Zodiaque, tome 12 : L'expérience du Poissons

Ce douzième album de la série astrologique de Corbeyran et Cie se présente sous forme d'intrigue policière ( casse fait par un homme invisible, recherche d'une personne disparue) mâtinée de fantastique (avec dieux grecs et rituels obscurs) . On y retrouve dans un second rôle la sulfureuse titulaire du médaillon de la Vierge et l'inévitable rouquine récolteuse des susdits médaillons. le dessin est moyen et le scénario lourdingue (pénibles discours ésotériques) : le titulaire du Poisson s'appelle Salmon (ha !) , nage bien (ah !ah !) et préfère le poisson au restaurant (ah !ah !ah !)

Bon, plantons déjà le décor: je ne suis pas trop fan de bandes dessinées. Je lis principalement les bulles, ne m'attarde que très peu sur les dessins, donc forcément, je dois passer à coté de pas mal de choses...

Il n'empêche que je me suis lancée dans la série des "Zodiaque" avec curiosité, un tome par signe zodiacal, avec chacun un héros représentatif de son signe et du super pouvoir qui va avec, plus un treizième mystérieux tome sur le signe du serpentaire, ça sentait bon l'intrigue-fleuve.

Au final, chacun se lit avec plaisir, certains s'entremêlant avec malice (mais il faut les avoir lu dans la continuité), d'autres étant plus plats.

Rien d'extraordinaire avec cet avant-dernier tome, on attend l'explication finale du prochain...

L'expérience du poisson fait le lien entre plusieurs albums via des personnages et des situations vécues précédemment. Cela s'arrête là pour ce qui est intéressant dans cet album. Il y a deux intrigues dans cette histoire. La première est celle du côté de la police qui aurait pu être passionante mais le passage de la serpentaire gâche l'enquête. La seconde parle de 12 mystérieuses toiles, on explique bien ce qu'elles sont mais ce n'est pas suffisamment développé pour être convainquant. Sans mauvais jeu de mot, le pouvoir du poisson est finalement peu visible.
Graphiquement, Banovic est très fort pour tout ce qui concerne les décors, les paysages. À contrario c'est vraiment pas terrible pour les gros plans comme les visages qui sont parfois déformés d'une case à l'autre.

Avant-dernier tome peu convaincant : où sont les références au signe des Poissons ? Les traits des personnages sont assez médiocres et l'intrigue trop légère : que les policiers reviennent chez les mêmes témoins rajoute une part obsolète et ennuyeuse au récit.
Un héros avec l'invisibilité comme atout, je l'ai deviné dès le début. L'idée des 12 toiles comme les 12 signes est bonne mais aurait pu être approfondie.
Elena Satanik, personnage du tome Vierge, réapparait mais n'a pas un rôle prépondérant dans ce volume : elle se fait voler la vedette par l'auteur d'un livre rare...

Dessins cheap et scénario pseudo fantastique sur une base d'occultisme. Rendez-moi l'Homme invisible de Wells, plutôt que cette enquête policière sur un vol de tableau qui ne mène nulle part.

Le dernier volume de la série (du moins avant le treizième volume, qui clôturera toutes ces histoires).
Un tome sympathique, quoique l'histoire soit particulière, et un peu tirée par les cheveux. Pour ma part, j'ai eu bien du mal à rentrer dans l'histoire, et encore moins à m'émouvoir des rebondissements de l'intrigue.
Une chose est toutefois très réussie : j'ai hâte de découvrir le plan du serpentaire...