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Citations sur Secret absolu (18)

« Toutes les vieilles maisons ont quelque part un roman. » (p. 116)
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Il ne me semble pas qu'il existe de si grandes distinctions entre les créatures de Dieu. Nous avons tous le même nombre de bras et de jambes ; nous avons tous faim et soif, chaud l'été et froid l'hiver ; nous rions tous quand nous sommes contents, et nous pleurons quand nous sommes malheureux ; et il ne fait pas de doute que nous avons tous à peu de chose près les mêmes sentiments, que nous soyons de bonne naissance ou de basse extraction. Je n'aurais pas pu vous aimer davantage que je ne le fais, Lenny, si j'avais été duchesse ni vous aimer moins si j'avais été une servante.
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Depuis des années et des années, quand je songe à l'avenir, je n'ai qu'une pensée : vous retrouver au paradis. Si mes péchés sont pardonnés, sous quelle forme nous retrouverons-nous ? Serez-vous semblable à ma petite enfant - l'enfant que j'ai quittée pour ne plus la revoir quand elle avait cinq ans ? Je me demande si, dans Sa miséricorde, Dieu compensera notre longue séparation sur la terre ; je me demande si, dans ce monde bienheureux, vous m'apparaîtrez d'abord avec votre visage d'enfant, et si vous serez pour moi ce que vous auriez dû être sur la terre, le petit ange que je peux porter dans mes bras... Si l'on prie au paradis, vous apprendrai-je vos prières là-haut, pour me consoler de ne jamais vous les avoir apprises ici-bas ?
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Je ne suis pas un homme bien intelligent, mais que ma conscience me guide, et alors rien de mal ne pourra m'arriver !
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« Le seul espoir de pénétrer le mystère de la chambre aux Myrtes reposait tout entier sur la découverte d’un moyen quelconque de communiquer avec Mrs. Jazeph. » (p. 288)
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-- Mais dites-moi, Betzee, ma chère, demandait l'oncle Joseph, pourquoi personne n'entre-t-il jamais dans ces vieilles chambres moisies ?
-- Parce qu'il y a un fantôme dedans, répondit Betsey dans un éclat de rire, comme si elle ne voyait pas de différence entre une série de chambres hantées et une série d'excellentes plaisanteries.
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Lorsque l'ombre de la calamité pèse sur nos maisons, la question qui se pose à nous n'est pas de savoir combien de temps il faudra pour nous ramener le soleil mais de combien d'occupations nous disposons pour nous contraindre à avancer jusqu'au lieu où nous attend le soleil. Le temps peut revendiquer de nombreuses victoires, mais non la victoire sur le chagrin. La grande consolation de la perte de ceux que nous aimons réside dans la grande nécessité de songer aux vivants qui nous restent.
L'histoire de la vie quotidienne de Rosamond, sur laquelle venait de tomber la nuit d'une affliction profonde, suffisait à illustrer cette vérité.
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Je suis un débris de quelque chose que jadis vous eussiez regardé avec plaisir ; pauvre épave qui ne sera jamais réparée, que les flots de la vie emporteront à la dérive, sans que personne y prenne garde, l'ait en pitié, ou veuille la diriger, jusqu'à l'heure où elle touchera le bord fatal, et où l'abîme éternel l'aura pour jamais engloutie.
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Le secret renvoie chacun à son mystère, (...)
De là le goût de Collins pour le fantastique et pour ce que des pratiques comme l'hypnose (telles que venait de les exposer James Baird, en 1843, dans Neurohypnology, or the Rationale of nervous Sleep, Considered with Animal Magnetism) paraissaient suggérer d'arrière-plans encore inconnus de la conscience. De là, aussi, sa manière d'interroger sans cesse les frontières entre raison et folie.
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Car le fictif n'est pas le faux, s'il n'est pas non plus le vrai: il est une manière d'approcher nos ténèbres, non pas en faisant sur elles la lumière, non pas en les rapportant à une quelconque "explication", à une théorie, à une vérité, mais en les mettant en oeuvre, c'est-à-dire tout à la fois en action et en forme, dans une sucession réglée d'événements dont les résonnances symboliques dessinent peu à peu la courbe d'un récit: une intrigue, précisément.
(Michel Le Bris. Préface: Le génie de Wilkie Collins)
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