p. 36 le contact avec une sauvagerie absolument pure, avec la nature primitive et l'homme primitif, introduit un trouble certain et profond au cœur de l'existence.
p. 73 la peur demeure toujours. Un homme peut tout anéantir en lui, l'amour, la haine, la foi, et même le doute; mais aussi longtemps qu'il s'accroche à la vie, il ne peut anéantir la peur : la peur subtile, indestructible, terrible, qui imprègne son être; qui colore ses pensées; qui est à l'affût dans son cœur; qui épie sur ses lèvres l'agonie de son dernier souffle.
C’étaient deux êtres parfaitement insignifiants et incapables, deux de ces êtres dont l’existence n’est rendue possible que par la savante organisation des foules civilisées.