Citations sur Le dernier coyote (77)
Vois-tu, le passé, c'est ce qu'on en fait. Tu peux t'en servir pour te faire souffrir et faire souffrir les autres, ou au contraire l'utiliser pour devenir plus fort.
- Voyez-vous, jeune homme, je crois qu'on ne rencontre qu'une fois dans sa vie la personne qui est faite pour vous. Le jour où vous croyez l'avoir rencontrée, accrochez-vous à elle de toutes vos forces. Peu importe ce qu'elle a fait dans le passé. Cela importe peu. Seul le présent compte.
Ils ne sont plus très nombreux à vivre dans les collines. Près de chez moi, en tous cas. A lors, chaque fois que j'en vois un, je me dis que c'est peut-être le dernier. Vous comprenez ? Le dernier coyote. Et je crois que ça me ferait de la peine si c'était vrai, si je n'en revoyais plus jamais.
Arrêtez donc de vous frapper à mort avec ça, lui renvoya-t-elle. Le passé est comme une massue et, à force de vous taper sur la tête avec, vous risquez de causer des dégâts importants et irréversibles. J'ai l'impression que vous approchez de la limite. Faites-en ce que vous voulez, mais je pense que vous êtes un homme bon, sain et gentil. Ne vous infligez pas tout ce mal. Ne gâchez pas ce que vous avez, ce que vous êtes, à cause de ce genre de raisonnements.
Elle attendit, mais il en resta là. Il avait décidé, avant même de se rendre à Chinatown, de ne pas se laisser faire. Il l'obligerait à lui sortir tous les mots de la bouche.
-Vous voulez bien me faire part de vos remarques, inspecteur Bosch ? demanda-t-elle finalement. Tel est le but de...
-Tout ça, c'est des conneries, voilà ce que j'ai à dire. C'est totalement bidon. Rien d'autre.
De nouveau, il rêva du coyote. L’animal marchait sur un sentier au sommet des collines, là où il n’y avait ni maisons, ni voitures, ni êtres humains. Il se déplaçait très vite dans l’obscurité, comme s’il essayait de s’enfuir.
Mais Bosch était chez lui et connaissait le terrain. Il savait que l’animal parviendrait à s’échapper. La chose qu’il cherchait à fuir n’était pas très claire, jamais visible. Mais elle était là, derrière lui dans le noir.
En plein affaire de meurtre d'enfant, les réminiscences de son passé difficile remontent à la surface durant son sommeil. Bosch réincarné en animal solitaire et traqué?
— Il a avoué ?
— Non, il est resté muet comme une carpe. Un type qui commet un double meurtre et vit peinard pendant vingt ans n’est pas idiot à ce point-là
Bosch s'arrêta pour observer Hinojos. Il lisait encore le scepticisme sur son visage. Il comprit qu'il avait devant lui un de ces nombreux citoyens qui trembleraient de peur si on leur donnait un simple aperçu de ce qui se passe vraiment dans la rue.
— Voyez-vous, jeune homme, je crois qu’on ne rencontre qu’une fois dans sa vie la personne qui est faite pour vous. Le jour où vous croyez l’avoir rencontrée, accrochez-vous à elle de toutes vos forces. Peu importe ce qu’elle a fait dans le passé. Cela importe peu. Seul le présent compte.
— [...] Toutefois, j'ai encore une question à vous poser avant d'en finir avec vous. Pourquoi? Pourquoi vous donner tant de mal pour une histoire si ancienne et si insignifiante?
Bosch le dévisagea longtemps avant de répondre.
— Parce que tout le monde compte, Mittel. Tout le monde.
" [...] However, I have one other question before you go off. Why, Detective Bosch? Why were you bothering with something so old and so meaningless?"
Bosch looked at him for a long time before answering.
"Because everybogy counts, Mittel. Everybody."