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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La 4ème de couv' est trompeuse (étonnant, n'est-il pas ?) On s'attend à ce que cette histoire d'outrage à la pudeur soit au centre du roman, mais, même si elle aura des effets désastreux, elle est accessoire, un peu comme si elle ne servait qu'à mettre en scène un personnage supplémentaire (l'avocate, avec ses états d'âme). Parce que le roman est en réalité centré sur le mal-être de Robin, éternel étudiant traînant depuis quelques années sur une thèse « totale », si ambitieuse qu'elle en est impossible à rédiger. Robin est asocial, dépressif, dans l'état schizophrénique de l'écrivain qui se sait raté mais qui ne voit pourtant pas d'autre raison d'être que l'écriture.
En témoignent les 4 récits écrits par Robin, intercalés dans la 2ème partie de chacun des 4 chapitres du roman (admirez la technique au passage). Il s'agit à chaque fois d'une relation entre un homme et une femme, où le prénom de l'homme commence toujours par « R » (comme Robin), et celui de la femme par « K » (comme celle dont Robin a été l'amoureux transi pendant des années). Ces récits, dont la qualité littéraire est (volontairement) douteuse, reflètent à la fois les « regrets éternels » de Robin, ainsi que sa vie amoureuse et son talent lamentables.
Faut-il préciser que toutes ces histoires (tant les 4 récits que le roman) finissent mal ?
J'ai eu du mal à rentrer dans ce livre, peut-être en raison de sa construction, pourtant ingénieuse, mais qui en hache le fil. Il me reste un sentiment de déception, et j'en ai presque honte parce que c'est la première fois que ça m'arrive avec J. Coe (c'est peut-être moi qui n'ai rien compris, n'étais pas assez concentrée, bref pas à la hauteur ?) Mais apparemment je ne suis pas la seule à penser cela : ce roman (le 2ème de Coe) est simplement moins bon que les autres…
Pas mauvais, donc, simplement moins abouti, moins réussi au niveau de sa complexité et de son aspect choral. L'humour est moins présent également. Par contre, l'écriture et le style, talentueux, sont déjà reconnaissables, ainsi que l'autre marque de fabrique de l'auteur : la critique virulente de la société anglaise ultra-libérale en général, et en particulier ici, du milieu universitaire.

Surtout que ceci ne vous ôte pas l'envie de lire les autres romans de Jonathan Coe !
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A vouloir lire tous ses livres, me voilà pris à mon piège en tombant sur un de ces premiers romans où on ne trouve guère trace de sa fluidité d'aujourd'hui. En plus, comme beaucoup de jeunes auteurs, il tente des essais de contre-pied, mais se prend ces mêmes pieds dans le tapis en rendant un récit lourd et trop souvent alambiqué à force d'élucubrations qui font pschittt... Pas grave, on peut se rattraper avec toute son oeuvre récente qui mérite notre estime.
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C'est le moins bon de ceux que j,ai lus, de cet auteur. Dommage, car l,histoire racontée sur l'endos du livre était prometteuse mais malheureusement l,auteur s,embourbe dans les états d'âme des personnages qui ne m,ont pas du tout intéressés.
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Ce livre apporte une fois de plus la preuve qu'il y a un lieu et un moment pour chaque ouvrage. J'adore Jonathan Coe et j'aurais du adorer celui-là parce que le rythme, le ton, le sujet, tout aurait du me paire mais non. la mayonnaise n'a pas pris. On ne lit pas "une touche d'amour" sur un transat, au bord de la mer en Corse.
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