La Compagnie noire poursuit sa route vers Khatovar en affrontant les Maîtres d'Ombres…
Que dire de plus ? A mon sens, pas grand chose puisqu'à l'image de Saisons funestes, l'intrigue d'Elle est les ténèbres est extrêmement lente. Elle s'étend en outre sur environ 700 pages.
Murgen est toujours annaliste. Heureusement, par rapport au volume précédent, il gagne en clarté puisqu'il n'est plus victime du sortilège temporel. En revanche il a encore la faculté de "marcher avec le fantôme", c'est-à-dire d'aller observer des évènements passés et lointains par le biais de l'esprit, le sien ou celui d'une tierce personne. Mais décidément Murgen n'a pas le "charme" de Toubib en tant qu'annaliste. On ne retrouve donc toujours pas la qualité des trois premiers volumes de la série.
Deux petits mots enfin sur l'édition. D'abord il est à noter que le traducteur n'est pas le même que celui des volumes précédents. Il s'agit de
Frank Reichert, qui avait toutefois déjà traduit une oeuvre de science fiction de l'auteur (
Le dragon ne dort jamais). Ensuite, et surtout, L'Atalante a publié ce tome en 2 volumes.
Est-ce à dire qu'il est impossible de relier 700 pages en un seul livre ? J'en doute…