AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,17

sur 243 notes
5
26 avis
4
19 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
0 avis
Un très bon document que nous livre la journaliste Annick Cojean, dans lequel elle dénonce les crimes sexuels perpétrés par Mouammar Kadhafi en quarante deux ans de pouvoir.

Ce livre se présente en deux parties principales.
Dans la première nous découvrons le témoignage de Soraya, une jeune fille de quinze ans qui a été enlevé pour servir le frère Guide. Celui-ci, toujours avide de chair fraîche, lui a pris sa virginité, l'a violée à maintes reprises quand bon lui semblait, il l'a battue, droguée et humiliée pendant cinq années. Mais Soraya n'est qu'une esclave sexuelle parmi tant d'autres dans le sous-sol du Colonel qui constitue son harem.
Soraya nous explique ses craintes et ses douleurs, mais le plus difficile sont les passages où elle raconte toutes les perversions de ce tyran irascible à l'obsession maladive et brutale. Toujours affamé de sexe, il contraint des centaines de personnes a satisfaire ses perversions, qu'ils soient hommes, femmes ou adolescentes.

Dans la seconde partie Annick Cojean nous relate son enquête à travers les différents intervenants qu'elle a pu rencontrer lors de son voyage en Libye, notamment des rebelles après la mort du dictateur.
Elle cherche avant tout à dénoncer les crimes de Kadhafi et de ses multiples complices pour faire justice à toutes ces femmes détruites. Elle nous parle aussi de Mabrouka Shérif, la plus grande complice de Kadhafi et également bourreau et geôlière de Soraya.

Par ailleurs, Annick Cojean rencontre d'autres victimes qui témoignent anonymement. Mais le sujet reste malheureusement encore tabou dans la société libyenne actuelle. Ce qui ne facilite pas le travail de la journaliste.
Elle dénonce aussi l'envers du décor notamment à propos des gardes du corps féminins du Colonel Kadhafi, avec lesquelles il aimait tant se pavaner en public, celles que la presse internationale avait surnommées les "amazones" et qui n'étaient autres que ses esclaves sexuelles elles aussi. Tous ses dires se confirment à travers les nombreux témoignages qui correspondent.
Le plus écoeurant est probablement tout le système mis en place pour permettre au dictateur de trouver ses nouvelles proies: des rabatteurs à son service ciblent notamment les écoles et les salons de beauté pour trouver de nouvelles jeunes filles. Tout est étudié pour avilir et écraser toujours plus de personnes.

J'étais étonnée de constater que le terme "pédophile" ne soit pas une seule fois cité dans cet ouvrage. Il est pourtant mentionné que le Colonel voulait au moins quatre vierges par jour et que celles-ci avaient une moyenne d'âge entre douze et quinze ans. Répugnant !

Une belle preuve de courage pour toutes ces femmes qui se battent pour qu'on reconnaisse leur statut de victimes et également pour l'auteure qui s'est investie pour mettre à jour la vérité.
Commenter  J’apprécie          608
Sommes-nous « les proies » d'une hallucination ? Sommes-nous « les proies » d'un cauchemar dont on se réveillera en sueur mais rassurés d'être dans notre lit douillet ?
Non, nous sommes « les proies » d'une lecture effarante. Âmes trop sensibles s'abstenir ? Certainement pas, savoir et diffuser sont de la responsabilité de chacun. Et nous ne pouvons que rendre hommage à la journaliste d'investigation Annick Cojean d'avoir rendu public ce sujet.
Dans notre confort de pays libre d'expression, il est difficile de nous imaginer à quel point l'histoire de Soraya puisse avoir eu lieu sans que rien ni personne ne s'en soit ému, scandalisé et dénoncé. Sujet tabou. En parler demeure difficile. Obscurantisme.
Tels sont pourtant les faits : l'horreur dépasse la réalité de ce que nous pouvons imaginer : silence, culpabilité, rejet sont les revers de cette souffrance que son témoignage nous apporte.
Il y a l'ogre pervers Khadafi à la sexualité anormalement débordante, anarchique et destructrice aussi bien pour des jeunes filles que pour des jeunes garçons. Salué en « guide » pendant ses voyages en Afrique de manière passionnelle voire hystérique, reçu par des chefs d'état... on ne connaît que trop les images qui nous firent frémir.
Un chaos de sentiments accompagne tous les témoignages recueillis, la mémoire est-elle parfaitement exacte ou amplifie-t-elle les souvenirs en les gonflant des vécus de chacun ?
Quoi qu'il en soit, l'abjection est totale et bien réelle. Tous les superlatifs du monde ne suffisent pas pour décrire l'épouvante dans laquelle des hommes ont plongé d'autres hommes et particulièrement les femmes notamment en décrétant le viol comme « arme de guerre ».
Les blessures dans la chair, le non-dit trop présent, le trouble permanent, « l'omerta » décrétée empêchent toujours ces femmes de respirer. Et cela durera tant que la raison ne l'emportera pas.
Un espoir : ces associations de femmes qui tentent d'imposer leur existence autrement que comme créatures dont on dispose... mais ces autres sacrifiées qui ne peuvent parler, quand les entendra-t-on ?
Je suis fière qu'une femme journaliste ait eu le courage de s'investir dans ce travail et je la salue.

Commenter  J’apprécie          410
En 2011, après la mort du dictateur Mouammar Kadhafi, Annick Cojean enquête sur le rôle des femmes dans la révolution libyenne. Elle commence à pressentir qu'elles ont été plus que d'autres les victimes du régime. Mais elle n'arrive pas à obtenir de témoignage (pas plus que la Cour pénale internationale qui enquête également), seulement quelques bribes, quelques rumeurs. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Soraya.

À quinze ans Soraya a été repérée par Kadhafi, puis enlevée pour aller grossir les rangs du harem du dictateur. Elle se retrouve alors séquestrée dans le sous-sol sordide d'une des résidence du "guide".
Soraya, comme de nombreuses autres jeunes femmes, voire jeunes filles, se trouve à la merci du "colonel", sommée de se rendre illico dans sa chambre dès que l'envie lui prend. Elle va y subir les pires horreurs, les pires humiliations. Violée, battue, droguée, elle n'est qu'un bout de viande entre les griffes du monstre.
Sa famille est impuissante à la sortir de là :
"Porter plainte ? Auprès de qui ? Pourquoi ? Soraya était partie dans une voiture du protocole, encadrée par des gardes du corps attachés au Guide. Toute protestation était impensable. Qui songerait, en enfer, à porter plainte contre le diable ?"

Le livre est divisé en deux parties : le témoignage de Soraya, puis " l'enquête ". Dans cette seconde partie, on apprend que Kadhafi avait mis en place un système bien organisé. Des rabatteurs cherchaient sans arrêt de nouvelles proies, car le dictateur était avide de chair fraîche sans cesse renouvelée.
Certains passages du livre m'ont littéralement donné envie de vomir. Kadhafi était un grand malade, fou, pervers, drogué et avide de pouvoir sur le monde entier, sur les femmes en particulier. Ses gardes du corps, ses amazones comme on s'amusait à les appeler, faisaient sourire partout : elles n'étaient en réalité que ses esclaves sexuelles.
Dire qu'il a été reçu avec tous les honneurs à l'ONU et qu'il s'est pavané dans presque tous les grands pays de notre planète...
La Lybie est le pays africain qui contient les plus grandes réserves de pétrole : jusqu'où est-on prêt à s'abaisser, et devant qui, pour un peu d'or noir ?

Merci à Annick Cojean de nous ouvrir les yeux sur ces horreurs, sans toutefois tomber dans le voyeurisme. Son livre est une lecture difficile, mais c'est un mal nécessaire.
Commenter  J’apprécie          260
La nausée. Voilà ce que j'ai ressenti à la lecture de ce livre. Difficile, très difficile d'avancer dans ce témoignage. Plusieurs fois, j'ai lâché ce livre. Ensuite j'ai laissé passer plusieurs semaines avant d'en reprendre la lecture.
Pourquoi continuer ? Je ne voulais pas laisser tomber Soraya. Cette jeune femme a eu le courage de témoigner.

Ce témoignage, recueilli par Annick Cojean, concerne la première partie du livre. C'est l'histoire d'une jeune Libyenne dont la vie a basculé lorsqu'elle a croisé, vers l'âge de quinze ans, le Guide. Elle a été enlevée, battue, violée, insultée par celui qui prônait la liberté et le respect des femmes. Ce même dictateur qui emmenait partout sa colonie militaire et féminine. Cet homme qui paradait, entourée de ses amazones, dans le monde entier, qui jouait la comédie du bon chef d'Etat, a oppressé des centaines de femmes et d'hommes pour satisfaire ses besoins sexuels, mais aussi parce que le viol était pour lui une arme…

La seconde partie concerne l'enquête même d'Annick Cojean. Une enquête laborieuse, car la Libye se tait. Il lui a été très difficile de recouper les informations car la peur continue de régner sur le pays, malgré la mort de Kadhafi. La peur et puis surtout la honte, l'humiliation. Impossible de parler sur un sujet extrêmement tabou comme le sexe. Plutôt tuer la cause du malheur, du déshonneur que de porter secours à la personne violée. Plutôt tuer « la coupable d'avoir été victime. »

Voilà Soraya, toi qui as si peur qu'on ne t'entende pas, je me fais le relais de ton histoire pour prouver que ton « malheur, inaudible en Libye et donc inracontable, ne passe pas par pertes et fracas ».
Commenter  J’apprécie          210
Avant ou pendant la lecture de ce document très intelligemment écrit qui met en forme le récit d'une Soraya à la vie brisée et explore ensuite la question sexuelle au sein du régime lybien, il me semble sain de prendre du recul face à ce qui s'apparente à une instruction exclusivement à charge contre le Guide, qu'il est politiquement très correct de diaboliser après qu'il ait joué aux cartes avec les grands de ce monde pendant plus de quarante années.
1) le viol et la corruption sexuelle n'étaient pas l'apanage du seul Colonel.
2) A ce jour, suivant les informations qui nous sont délivrées, le viol est toujours pratiqué en Lybie -au titre d'"arme de guerre"- et de plus, nombre de clandestins subsahariens semblent en faire les frais.
3) Depuis que le monde est monde et donc en particulier aujourd'hui, comme malheureusement sans doute demain, tous les dirigeants politiques usent de leur pouvoir pour accéder, le plus souvent de manière illégale et immorale, au sexe, couvrant ici d'honneur et de privilège indu, bénéficiant là de faveurs de "bordels " spécialisés etc...

Une fois l'esprit clair et dégagé on pourra apprécier le document troublant, émouvant, révoltant de vies brisées.
Commenter  J’apprécie          160
Ce livre se compose de trois parties. D'abord un prologue, où l'auteur nous narre ce qui l'a amené en Libye et sa rencontre avec Soraya. Ensuite vient le douloureux témoignage de cette dernière. Un témoignage poignant. Finalement, Annick Cojean nous livre son enquête. Celle qui consistait à faire éclater la vérité mais qui fut si dure à mener de part le silence qui entoure les horreurs commises par une partie de la population. La honte est plus dure à porter que le silence.

L'auteur nous montre que le viol en Libye n'est pas qu'un crime, c'est une arme de guerre qui consiste à briser des vies, des familles, toute une population. Effarant, consternant. C'est un livre essentiel qu'Annick Cojean a brillamment écrit. Je ne la connaissais pas. Mais en lisant l'enquête qu'elle a mené, j'ai compris que j'aurai toujours beaucoup d'estime pour cette journaliste qui a su briser un tabou. Malheureusement, j'ai l'impression que ce livre n'a pas eu assez d'écho, que le sort des femmes libyennes n'intéresse plus. Que le silence perdure.
Commenter  J’apprécie          164
Sombre mascarade que celle que nous montrait Khadafi en exhibant "ses Amazones" et en portant aux nues les femmes qu'il prétendait libérer du joug de la tradition qui donnait aux hommes droit de vie et de mort sur les femmes.
Dès que je suis entrée dans ce livre, je fus horrifiée par le témoignage de Soraya.
Comment imaginer que ce "monstre" réduisait des enfants en esclaves sexuelles.
Je dois avouer que le témoignage de Soraya est renversant, insoutenable et qu'il paraît, au premier abord, incroyable. Et pourtant tout est vrai, confirmé par les découvertes faites lors de la prise de son palais. Pourtant ces femmes sont méprisées car la société libyenne préfère oublier ces malheureuses plutôt que de les réhabiliter.
Commenter  J’apprécie          130
Oui, Kadhafi j'en ai entendu parler comme d'un dictateur... bref, derrière nos écrans divers, nous avions un seul angle de vue...en tout cas, j'étais loin d'imaginer ces vies de femmes brisées...
Bien sur, les médias nous ont montré l'intensité des combats, ces gens qui ont risqué leur vie pour la liberté, être libre du joug de ce fou... le mot est faible...
Ce livre est en 2 parties. Tout d'abord, un témoignage sur ces femmes qui ont été violées, détruites dans leur globalité... un monstre... un monstre... parfois en lisant, je me demandais si j'etais dans un roman super trash tellement les scènes sont violentes et humiliantes etc...
La seconde est une enquête sur ce phénomène avec des témoignages de victimes mais aussi de personnages proches de lui...
J'ai bcp apprécié ce livre car il m'a ouvert les yeux sur des femmes qui n'étaient plus que des objets sexuels mis à disposition d'un animal, même après sa mort ne vont pas s'en sortir facilement, détruites comme elles sont..

Commenter  J’apprécie          130
Un livre qui raconte les témoignages de femmes, de filles qui ont survécu à l'Enfer du dictateur. On se dit alors que l'argent à l'infini, en profusion peut mener à tout, de pouvoir s'acheter même des gamines d'à peine quinze ans,d'en faire des esclaves pour assouvir ses désirs sexuels. Beaucoup de lecteurs n'apprécieront certes pas ce livre, mais toutes les souffrances décrites nous ferons réfléchir aux abuts parfois des pouvoirs absolus.
Commenter  J’apprécie          111
Je pensais avoir tout connu des monstres qui ont fait l'histoire de la planète : Napoléon, Hitler, Saddam, Amin Dada et autres détritus de ce monde ...
Malheureusement NON ! Je n'ai pas tout connu, tout découvert ... j'ai oublié Khadafi dit le "Guide" ou encore (et c'est abject !) "Papa Mouammar" !!!


Après l'exécution du dictateur, tortionnaire et violeur en octobre 2011 (et c'est tant mieux !!!) Annick Cojean, journaliste au "Monde" passe des mois en Libye afin de retracer l'horreur qu'on vécu des milliers de femmes et de jeunes hommes... Horreur ??? le mot est très faible ! la journaliste va faire un travail remarquable : en première partie du livre, l'histoire de Sorraya, kidnappée dans son école avec l'appui du Directeur, par les Amazones de Khadafi et de leur Chef Mabrouka, ces femmes habillées en militaire qui faisaient fantasmer tous les hommes politiques du monde, à commencer par Sarkozy et ses Ministres.
Sorraya est emmenée dans le Palais du Dictateur : prise de sang à l'infirmerie pour s'assurer qu'elle est "saine", préparée comme une prostituée, puis emmenée dans la chambre du Guide, battue, violée, droguée à répétition plusieurs fois dans la nuit, elle subira ce calvaire pendant de nombreuses années ... mais elle n'est pas la seule ! le sous-sol du Palais rengorge de filles de 12 à 23 ans, ainsi que de jeunes hommes, tous au service de "Papa" comme il se fait appeler.
Il se faisait livrer toutes les semaines des cartons de Viagra, puisqu'il devait violer et battre entre 5 et 8 filles ou hommes en 24H00 !!!!
Khadafi était un malade du sexe dans toute ses formes, il embauchait ses Amazones pour être rabatteuse dans tout le pays, les cafés, les mariages, les écoles, et même la TV où le Guide organisait des enlèvements chez les actrices, présentatrices, journalistes dans tout le Moyen-Orient; Il "invitait" ces personnes avec toutes excuses, affrétait les avions, hôtel de luxe, restaurant gastronomique, jusqu'à sa chambre ... L'invitée repartait avec une valise de 100.000 dollars pour son silence ! Que ce soit le peuple Libyen et le monde entier ne devait rien savoir ...

La deuxième partie du livre est l'enquête "après l'exécution du Raïs", quand les langues n'ont plus peur de se délier .. et encore ... le fantôme du Guide traîne encore partout tant il avait de la puissance ! Les Libyens sont terrorisés !!!
La journaliste, Annick Cojean rencontre des généraux, Amazones, Ministres, emprisonnés par les rebelles après la chute de leur Guide.
Pour aller de l'avant, réunir toute la société mondiale et informer le peuple libyen qui pendant quarante deux ans de règne par ce monstre, doit être informé des pendaisons, tortures, séquestrations, meurtres en masse, crimes sexuels de tous ordres, personne sur cette planète n'a idée du nombre de personnes ayant souffert.
Un Barbare qui agressait sexuellement de jeunes hommes de 15 ans, devant ses gardes fidèles et ce, n'importe où. Dans le plus grand lycée de jeunes filles de Tripoli, le guide avait une chambre et ... un laboratoire gynécologique, où il pratiquait des expériences sexuelles sur les vierges !
Jamais rassasié, il rabattait tout ce qu'il l'intéressait, bizarrement, la journaliste parle également d'une des soeurs Sarkozy, qui elle aussi, aurait fait des voyages en Libye !!... Comment notre ancien Président as-t-il pu accueillir un Monstre pareil à Paris et accepter le financement d'une campagne Présidentielle par un Pédophile en puissance ??? J'ose espérer qu'il n'était, à l'époque pas informé !!!!

Prônant dans toute l'Afrique l'Islam avec une place importante pour toutes les femmes dans la société, le sexe fût en Libye un moyen de pouvoir : "Tu t'écrases ! Tu m'obéis ! Sinon je viole ta femme, ta fille, tes fils !!" Et, il le faisait condamnant tout le monde au silence.
Le viol fût une arme politique avant qu'il en fasse une arme de guerre !

En Octobre 2011, la foule s'est vengée !
Avant le lynchage du dictateur tortionnaire, un rebelle violé plusieurs fois par Khadafi à l'âge de 14 ans, introduisit brutalement un bâton de métal entre les fesses du Monstre déchu, qui aussitôt saigna. La foule clamait alors : Violé !! Violé !! Violé !!!

Aujourd'hui, qu'est devenue la Libye ???
Un tortionnaire mort, mais combien d'autres dans les rues prônant le drapeau noir de Daesch ? Et ces femmes ? Ces enfants ???? Un meurt et dix autres arrivent ??


Un récit, une enquête difficile et choquante, âme sensible s'y préparer, mais je conseille vivement cette lecture afin de prendre conscience, que nous les femmes, sommes chanceuses dans notre pays et surtout une lecture afin de combattre ceux qui veulent nous voler notre liberté avec leur idéologie en se servant de la religion !

Commenter  J’apprécie          103




Lecteurs (562) Voir plus



Quiz Voir plus

annick cojean les prois dans le harem de kadhafi

comment s'appelle la fille dont Annick fais le temoigne ?

Leila
soraya
faida
houda

12 questions
13 lecteurs ont répondu
Thème : Les proies : Dans le harem de Kadhafi de Annick CojeanCréer un quiz sur ce livre

{* *}