Voici le premier volume d'une trilogie consacrée à la famille Mendelssohn. Il couvre les années 1895 à 1929.
Il y a bien une variation moderne du "Juif errant", allant de l'Europe aux États-Unis, côtoyant de près le monde du cinéma à sa naissance L'auteur,
Fabrice Colin, retrace leur histoire à partir des entretiens avec Leah, la fille, qu'il a consignés et de sa lecture du journal de David, le fils.
Les deux enfants vivaient avec leurs parents Isaac et Batsheva Mendelssohn, à Odessa. le père est un horloger aux doigts d'or. Les graves événements ont conduit la famille à fuir, à tout abandonner. Après d'effroyable moments d'angoisse et de faim sur les chemins de l'exil, ils s'installent à Vienne, pour un temps. D'autres drames dont la première guerre mondiale entraînent une nouvelle fois les Mendelssohn vers l'inconnu. Ce sera New-York, puis Los Angeles.
En plus de la trame de l'exode, du renoncement et d'un perpétuel recommencement, l'histoire des Mendelssohn est marquée par la religion juive ; en filigrane parfois, tantôt véritable chemin de vie.