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3,6

sur 884 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'écriture est agréable. C'est tendre. C'est loufoque. C'est tout à la fois contemporain et hors du temps, banal et dépaysant, et ça se lit vite... très très vite même... Je recommande !
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Chaque chapitre de ce petit concentré de vies ressemble au café du matin : c'est serré, c'est doux et amer à la fois, ça vous dépoussière les neurones et c'est à peine fini qu'on a envie d'en reprendre.
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Il m'aura fallu que quelques heures pour lire ce roman constitué de chapitres courts (maximum quatre pages), à l'écriture fluide.
Ici, nous avons des histoires plaisantes et loufoques, s'entrecroisant et gravitant autour de Raymond et de sa femme Mine, car les autres protagonistes de ce livre sont soit des membres de leur famille ou bien leurs amis.
Même si les personnages sont intéressants, ils sont malheureusement beaucoup trop nombreux pour qu'on les découvre un peu plus et donc, on a un peu de mal à s'attacher à eux. Ce qui est tout de même dommage puisque l'on a du mal à cerner certains d'entre eux.
Néanmoins, j'ai apprécié la touche d'humour noir bien maîtrisé par l'auteure avec ce petit côté absurde, nous donnant l'envie de rire.
Donc, pour terminer, ce n'est certes pas de la grande littérature mais c'est un livre qui nous détend et nous faisant passer un bon moment sympathique et surtout il se lit très vite.
Lien : http://univers-des-livres.ov..
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Avec Et puis Paulette, il était difficile de résister à l'envie de découvrir les autres productions de Barbara Constantine. C'est donc Allumer le Chat qui ouvre le bal (les autres sont en rang d'oignon dans ma liseuse). Et c'est à nouveau c'est un tourbillon de personnages pas trop dans les normes,pas comme il faut, surtout si l'on se glisse dans le secret des alcôves (trahison, vols, crimes déguisés, mensonges, sont les apanages de couples mal assortis, d'enfants non désirés, de femmes trompées, d'hommes aussi, de photographes pervers, ou de cuisinières «sauvages»). Chacun prend la parole pour donner sa version,  les enfants , les parents, les amants, les beaufs, les croque-morts, et même le chat, celui qui manque de se faire allumer à chaque fois que Raymond traite son intoxication à la nicotine par de l'herbe (et ça marche, dit-il)

Le langage est haut en couleur, plus ou moins châtié en fonction du narrateur, toujours très explicite : il n'y a pas que le chat qui soit appelé par son nom. Terrible le matou, entre nous soit dit, il cherche les histoires : «le petit salopard avait trouvé ses cigarettes dans sa poche et les avait toutes dépiautées pour se rouler dedans» de quoi se faire allumer!

Icic les décès sont plutôt bien vécus : ils soulagent d'un bourreau, donnent l'occasion de se faire la belle, font naître des passions artistiques, créent de nouveaux couples, et pas forcément classiques, permettent de déterrer (!) des secrets de famille. La mort fait partie et de la vie et se fait complice des destinées et redresseuse de torts.

On est pas loin de Clochermerle, revu à la mode du XXIè siècle. 

Lu sur Sony reader PRS T1
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J'ai beaucoup aimé cette lecture, l'auteur aurait pu parler d'un accident, ou d'un rencontre amoureuse entre deux femmes ou encore d'un grand père et son petit fils qui apprennent à se connaître, mais non, elle aborde tous ces sujets, et bien d'autres encore.

A travers des chapitres courts, on suit la vie et surtout les rencontres de plusieurs personnages (on peut s'y perde parfois), dans un petit coin de campagne. L'humour est au rendez vous, j'ai adoré les chapitres où Bastos, le chat nous fait part de ses réflexions.

J'étais assez curieuse en découvrant le titre, j'ai compris son importance à présent ; ce roman est une série de retrouvaille, d'amour filiale ou passionnel, un bon moment de lecture.
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Bienvenue dans le monde fantaisiste et terriblement émouvant de Barbara Constantine ! Dès les premières pages, nous faisons connaissance de Mine et Raymond, couple de petits vieux qui s'aiment comme au premier jour et qui vont s'occuper de leur petit-fils, Rémi, 5 ans, le temps pour Raymond de soigner son eczéma et l'occasion pour eux de revoir leur fille, Josette, avec qui ils avaient coupé les ponts depuis son mariage avec Martial. Je me suis tout de suite attachée à eux : Raymond avec son côté bourru mais le coeur tendre, comme une guimauve et Mine et sa bonne humeur communicative, Rémi, petit bout de chou timide qui va s'épanouir aux contacts de ses grands-parents et recevoir l'amour que sa mère, Josette est incapable de lui donner. Et pourtant, impossible d'en vouloir à cette dernière, une cabossée de la vie, comme tous les personnages qui vont venir se greffer au fur et à mesure de l'histoire à ce noyau dur. Cette façon de faire m'a déplu au départ : j'étais trop bien en compagnie de Mine, Raymond et Rémi, je n'avais pas envie d'aller voir ailleurs mais finalement, je me suis laissée attendrir par Geneviève, Martine, Jacques, Farid, Momo, Arnaud, Pierrot, Edith, Roberte, etc.… Les destins de chacun sont étroitement liés, ils vont s'entrecroiser, s'entraider, s'apporter les uns les autres. Tous ont une cassure, une fêlure au fond du coeur sur laquelle un autre va passer du baume et ils vont pouvoir reprendre leur chemin, forts de leur amour et de leur amitié les uns envers les autres. Les larmes me sont venues aux yeux plus d'une fois (surtout quand il s'agit de Rémi, j'avoue). Alors oui, certaines situations ne sont pas crédibles mais la lectrice que je suis s'en moque éperdument ! L'auteur a su toucher la corde sensible, en venant mettre son petit grain de folie en plus et le résultat est là ! le langage est essentiellement oral, à la Audiard, ce qui n'est pas dérangeant en soi. J'ai eu plus de mal avec certaines vulgarités mais ça n'a duré qu'un temps : j'étais tellement dans l'histoire que j'ai fini par ne plus y prêter attention.
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..
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Drôle, vivant...
J'aime beaucoup les titres de chapitres de "Raymond veut allumer le chat" à "Terminus"
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J'avais découvert Barbara Constantine avec Tom que j'avais BEAUCOUP aimé,alors forcément le style d'Allumer le chat m'a déconcertée.Ensuite,je me suis amusée.
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Détachez vos ceintures (de pantalon), préparez vos zygomatiques et c'est parti !!!!!!!!!!!
Vous allez faire connaissance de Mine et Raymond, un couple de vieux qui s'aiment toujours. Raymond a un tic : il veut allumer ou dégommer (vous avez le choix du terme) Bastos, qui n'est autre que le chat de la maison, mais, comme il a toujours un canon d'avance, bien sûr, il tire à côté, tant pis pour les lapins…..
Raymond est fâché avec sa fille Josiane qui a épousé ce crétin de Martial et qui a mis au monde un gamin nommé Rémi. Rémi (fa sol la si do) a de l'eczéma et, cela va rapprocher père et fille. Il faut dire que Raymond a un « don », il sait guérir.
Arrivent un kaléidoscope de personnages. Pierrot, employé aux Pompes Funèbres et amateurs de photos « Pompes-funébreuses ». Marie-Rose, à la vie pas rose qui sent pas la rose, excellente cuisinière qui concocte des recettes « sauvages ». Ce crétin de Martial qui rencontre un cerf et en meurt. Momo, le cantonnier, ivrogne comme il se doit, amoureux de Marie-Rose et excellent braconnier. J'allais oublier le chat Bastos très imbu de lui-même….
Picouly a raison quand il écrit « Les Deschiens ont fait un enfant à Queneau. de la loufoquerie à l'état pur, mais très sensée, quelque fois attendrissante, jamais vulgaire malgré le langage fleuri et imagé employé. Et les titres….. des petits joyaux à eux tous seuls : Youka morte raconte sa vie (une vraie vie de chien !!!) – Martial rompt avec Edith et rencontre le cerf – le gendarme croit que c'est son jour de chance, mais en fait, non
Je le lisais dans la salle d'attente d'un médecin et je rigolais…. Imaginez la tête de la personne qui attendait en même temps que moi !!!!! Une bombe à dégoupiller d'urgence.
Que cela fait du bien. Comme dirait Bastos : « j'en miaule de plaisir ». Comme c'est un livre emprunté à la bibliothèque, je vais devoir l'acheter….. j'en aurais besoin de temps à autre pour une remontée de moral !!!!!!
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Du déjanté, encore, mais en version française. C'est moins jouissif que Wilt, mais une toute aussi bonne arme pour lutter contre le sommeil dans un marathon lecture. Sauf que je l'avais fini dans l'aprem.

Beaucoup beaucoup beaucoup de personnages. Des petits chapitres qui s'enchaînent. Tout un village. le papy qui veut dégommer le chat au fusil. Sa femme. Sa fille et le fils de sa fille... Des gamins alcooliques, des auteurs américains. Des lesbiennes et un peu trop souvent le détestable mot « pédé » à mon goût (et à celui d'Amour... qui commence à prendre un peu trop l'habitude de lire tous mes livres avant moi...) . Il y a aussi un photographe d'art mortuaire. Un Robert et une Roberte.

Je me suis un peu perdue par moment mais dans ce type de récit, ça n'a aucune importance. C'est un complet bazar, avec histoires romantiques, des morts rocambolesques (plus ou moins persistantes) toutes les 10 pages, des disparitions, des changements d'identité, des recettes à base de rats... C'est tellement n'importe quoi que je ne peux pas raconter. Même le chat parle...

+ sur Tale Me More
Lien : http://talememore.hautetfort..
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