Des êtres sont nés le même jour que vous, ont poussé leur premier cri à l’unisson du votre. D’autres cesseront de respirer à la seconde où vous quitterez ce monde. Peut-être que la vie vous amènera à rencontrer les uns ou les autres. Peut-être que non. Partagez-vous la même âme que certains d’entre eux ? Qu’importe. Nous avons une vie à mener sans attendre la mort et sans la redouter. Pour ma part, je n’en ai pas peur car j’ai aimé ma vie. J’ai aimé et transmis, me suis construite et ai aidé les autres à en faire de même. J’accepte son issue. En fait, je crois que personne n’a réellement peur de la mort. Nous avons seulement peur de ne pas avoir le temps de nous habituer à l’idée de mourir faute d’avoir compris ce que vivre signifie.
La lucidité est une arme contre la souffrance
Qu’est-ce que la mort, pour ceux qui restent ? L’absence cruelle, quand ils ne voient plus que l’ombre de l’être aimé. L’étape essentielle lorsque le regard, porté par une foi, sait deviner la force de l’âme. La fin pour qui réduit l’être humain à une équation physique. Mais qu’est-elle donc pour celui qui part ?
Les décisions les plus difficiles à prendre sont celles qui vous présentent des voies au bout desquelles vous ne serez plus le même.
Pourtant, au moment de la quitter, j'ai voulu lui dire"je t'aime"... Je n'ai pas osé.Sa vie l'attend ailleurs.La mienne est ici. Une vie sans elle. une vie où aucune autre chance de dire "je t'aime " ne me sera offerte.
En fait, je crois que personne n'a peur de la mort. Nous avons seulement peur de ne pas avoir le temps de nous habituer à l'idée de mourir, faute d'avoir compris ce que vivre signifie.
Chaque être n'est que la somme de ses drames
Quand l'existence n'a été qu'une attente, on ne possède que les cartes postales adressées par nos regrets de lieux où nous ne sommes pas allés et de personnes que nous n'avons pas connues.
Je crois que je suis amoureux. Enfin, je ne sais pas si je le suis vraiment mais... si je pense aux romans d'amours que j'ai lus, ce que je vis ressemble à de l'amour.
On ne devient pas adulte en abandonnant l'enfant que l'on a été mais en lui tendant la main pour le faire grandir