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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un roman policier historique qui, une fois n'est pas coutume pour l'auteur, se base sur un fait divers intervenu dans un faubourg De Marseille à la fin du 19ème siècle.
Une riche veuve est assassinée et d'après les premières constatations et quelques témoins, le suspect serait le fils adoptif de la victime.
Après quatre procès , des retournements de situation et de témoignages, le coupable exonéré puis relâché et un témoin placée en psychiatrie, aucun autre fautif n'a été arrêté et jugé.
On retrouve dans ce roman des personnages récurrents qui nous accompagnent tout au long du récit.
Lecture qui nous fait découvrir ou vivre, pour les initiés, les quartiers chauds De Marseille , ses alentours et les moeurs de l'époque.
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Salut les Babelionautes
Pour moi qui suis Marseillais ce livre m'a fait remonter le temps pour visiter le Marseille du XVIIIe siècle au travers d'une enquête policière tirée d'un véritable fait divers qui défraya en son temps la chronique.
Marseille, le 16 décembre 1891. La riche Madame Magnan est sauvagement assassinée, son fils adoptif, un homme louche et marginal, est immédiatement suspecté est très vite témoignages et preuves l'accablant il est condamné au bagne.
Mais ce n'est pas la conviction d'un Duo de détectives, l'un est un amateur journaliste au Petit Provençal, l'autre qui est son Oncle est chef adjoint de la sûreté de Marseille.
C'est le début d'une collaboration que l'on retrouvera dans l'oeuvre de Jean Contrucci dont le titre générique est « Les nouveaux mystères de Marseille » ou vous retrouverez ce Duo d'enquêteurs.
Moi il m'en reste quelques uns a découvrir en plus des trois que je cite ci dessous
« Double crime dans la rue Bleue », « le spectre de la rue Saint-Jacques », «La faute de l'abbé Richaud » inspirée d'une authentique affaire qui secoua le Marseille de la Belle Époque.
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Bienvenue à Marseille, dans les années 1890. Un sinistre fait divers secoue un quartier bien tranquille - et très respectable. le coupable est rapidement identifié, accablé, jugé, et condamné. Il ne sauve sa tête du couperet de la guillotine que de justice.
Fin de l'histoire ? Non, c'est ici que tout commence. Une lettre anonyme affirme que Louis Coulon n'est pas coupable du meurtre de sa mère adoptive. L'affaire fascine, par ses zones d'ombre, par le lien entre le coupable (il a été jugé deux fois), la victime et la complice présumée, petite bonne simple d'esprit, sévèrement gouvernée par sa maîtresse, abusée par le fils de la maison.
Plus qu'un roman policier, l'énigme de la Blancarde nous donne à voir le Marseille des beaux quartiers, qui jouxte celui des prostituées, soigneusement réglementé (elles n'avaient pas le droit d'en sortir). J'ai pensé au sort d'Angèle, du roman Un de Beaumugnes, adapté au cinéma par Marcel Pagnol. le maquereau que l'on croise ici n'a rien à envier à cette crapule de Louis, le souteneur d'Angèle. L'Eglise joue un rôle cruciale dans cette affaire. Pas encore séparée de l'Etat, elle a la mainmise sur les bonnes oeuvres, et se montre secourable envers les pauvres, les laissés-pour-compte - ignorant superbement les vrais principes de la foi.
Pour enquêter, nous avons Eugène Baruteau, policier intègre, et son neveu, Raoul Signoret, son fils de coeur (lui et sa femme n'ont pas eu d'enfants). Ce dernier est amoureux... ce qui ne l'empêche pas d'accomplir son travail et de se battre pour vivre avec Cécile, la jeune femme dont il est amoureux. Les passages sur leur vie privée sont parfois un tantinet long, mais ils sont nécessaires, car nous retrouverons ce jeune couple dans les enquêtes suivantes. Autant savoir tout de suite de quelle ténacité ils ont dû faire preuve pour être ensemble.
L'énigme de la Blancarde est une plaisante manière de découvrir Marseille.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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. Dernière décennie du XIXème siècle, dans une banlieue marseillaise encore à demi campagnarde ,une vieille dame riche est assassinée . Un coupable évident est arrêté , mais l'évidence est parfois trompeuse en matière d'enquête. Commence une saga judiciaire pleine de rebondissements . A partir de faits réels Jean Contrucci a bâti un solide et classique roman policier . Il y mêle ses connaissances d'historien de la ville , une intrigue policière et les péripéties amoureuses du sympathique héros ,le journaliste Raoul Signoret . Très agréable à lire , on s'y instruit et ,personnellement, j'y retrouve avec bonheur, les expressions « marseillaises » qui ont bercé mon enfance.
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Une plongée dans le Marseille de la toute fin du 19eme siècle par le truchement d'une enquête policière tirée d'un sordide fait divers.
Le roman suit le jeune et fougueux journaliste enquêteur Raoul Signoret dans les méandres d'un meurtre (et du système judiciaire) dont le coupable ne sera jamais réellement identifié et dont les rebondissements, jusqu'à la dernière ligne, laissent finalement l'énigme non resolue (ce dont nous prévient en avant propos l'auteur), ce qui est original pour une fois.
Le style est très descriptif, narratif, parfois de manière inutile (le détail des habits, le trajet effectué...), au détriment de la psychologie des personnages et des contextes sociaux et politiques lourds de l'époque. Les bas-fonds marseillais, assez bien évoqués mais peu développés, auraient pu l'être un peu plus plutôt que de se conclure sur une scène "familiale" qui prête à sourire.
Les personnages sont plutôt falots, limite caricaturaux (le journaliste idéaliste et probe, sa promise volontaire et feministe, le tonton policier, gâteau et simple...) à l'exception d'Adèle, au debut bonne de la victime.
Cette absence d'épaisseur des personnages liée à l'écriture narrative est un peu la limite du livre - on le suit comme un compte-rendu journalistique.
Mais son écriture très fluide et ordonnée rend sa lecture agréable.
L'auteur est amoureux et fin connaisseur de Marseille et de son histoire, et cette passion transpire dans l'oeuvre, la rendant très sympathique. Il n'insiste -judicieusement- pas avec la réputée truculence marseillaise permettant ainsi au roman de ne pas basculer sur une caricature provenciale, mais l' agrémente d'expressions locales que "les français vivant au dessus du 45eme parallèle qui passe par Valence" ne peuvent comprendre.
La bluette sentimentale, naïve, est prétexte à la description des luttes des classes sociales alors prégnantes, tout comme le petit souffle anticlerical qui transparaît dans la plume de Jean Contrucci ; la partie judiciaire permet, discrètement, le rappel de ce qui deviendra dans l'Histoire l'affaire Dreyfus et qui divisa fortement la France alors.
En résumé un livre agréable, non inoubliable, qui permet de passer un bon moment. Je lirai d'autres romans "marseillais" de l'auteur en espérant plus de profondeur des personnage.
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Au hameau de la Blancarde, près de Marseille, le corps sans vie de Mme Magnan est découverte. Son neveu et fils adoptif est tout de suite suspecté, accablé par le témoignage d'une domestique. Raoul Signoret, journaliste au Petit journal tombe quelques années plut tard sur la bonne Adèle qui s'accuse d'être la meurtrière. Quelle est donc la vérité ? Qui ment ? Un roman policier historique qui se situe dans les rues de Marseille, avec sa faune populaire et bourgeoise, et son argot ensoleillé. Sympa.
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Un roman policier, inspiré d'une histoire vraie à la fin du XIXe siècle, plein du soleil marseillais, d'humour, et d'amour. Si, si, c'est possible!
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Premier tome de la série.
J'aime beaucoup la description de l'ambiance de Marseille en cette fin de siècle (on est en 1892). Jean Contrucci a le don de nous y transporter : on s'y croirait vraiment le temps du livre.
J'aime aussi la description de l'époque : assez libre et inconsciente, à l'aube de la modernité.
L'intrigue n'est bien sûr pas celle d'un thriller haletant mais relève davantage de Sherlock Holmes (dont il est fait référence dans le livre ....) : une vieille héritière a été assassinée. le coupable est tout trouvé en la personne de son fils adoptif, condamné aux travaux forcés. Mais est il vraiment coupable ?
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Une vieille rentière assassinée, un coupable rapidement arrêté, les témoignages que reçoit le journaliste Raoul Signoret qui le conduit à trouver le « vrai » coupable ? Tous cela dans un décor marseillais des années 1890.
Un très bon livre, l'auteur utilise le style des nouvellistes de la fin 19émé siècle, Marseille y est décrite de façon remarquable on pourrait croiser César et Pagnol promenant dans une des rues en suivant le héros de ce roman...
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec l'Enigme de la Blancarde?

"Des faits divers réels servant de base au roman, la fin du 19ème siècle et Marseille, sont trois éléments qui ne pouvaient que me convaincre de lire ce livre."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...


"La riche Madame Magnan vient d'être assassinée et les policiers ne tardent pas à arrêter son fils adoptif pour ce meurtre. Mais des zones d'ombre restent à éclaircir et le jeune reporter Raoul Signoret, neveu du commissaire, va mettre son nez dedans."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?


"J'ai adoré toutes les références à Marseille, les descriptions de ce que la ville était à l'époque, la découverte de l'histoire de certains quartiers ou de certains noms de rue. J'ai également apprécié l'emploi parfois d'un vocabulaire typiquement de chez moi et l'humour de l'auteur. Malheureusement, pour ce qui est de l'énigme en elle-même, de l'histoire, des personnages, sans leur trouver de défaut majeur, je n'ai pas particulièrement accroché non plus. C'était une recette un peu fade à mon goût, il manquait l'ingrédient qui fait tout basculer vers le palpitant, le coup de coeur!

Et comment cela s'est-il fini?


"Je lirai avec plaisir la suite de cette série pour entendre encore parler de ma ville ainsi, mais j'espère que la petite étincelle supplémentaire sera cette fois au rendez-vous, sans quoi je ne m'étendrai pas au-delà dans ma découverte de cet auteur!"



Mlle Alice, merci, et à dimanche prochain...
Lien : http://booksaremywonderland...
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