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Un bon cru du bayou
Jeannette, un bled de la Louisianne dévasté par l'ouragan Katrina, au bayou pollué par la marée noire, infesté d'Alligators, de serpents et de maraudeurs en tout genre comme les frères Toup qui gardent bien secrète leur île au loup...et gare à qui s'en approche, de Lipquist un déjanté capitaine crochet qui sonde les marécages à la découverte d'un trésor, de Grimes, un agent d'assurance qui veut obtenir des signatures de tous les ploucs du coin, de Kosgrove et Hanson une drôle de paire d'allumés qui découvrent un petit coin de paradis fumeux et de Wes, jeune gars de 17 ans mal dans sa peau....

Tom Cooper nous immerge dans son bayou peuplée d'hurluberlus, de psychopathes, mais aussi de laborieux pécheurs de crevettes fiers de leur métier.
Une région difficile, hostile, humide dévastée par l'ouragan Katrina qui a laissé des traces indélébiles et dont l'attachant écosystème est peuplé de bêtes sauvages, de crevettiers , de trous du cul...et de pirates.

Les maraudeurs ce sont tous ces portraits marécageux de Cooper qui donnent du cacheton et de l'atmosphère à son roman. Lipquist est un personnage incroyable, roublard, blagueur, drogué aux médocs qui vit son rêve à fond n'en déplaise à sa famille et aux habitants du coin qui le prennent pour un simple d'esprit. Un conseil d'ami, il ne vaut mieux pas se frotter à Victor et à son Alligator.

Les maraudeurs, un roman bien déjanté qui m'a enlisé...dans le bayou.

Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel pour ce bon cru noir.
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Pour paraphraser Trench, l'un des personnages des Maraudeurs, c'est un « sacré putain de bon roman! »

La Louisiane pour cadre, avec même un marque-page offert par l'éditeur pour promouvoir le tourisme dans cette région : eh bien si quelqu'un a encore envie de visiter la région après avoir tourné la dernière page, je me pose des questions! Peu de musique (ou alors elle sort par les oreilles de celui qui l'entend. le bayou , certes, mais peuplé de créatures sauvages et très dangereuses (reptiles, félins, arachnides….). le décor sinistré porte en outre les cicatrices de Katrina, ça c'est pour la terre. Quant à la mer qui est censée pourvoir aux besoins de la population par le biais de la pêche à la crevette, elle est dévastée par la rupture du pipeline de BP. Voilà, voilà.

Alors on oublie le circuit cajun et on se concentre sur l'histoire. Et là c'est du bonheur. Les personnages sont taillés à la serpe, rudes, usés par leur travail qui ne leur permet plus de vivre. On s'attache vite à Lindquist, qui lance avec acharnement de son seul bras valide promène avec lui un détecteur de métaux, à la recherche de doublons d'or du temps des flibustiers.
On suit avec passion les relations complexes de Wes et de son père, on frémit quand les jumeaux psychopathes se pointent dans les parages, prêts à en découdre pour protéger leurs délits, tandis que le couple improbable de losers Hanson et Cosgrove suscite autant la pitié que la raillerie. Et parmi ces résidents de Jeanette, circule un type mandaté par BP pour acheter le silence des sinistrés de la marée noire.

Et c'est en plus très drôle. Humour noir, certes, mais humour quand même. Et si on est loin d'un dépliant touristique, l'auteur capte et restitue une ambiance très particulière, à la fois répulsive et séduisante.

Peu de femmes dans ce récit : elles sont mortes ou parties. Elles sont cependant présentes dans les souvenirs ou dans les espoirs.


Donald Ray Pollock qualifie ce premier roman de « brillant et palpitant » . Je ne l'aurais pas mieux résumé.
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À Jeanette, petite bourgade au sud de la Louisiane, l'on survit tant bien que mal après le passage de Katrina, il y a de cela 5 ans. Pour ajouter à ce malheur, une marée noire pollue la baie de la Barataria, rendant la pêche de la crevette, hier encore principale source de revenus de la plupart des habitants, quasi-nulle. Les crevettes, bien trop petites, ne se vendent plus. Quand certains ont quitté la ville, d'autres pansent encore leurs plaies et font face, vaille que vaille. Comme Wes Trench et son père, crevettier, qui, même après le décès de sa femme emportée par l'ouragan, n'ont pas réussi à quitté Jeanette et sortent tous les jours, à bord du Bayou Sweetheart. Ou Gus Lindquist, manchot en quête de sa prothèse, qui, entre deux antalgiques, traine son détecteur de métaux dans le bayou à la recherche du trésor de Jean Lafitte, célèbre flibustier. Ou encore, Cosgrove et Hanson, deux gars un peu paumés mais débrouillards qui vont faire connaissance lors de travaux d'intérêt généraux et vont se foutre dans des plans foireux. Quant aux jumeaux, Reginald et Victor Toup, eux, ont trouvé un bon filon: faire pousser de la marijuana à perte de vue, en plein coeur des marécages. Grimes, lui, mandaté par la compagnie pétrolière, revient sur ses terres qu'il maudit afin de persuader les familles sinistrées de ne pas porter plainte en échange d'un gros chèque...

Tom Cooper nous emmène dans le vieux sud des États-Unis, plus précisément en Louisiane, où les destins à la dérive, les âmes en peine et les coeurs solitaires s'y croisent. Au coeur de ce bayou, véritable personnage à part entière, l'on fait connaissance avec une galerie de personnages saisissante, haute en couleur et forte. Des magouilleurs en tout genre, des profiteurs ou encore des laissés-pour-compte. Une galerie écorchée et profondément humaine. Dans cette atmosphère à la fois moite, suffocante et caniculaire, Tom Cooper nous offre un roman profondément sombre dans lequel on s'enlise, on étouffe, on suffoque. S'attardant tour à tour sur chaque protagoniste, tissant ainsi une toile intelligente, l'auteur happe le lecteur dès les premières pages. Les descriptions de la Louisiane et du bayou sont d'une grande précision. Entre noirceur, cynisme et humour, un premier roman remarquable et parfaitement maîtrisé.

Merci les Apinel !
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Après Katrina que peut-il bien survenir comme catastrophe? C'est déjà l'apocalypse . Ha mais tiens, si on vous envoyait une petite marée noire ? Alors voici, un petit désastre écologique et économique, ça vous dirait ? Pour voir et vivre le bayou de la Jeannette autrement n'hésitez pas. Tom Cooper maîtrise les mots pour l'ambiance , c'est une narration fluide , des personnages qui nous marquent, un récit d'apprentissage aussi avec le plus sympathique des personnage qui doit côtoyer des psychopathes.
Les Maraudeurs ce sont des hommes (oui pas de femmes dans ce roman, elles sont disparues ou presque) en mode survie. Des pêcheurs de crevettes qui crèvent de faim parce que les eaux du bayou sont noires de pétrole; ce sont des hommes qui tentent de se trouver d'autres modes de vie et qui n'en voient pas finalement. Sortir du bayou ? Partir ? Pour aller où? faire quoi ? le bayou, on l'a dans la peau pour toujours. On y naît et on y meurt.
Un premier roman très réussi.
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Décidément, il ne fait pas bon vivre à Jeanette, Louisiane, à quelques encâblures de la Nouvelle-Orléans. En tout cas, plus depuis que l'ouragan Katrina a dévasté la région en 2005, et encore moins depuis la marée noire causée par l'explosion d'une plateforme pétrolière dans le Golfe du Mexique en 2010, qui prive de travail, et donc de ressources, les pêcheurs de crevettes du coin.

Et encore, s'il n'y avait que le bayou, qui, avec sa chaleur de sauna permanente, humide et étouffante, et sa faune (de plus en plus mazoutée) d'alligators, de serpents et d'araignées venimeux et autres bestioles grouillant dans la terre et dans l'eau, n'est pas exactement le biotope le plus accueillant de la planète. Mais non, dans ces marais oubliés des dieux, il faut encore faire avec, ou plutôt sans, la police corrompue et/ou en état d'ivresse et/ou sous l'emprise de substances illicites. Ce qui a – quand même – un avantage, celui de laisser les coudées franches aux frères Toup, jumeaux sociopathes qui cultivent (presque) tranquillement leur plantation de cannabis sur un îlot perdu dans le bayou, et qui gardent jalousement (pire que des tigresses veillant sur leurs petits) leur monopole incontesté (faute de contestataires suffisamment courageux) sur le trafic de la meilleure marijuana de la région. Les frangins sont aussi, grâce au commerce susmentionné, pratiquement les seuls habitants de la ville à vivre confortablement de leur « travail ». Les autres, pêcheurs de crevettes ou repris de justice, tirent le diable par la queue en tentant (et c'est pas gagné) de rester dignes. Ainsi, Gus Lindquist, pêcheur manchot, un peu givré, qui carbure à l'alcool et aux antalgiques, rêve de découvrir, grâce à son détecteur de métaux, le trésor du pirate français Jean Lafitte. Il y a aussi Wes Trench, 17 ans, qui, depuis la mort de sa mère, a bien du mal à communiquer avec son père, accablé de douleur et de remords, mais qui n'en rêve pas moins de devenir pêcheur, comme lui, et de construire son propre bateau. Les rêves de Hanson et Cosgrove, compères en petite délinquance, sont peut-être moins nobles, mais tout aussi ambitieux, et d'une naïveté malvenue dans ce milieu hostile : devenir riches. Et enfin, il y a Brady Grimes, qui ne rêve à rien sauf à rentrer au plus vite dans sa bonne ville du Nord, moderne et climatisée. Envoyé à Jeanette par la compagnie pétrolière responsable de la marée noire, il est chargé de faire signer un maximum de transactions aux victimes de la pollution : quelques espèces sonnantes et trébuchantes contre la renonciation à toute poursuite judiciaire.

Pas grand monde à sauver, dans ce bayou qui essaie lui-même de ne pas disparaître. Les gens, comme leurs rêves, ont la peau dure, mais certains devront les abandonner (tant les rêves que leur peau, d'ailleurs).

Remarquable premier roman, écrit en courts chapitres centrés à tour de rôle sur un ou deux personnages, « les maraudeurs » fait s'entrecroiser toutes ces vies moralement ou physiquement déglinguées. Bourré d'humour noir et de cynisme, mais rempli aussi d'humanité et d'une tendresse certaine pour quelques-uns des personnages, le roman est porté par une belle écriture fluide et une construction maîtrisée. Qui ne donne pas forcément envie d'aller se balader dans le bayou, mais qui fait déjà piaffer d'impatience en attendant le prochain livre de Tom Cooper.

Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel pour cette épatante découverte.
Lien : http://www.voyagesaufildespa..
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Où on nous parle d'alligators, de prothèse de bras, de trésor de pirate et de pomme Granny Smith...

Un monde d'hommes, de culs terreux des bayous de Louisiane, de pêcheurs de crevettes, exsangues après le passage de Katrina et la marée noire de la compagnie BP dans le Golfe du Mexique. C'est l'Amérique des laissés-pour-compte, ceux vivant de rien dans des marais putrides ou sur des bateaux fatigués, écrasés de chaleur moite, gagnant quelques dollars pour un travail harassant, bidouillant des trafics miséreux ou illicites. Teigneux, têtus, butés, drogués, violents... Tout pour plaire!
Le plus à plaindre (comiquement) est sans doute l'improbable envoyé spécial de la compagnie pétrolière, responsable désigné sur le terrain, pour indemniser à moindre coût les sinistrés de la marée noire. Il en voit vraiment de toutes les couleurs!

Quel bouquin! A la fois brutal et vindicatif mais aussi humoristique et décalé. Et quel dépaysement dans une nature sauvage!
Au delà de la trame narrative réussie, Tom Cooper nous informe en offrant une vision de la belle Louisiane qui donne la gueule de bois et qui sans doute est extrêmement proche de la réalité. le capitalisme sauvage américain est en creux dans cette peinture sociale et l'image romanesque d'une région de plantations et de pêches miraculeuses évaporée devant le désastre écologique de 2010. Un métier traditionnel qui risque de décliner face aux calamités et à la concurrence asiatique, laissant une communauté en perte de valeurs sur le carreau. Sans parler de la fragilité d'un écosystème où les bayous disparaissent peu à peu, conséquence du réchauffement climatique et des interventions de l'industrie pétrolière.

Excellente lecture grâce à Albin Michel et Masse Critique.
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Christophe Mahé chante le bayou, m'ouais.
Tom Cooper écrit le bayou, M'OUUUUAAAIIIS !!!

On connait Burke et sa propension à torcher des incontournables sur le sujet mais Cooper, jamais entendu parler. Ah si, une fois, aux Étonnants Voyageurs, d'où cet impérieux besoin de découvrir l'oeuvre du bonhomme tout de go.

Premier roman ? J'aurais des mains, j'applaudirais !

Pitcher le projet, impossible.
Il suffit d'avoir l'envie de se coltiner une bande de tarés notoires sise in the bayou par avis de gros temps, de par le fait préliminairement évoqué.

Si le récit part régulièrement dans tous les sens, un solide point de repère subsiste, le lyrisme échevelé et outrageusement désinvolte de l'auteur.
Le propos est dramatique, certes, et les péquenots du coin rarement conviés à la fête des voisins, pour peu qu'il en existât une, mais le tout se déguste comme un p'tit bonbon acidulé qui pique un peu les yeux tout en déridant généreusement les zygomatiques à force de situations croquignolesques, fâcheuses, préjudiciables, sans toutefois tutoyer, hélas, les pics de suspense insoutenables de feu Barbara Cartland. Il s'agit ici d'un tout premier roman, ceci expliquant très certainement cela...

Cependant, affinité il y aura, croyez-moi.
Les Maraudeurs vous chopent la rétine d'entrée de jeu, distordant le temps sans avoir l'air d'y toucher, signe d'un très très grand moment de lecture !
PS: une bonne paire de cuissardes pourrait s'avérer utile tout en vous conférant un look des plus distingués.
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Cinq ans après le passage de l'ouragan Katrina, à Jeanette, en Louisiane , rien n'est plus pareil, une marée noire , en 2010 vient polluer les côtes, causée par l'explosion d'une plate forme pétrolière dans le golfe du Mexique , elle prive de ressources les pêcheurs de crevettes , qui vivent de cette activité depuis des générations .
Ceux - ci tentent tant bien que mal de survivre.

Lors de courts chapitres vifs et entraînants l'auteur décrit toute une galerie de personnages: Gus Lindquist , pêcheur manchot ,accro aux anti- douleurs qui parcourt le bayou, naïf et attachant , armé de son fameux détecteur de métaux, cherchant un trésor , Wes, jeune homme confiant dans l'avenir , en rupture avec son père, Hanson et Grove , deux losers , les frères Toup, truands , dealers , à moitié psychopathes , deux silhouettes accolées , ténébreuses , Brady Grimes , un homme appartenant à la machine pétrolière qui harcèle les pauvres pêcheurs qui ont tout perdu pour les dédommager afin d'éviter les poursuites,le shérif , Villanova , plus ou moins corrompu, individus : magouilleurs, profiteurs ou laissés pour compte ...

Des êtres pour la plupart sur le qui- vive , hauts en couleurs .....

Chacun de leur destin se croise avec une noirceur et une violence générant des situations saisissantes , cocasses ou dangereuses , limites ....

L'auteur, rend presque palpable la chaleur lourde , étouffante du bayou ,un personnage à part entière , menaçant et moite, à la végétation touffue , noyé sous les murmures de la faune du marais : alligators , serpents, hérons , pélicans , tortues , sébastes englués de mazout.

Un premier roman noir: au vitriol , palpitant , déjanté , sombre , brûlant , brillant, à l'écriture fluide et efficace où noirceur , cynisme , humour, portraits piquants et inventifs , épatants , parfois très touchants , donnent le ton !
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Voici un bouquin à ne commencer que si l'on s'octroie du temps. Pourquoi ? Parce qu'après environ un quart de lecture, il est impossible à lâcher, plus rien autour n'existe. Louisiane, 5 ans après l'ouragan Katrina avec les conséquences de morts, marée noire, pollution des eaux pour la pêche, etc. Les chapitres sont découpés par plusieurs personnages que l'histoire va lier de par la pêche, le cannabis, l'or, l'argent, la corruption, la galère. Une vision juste de la société d'aujourd'hui avec ses travers. La sensation que l'auteur nous prend par le bras et nous embarque dans le bayou, qu'il connaît bien, pour nous couper de notre monde. Je n'ai pu m'empêcher de souvent pouffer de rire avec des propos inattendus. Bref, ce roman apporte tout ce que la littérature doit nous offrir : des personnages attachants, un dépaysement, des données justes, une construction bien menée. En un mot GENIAL.

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Dans son premier roman, Tom Cooper entraîne le lecteur au milieu de nulle part, presque au bout du monde, dans une baie du sud de la Louisiane où la pêche à la crevette est encore un mode de vie et une tradition familiale.
C'est donc naturellement autour d'un pêcheur pas mal déjanté , Gus Lindquist, que s'articule l'histoire des maraudeurs. Le temps du récit, qui s'étale sur une saison de pêche, son chemin croise celui d'autres paumés qui essaient comme lui de survivre. Tous ces types n'ont pas eu de chance et d'une manière ou d'une autre (plus ou moins légale), chacun d'entre eux cherche un trésor. Celui qui les sortira de la mouise.
Avec cette histoire sombre, parfois violente mais aussi souvent hilarante dans ses dialogues, le roman explore le monde fangeux de la cupidité. C'est une lecture passionnante et surtout dépaysante car elle fait découvrir le monde du bayou, ses crevettiers, sa faune et sa flore à travers les superbes descriptions de son atmosphère si particulière, à la fois enchanteresse et vénéneuse. Tout un écosystème fragile mis en danger par une succession de calamités telles que l'ouragan Katrina puis l'explosion de Deepwater Horizon qui a déversé des millions de litres de pétrole dans le golfe du Mexique...
Alors si vous n'avez pas peur des alligators et autres bêtes dangereuses, des sociopathes armés, des émanations toxiques et de la magie vaudou, laissez vous guider par ce sacré Gus Lindquist au travers des méandres de la baie de la Barataria pour un voyage aussi surprenant que palpitant. Vous ne le regretterez pas !
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