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3,89

sur 3294 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ferdinand, veuf, accueille Marceline, seule, qui accueillent Guy, veuf, qui accueillent Simone et Henriette, très vieilles et menacées par leur neveu, qui accueillent Muriel, jeune fille sans domicile au passé pas très léger, qui accueillent Kim, jeune étudiant en rupture de parents, qui accueillent Ludovic et Lucien, les petits-enfants de Ferdinand, bien plus à l'aise là-bas que chez leurs parents. Et puis, Paulette...

Tout le monde est beau, tout le monde est gentil...C'est bien ça, n'est-ce pas ? Mais désolée, moi, je n'y crois pas !

Ce roman écolo, rempli de bons sentiments, où les aînés et les plus jeunes se secondent mutuellement, m'a quelque peu, comment dire, agacée. Oui, agacée.
D'abord parce que l'accueil des personnages arrivant au fur et à mesure à la ferme de Ferdinand, la septantaine, me semble sans limite. Mais quelles dimensions a donc cette ferme, pour qu'on trouve des salles de bains, des chambres, des espaces vides pour en faire des salons... ? Je veux bien, moi, accueillir des personnes en souffrance, mais trouvez-moi de la place, SVP ! Et encore, je dis que je suis d'accord d'en accueillir, mais à bien réfléchir, c'est quand même un tantinet compliqué !
Ensuite, parce qu'en même pas 300 pages, Barbara Constantine traite du thème de la mort, du déni de grossesse, de la pauvreté, de l'abandon parental, du divorce... Et tout se passe bien, grâce à la solidarité intergénérationnelle...
C'est réaliste, ça ? C'est vraisemblable ? Utopique, oui. Et pourtant, je ne suis pas du genre ermite acariâtre...J'ai foi en l'Homme, en sa capacité de faire le bien.
Enfin, le style de l'auteur m'a crispée : ses petites phrases simples, trop simples, sans aucune fioriture, m'ont donné l'impression qu'elle s'adressait à des enfants.

Bon d'accord, je veux bien l'admettre, ça fait du bien, ça donne chaud au coeur...Dans ce monde de brutes, je veux bien accueillir, moi aussi, une parenthèse de douceur. Mais trop c'est trop. A force d'être caressée, la peau peut s'irriter.

3 étoiles, donc, pour ce roman qui me fait regretter « Ensemble, c'est tout »...
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Léger, voilà ce qui définit cette petite histoire.
Sans plus, sans moins !
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J'ai découvert Barbara Constantine il y a peu de temps et, emballée par son écriture pleine de fraîcheur et de simplicité familière, j'ai littéralement dévoré plusieurs de ses romans. Ils sont tous bâtis sur le même style : une multitude de chapitres très courts qui vous filent entre les doigts (avec pour chacun un titre qui le résume) et des thèmes récurrents : la vieillesse, le deuil et les effets de la société actuelle sur nos âmes fragiles, en quelques mots comme le chantait Alain Souchon : "l'ultra-moderne solitude". L'auteure ne plonge cependant pas dans le mélo très longtemps car rapidement tous les personnages de cette histoire vont trouver une solution : ils vont réunir leur solitude dans une grande maison et comme dans une auberge espagnole où on y trouve que ce que l'on y apporte, chacun va mettre ses compétences au service de la communauté et on va assister à une formidable entraide intergénérationnelle.

Même si l'idée frôle l'utopie, même si au bout de quatre romans, je trouve que le sujet ne se renouvelle pas beaucoup, ce conte moderne plein de bons sentiments reste agréable à lire. 12/20
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J'ai beaucoup moins aimé que "Ensemble c'est tout", ou que "Juste avant le bonheur" ... Ca se laisse lire, mais sans style particulier, et je me suis moins attachée aux personnages qu'à ceux de ces 2 autres livres ... ou ceux de "Complètement cramé" de Legardinier (dont je trouve seulement le titre déroutant, mais sinon j'ai bien aimé, vraiment)

Ca se laisse lire donc, mais personnellement, une impression d'ennui, j'ai dû vraiment "m'accrocher" pour le terminer, on m'en avait tellement parlé ...

Certes, Marceline est touchante, ainsi que les petits Lulus, Muriel et Kim aussi par moments, mais bon ... pas une grande lecture. Enfin, un peu de bons sentiments dans une époque cynique, on prend, c'est toujours sympa.
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Un peu de fraîcheur et de douceur pendant ces journées caniculaires et entre quelques livres d'abord moins facile .
Je me suis posée la question de savoir pourquoi il y avait tant de bonnes critiques pour ce petit roman sans prétention, à l'écriture simple ,je me garde bien de dire simpliste car ce mode d'expression est vraisemblablement voulu et arrive à ses fins .
Le roman aborde la question de la vieillesse, de la solitude, de la pauvreté qui se cache ,du deuil difficile à faire quand on a personne à ses cotés et il apporte une belle leçon de vie, d'amitié et d'entraide inter-générationnelle comme on aimerait qu'elle soit dans la vraie vie et n'est-ce pas le propre d'un bon roman que de faire rêver quelques instants à un monde meilleur .
Donc rien que pour cela j'ai bien aimé cette histoire .
Et puis Paulette , à bicyclette nous évoque des années plus insouciantes, d'une autre époque moins stressée et pourtant pas si loin de nous !

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Qu'il fait bon entrer dans l'univers décalé de ces doux marginaux, essentiellement du troisième âge...Tout se passe peut-être un peu trop bien mais les personnages sont tous tellement attachants !Et Paulette, contrairement à ce qu'on pourrait croire , n'est pas une vieille personne !
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Le vieux Ferdinand vit seul dans sa grande ferme vide, depuis qu'il est veuf et que son fils a quitté les lieux avec sa femme et leurs deux petits garçons. Alors quand la toiture de la voisine Marceline menace de s'effondrer sous le coup de la tempête, il ne peut faire autrement que lui proposer de l'héberger même si il a du mal à l'exprimer de peur de se mêler de ce qui ne le regarde pas. Quand son ami Guy dont la femme vient de décéder perd petit à petit goût à la vie, Ferdinand comme une évidence l'invite à venir habiter la ferme. Puis quand Hortense quatre vingt quinze ans et Simone quatre vingt huit ans appelées aussi les soeurs lumières avouent à Ferdinand que leur neveu est pressé de faire enfermer Hortense sous prétexte qu'elle a Alzheimer pour pouvoir récupérer la maison, elles sont terrorisées à l'idée d'être séparées. Alors elles acceptent elles aussi de venir habiter la ferme de Ferdinand. Toutes ces personnalités ô combien différentes apprennent à vivre ensemble. Viendront s'ajouter à ces cinq anciens, deux jeunots, dont Muriel une infirmière et Kim un étudiant en lycée agricole. Cette cohabitation intergénérationnelle s'avère en fait bénéfique pour tout le monde et on aurait vraiment envie d'y croire. Avec son langage familier Barbara Constantine signe ici un roman optimiste certes un peu utopiste mais comment ne pas se laisser attendrir par tout ces bons sentiments, par ces temps de crise une belle histoire de solidarité et de chaleur humaine ça ne peut que faire du bien ! de cette solidarité entre jeunes et vieux est né un site http://www.solidarvioc.com/
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..
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Et puis, Paulette…. ou … Comment la ferme de Ferdinand se transforma en Auberge Espagnole intergénérationnelle … ou … Comment, Ferdinand, veuf de 70 ans, plutôt acariâtre mais seul, va, malgré lui, permettre à des destins de se croiser et de vivre ensemble, sous le même toit ?

Sous le même toit, où peu à peu, au sein de la communauté on va s'apprivoiser, se connaître, s'entraider, assurer le quotidien selon ses qualités et s'aimer. Les doutes, les chagrins, c'est ensemble qu'on va apprendre à les adoucir, pour avancer et comprendre qu'ENSEMBLE ON EST PLUS FORT.

Ensemble, avec Hortense, elle est marrante, mais il faut quand même se la coltiner, avec son sale caractère, ses sautes d'humeur et ses trous de mémoire.
Ensemble, avec Simone, qui fait sa cheftaine, juste parce qu'elle est la plus jeune des Soeurs Lumière.
Ensemble avec Guy, l'astucieux, le sauveur de vélos morts, le concocteur de plannings inutiles, qui cultive ses insomnies comme il le ferait d'un jardin.
Ensemble, avec Ferdinand, sûr d'avoir réussi à planquer la grosse blessure qui lui barre la poitrine.
Ensemble, avec Marceline, la plus jeune des cinq, qui comprend les choses à demi-mot et qui aime rigoler. Sauf que, bizarrement, sous son air tranquille, elle cache un truc encore plus douloureux que les autres.
Et puis, ensemble avec, P-tit Lu et Ludo, Muriel, Kim, Suzanne, Cornélius, le petit Chamalo, la Malonette, … et puis, Paulette

Dans ce conte ou « traité de sociologie contemporaine » Barbara Constantine nous invite, sans misérabilisme, à réfléchir, une fois encore, avec humour, légèreté et tendresse, sur des sujets sociétaux très actuels : la vieillesse, la solitude, la maladie ; mais aussi la solidarité, l'amitié, la générosité, les bonheurs simples, l'espoir.

Alors … Et si on vivait tous ensemble ?
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Avec ce petit roman, Barbara Constantine signe une oeuvre touchante où se mêlent des relations d'amitiés atypiques entre plusieurs générations. Un récit riche des liens qu'il tisse, d'une simplicité déconcertante et d'une jolie joie de vivre.
Et puis Paulette… est un roman « feel good » dans lequel le lecteur se plait à entrer pour aller à la rencontre de ses personnages principaux, de joyeux vivants pleins de vie et d'idées farfelues. Un roman sympathique, à l'écriture parfois simple mais qui, dans son petit format, convient parfaitement à une lecture rapide. Une oeuvre aux thèmes multiples : le deuil, la perte, l'amitié, la solidarité qui prouve que l'entraide peut abattre bien des murs et construire des édifices grâce à un humour constant et une solide joie de vivre. Une oeuvre agréable.
Lien : https://leblogdeyuko.wordpre..
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Je ne sais pourquoi, je croyais, en approchant ce roman, à un livre léger, suffisamment léger pour le sortir de ma bibliothèque. J'ai besoin, en effet, aujourd'hui, de légèreté dans ma vie, j'ai besoin de respirer, de m'évader doucement, d'échapper à la dure réalité en occupant mon esprit. Eh bien je me suis trompée, ce livre ne fait pas dans la légèreté. Son écriture, pleine de fraîcheur, est légère certes mais elle porte sur ses plumes une histoire lourde, réaliste, très terre à terre. C'est la solitude, la vieillesse, l'isolement, la mort, la douleur. C'est la triste réalité qui oblige à penser la solidarité. Et c'est ce qui fait la beauté de ce livre qui sent bon la générosité. Elle est intra et inter-générationnelle. Elle est belle, elle fait du bien au coeur. J'ai aimé le regard de l'auteure. J'ai apprécié son message. Sans pathos, sans lourdeur, elle transmet sa joie, son optimisme. C'est bien fait, bien mené même si ce n'est pas parfait. A conseiller.
Lien : http://mezelamin.blogspot.fr..
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En quelle circonstances Ferdinand est-il amené à aller chez sa voisine ?

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