupés: un château sous l'orage, un téléphone coupé, des passages secrets, des déguisements....
Quid de la finesse et de l'humour british ?

La démarche (présentation des personnages par chapitre, compréhension des liens par recoupement d'informations) est originale. Mais cela a sans doute contribué à ma lassitude, de même que la lenteur de l'action. J'ai abandonné avant d'atteindre la moitié du roman.