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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un roman policier empreint de soleil.
Jean Contrucci nous relate dans son roman une histoire dont la chute nous laisse dubitatifs et nous laisse le doute de qui est vraiment le meurtrier ou la meurtrière.
Une plume fluide et un vocabulaire qui nous plonge vraiment dans le monde marseillais à une époque ou les moeurs sont peu connues.
Ce livre se lit comme un rien et il est de plus très instructif sur une justice qui n'est pas la même que de nos jours, le culturel qu'on y retrouve, le parlé marseillais et son vocabulaire imagé et sentant le soleil du sud de la France.
Les liens familiaux sont aussi très importants comme entre le commissaire et son neveu, journaliste.
Le secret est alors partagé entre la police et les médias.
J'ai beaucoup aimé ce roman et je suis enclin de poursuivre les aventures de ce duo très particulier et très attachant dans leurs nombreuses enquêtes.
Pour un premier roman lu de cet auteur mais en ayant eu connaissance par une fan, je suis tout à fait satisfaite.
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Dans ce premier opus de la série "Les nouveaux mystères de Marseille", créée par Jean Contrucci en 2002, on fait connaissance avec les principaux protagonistes de cette saga policière qui se situe dans le Marseille de la (dite) "Belle Époque". Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal, Cécile Jacquemet, qui deviendra plus tard Cécile Signoret, et son oncle, Eugène Baruteau, directeur de la Sûreté à Marseille. Notre trio va démêler les fils d'un crime pour lequel un innocent a été condamné. L'assassinat de Mme Magnan, une riche rentière, a été mis sur le dos de son fils adoptif, Louis Coulon, personnage renfermé, peu affable, dont le comportement assez bizarre au moment de la mort de sa mère et le témoignage accablant de la servante, Adèle Cayol font un coupable idéal. Au terme d'un procès d'assises vite expédié, il échappe de justesse à la peine capitale mais pas au bagne à perpétuité. Heureusement, Raoul la fine mouche va mettre le doigt sur des faits troublants qui n'ont pas été versés au dossier, et il va se lancer, dans le "quartier réservé", à la poursuite des vrais coupables. Truands à la petite semaine (on dit "nervis" dans le parler marseillais), prostituées (les fameuses "cagoles") revivent sous la plume alerte de Jean Contrucci, avec son inénarrable sens de l'humour et de la répartie qui fait mouche. du grand art...
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voici le premier roman de la série des "Nouveaux Mystères de Marseille" selon Jean Contrucci. Un régal.

Il y a tout, déjà, dans ce premier ouvrage. La personnalité des héros récurrents, leur "découpe", leur parler teinté de provençal qui me réjouit, l'ambiance de ces années de passage d'un siècle à l'autre où le progrès technologique bouscule les habitudes de la vie quotidienne. le danger, les bagarres, les malfrats, les dessous du quartier réservé...et puis un style précis, enlevé, qui se lit avec plaisir, fluide et vivant. En revanche, pas de preuves scientifiques, d'analyse de sang ou d'ADN. Juste de la psychologie et de l'expérience...

Les mobiles des crimes sont éternels : jalousie, vengeance, appât du gain. Ici, on replonge dans les affres judiciaires d'affaires criminelles à rebondissements, puisque les faits relatés se déroulent sur plusieurs années, justement au moment où l'affaire Dreyfus déchire la France. Chaque camp a ses fans. Chacun réécrit l'histoire selon son imagination. Les journalistes judiciaires, comme l'est le principal héros, Raoul Signoret, rendent compte avec passion des débats aux Assises. Ces affaires passionnent l'opinion, comme aujourd'hui. On retrouve aussi quelques contradictions dans le traitement des jugements : comme il est difficile de rouvrir un dossier, comment un prévenu peut être à la fois innocent...et coupable. Comment il convient de se défier des aveux, comment on peut facilement manipuler des témoins vulnérables. Très actuelles, ces réflexions...

On comprend mieux aussi la psychologie de Cécile, le grand amour de Raoul, puisqu'on suit pas à pas les étapes de leur histoire contrariée ; mais qui finit bien ! La description du mariage bourgeois est parfaite.

Donc, à ceux qui désirent entrer dans la saga, je conseille de commencer par ce commencement.

Ainsi que le dit le site de l'association des Marseillais du Monde : "Comme ses illustres prédécesseurs, Jean Contrucci a su intelligemment mêler à une intrigue policière passionnante une très intéressante fresque sociale où les détails historiques apportent en petites touches à la justesse du récit. L'action est bien soutenue et l'évocation du Marseille bourgeois, ouvrier ou interlope de l'époque est finement restituée. Jean Contrucci paye aussi son écot à des romanciers plus contemporains et son héros Raoul Signoret, journaliste de son état, n'est pas sans rappeler le Rouletabille de Gaston Leroux. Mais il porte également indubitablement en filigrane la marque de son auteur, qui fut longtemps chroniqueur pour "La Provence".
Lien : http://www.bigmammy.fr
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Vraiment un bon livre.
Bien heureux d'avoir découvert l'auteur grâce à une recherche sur Babelio.
Bonne histoire vite accrochante. Excellente ambiance du Marseille du 19ème siècle .
Les Séances au Tribunal sont bien rendues.
On se fait très vite des images dans la tête.
Le livre m'a rappelé la vieille série télévisée "La Brigade du Tigre" .
Personnages forts attachants ( bien aimé l'humour de l'oncle Eugène Baruteau ) et le caractère endurci de Cécile.

A recommander.

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Une plongée romanesque dans le Marseille de la Belle Epoque. Une écriture simple rythmée par des dialogues ciselés et enrichies d'anecdotes savoureuses. le début d'une belle saga !
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Une belle plongée dans le Marseille de la fin du XIXE siècle et des personnages attachants.
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