Vendetta

n homme supposé mort, un mystérieux trésor, une vengeance implacable... Marie Corelli aurait-elle écrit le pendant gothique du Comte de Monte-Cristo? En tout cas, elle y a ajouté une bonne grosse louche de macabre et de réflexions sur la noirceur de l'âme.

🎩 Au coeur de ce mélodrame, notre héros passe en effet pas mal de temps à se morfondre sur la vilénie du genre humain et surtout, bien sûr, sur celles des femmes, ces créatures fourbes et retorses. Bon évidemment, sa chère et tendre n'a même pas attendu qu'il refroidisse pour batifoler… Ça en fâcherait plus d'un!

🪶 La plume est agréable et la traduction très récente rend la lecture assez fluide. Par contre, c'est longuet et ça pourrait certainement rebuter ceux et celles qui ne sont pas habitués a un style classique. J'avoue que j'ai eu du mal en milieu de roman! Ça reste une lecture intéressante et surtout l'occasion de découvrir Marie Corelli pour la première fois en français!

Sous cette couverture ravissante sa cache une histoire de vengeance qui aurait pu être délectable si elle n'avait pas été aussi profondément, aussi douloureusement misogyne.
Ni l'époque de son écriture ni le genre de son autrice ne peuvent expliquer une si profonde haine des femmes.
C'est avec soulagement que j'ai atteint la dernière page.

Quelle déception !

(Bechdel:
Deux femmes au moins portent un nom: oui
Elles entretiennent au moins un dialogue entre elles: non
Et y discutent d'autre chose que d'un ou des hommes: non.)

Découverte suite au Bookclub, je vous propose aujourd'hui un retour sur le roman Vendetta de Marie Corelli. D'une plume sombre avec une petite dose poétique, elle nous envoie en 1884 où le Comte Fabio Romani, homme brisé, va prendre sa vengeance. Malheureusement, bien que la quatrième me plût fortement, j'ai été mitigée sur cette lecture qui ne m'a finalement pas transportée. Bien que l'intrigue soit très bonne et que les personnages sont très bien travaillés, il m'a manqué quelque chose à cette lecture. Bien que sombre, il faut une centaine de pages pour que le roman commence réellement à offrir l'intrigue aux lecteurs. Bien que la narration soit excellente pour le contexte ainsi que la façon dont Marie Corelli développe la psychologie du personnage, je me suis un peu ennuyée par rapport aux longueurs. Cependant, l'atmosphère un peu sombre et gothique m'a beaucoup plus, tout comme les paysages que l'autrice détaille très bien.  L'intrigue de vengeance entre Fabio et son épouse tient malgré tout en haleine, point positif pour un dénouement prévisible, mais haletant.

L'auteure nous embarque dans un roman gothique qui sera le récit d'une vengeance. Celle de Fabio Romani. Lui qui, après avoir été enterré vivant, va voir son monde s'écrouler tant de terribles vérités lui seront révélées.

Lui qui a toujours été d'une grande bonté, de nature simple et non conflictuelle. Lui qui a toujours été fidèle à ses valeurs et à ses proches. Afin d'accomplir sa vengeance, il devra se parer d'une nouvelle apparence mais aussi modifier certains traits de sa personnalité.

On le sent troubler et un peu perdu au départ mais, rapidement, le mal révélé va nourrir sa soif de vendetta tout en lui conférant une belle assurance. On va le voir changer et s'accomplir dans ce personnage qu'il a choisi d'incarner. Il se réinvente avec doigté et le trésor qu'il a découvert sera d'une grande aide pour construire et mener à bien son plan.

On ne peut que ressentir une profonde empathie pour lui. Surtout qu'il devra encore affronter des obstacles et de lourdes pertes (je n'ai pu retenir ma petite larme). Il devra également mettre de côté son dégout afin d'être au plus près de sa cible.

On est pris par l'intrigue, par l'ambiance de ce récit d'un autre siècle. L'accomplissement prendra du temps mais ne laissera aucune place à l'ennui pour le lecteur. Oui, notre coeur va palpiter.

Un texte écrit par une femme qui met en avant toute la fourberie dont une "dame" peut être capable pour un statut et l'argent, pour tenir entre ses mains un homme fou d'amour.

Une lecture avec laquelle j'ai passé un excellent moment.
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Une lecture marquante de ce début d'année : 𝑉𝑒𝑛𝑑𝑒𝑡𝑡𝑎, un 𝐫𝐨𝐦𝐚𝐧 𝐠𝐨𝐭𝐡𝐢𝐪𝐮𝐞 paru pour la première fois en 1886 !

Une petite pépite est enfin traduite dans notre langue. Pour vous la résumer, je vous propose une 𝐜𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 qui m'a marqué (alors que je ne relève que rarement des extraits de roman) : « Mais quelle sorte de vengeance ? Telle que je l'imaginais, elle devait être unique, raffinée, implacable et absolue. »

Voilà qui est dit, et voilà sur quoi repose l'histoire du Comte Fabio Romani, enterré vivant par erreur suite à une épidémie de choléra. Mais son malheur ne s'arrête pas là, puisqu'en rentrant enfin chez lui, le bonheur de retrouver sa femme s'effondre en un instant, puisqu'il découvre qu'elle entretient une relation de longue date avec son meilleur ami, et qu'aucun d'eux n'est attristé par sa perte…

Le ton est donné. le récit est 𝐩𝐫𝐞𝐧𝐚𝐧𝐭, mené d'une main de maître par l'autrice qui nous propose un point de vue à la première personne. Fabio lui-même nous conte son histoire, mieux encore, il s'adresse parfois au lecteur de temps à autre pour mieux nous imprégner dans son malheur.

On se sent 𝐢𝐧𝐯𝐞𝐬𝐭𝐢, curieux de découvrir quelle sera la teneur de cette vengeance. le récit a quelque chose d'𝐞𝐧𝐯𝐨𝐮𝐭𝐚𝐧𝐭, tout comme la plume de Marie Corelli.

Le cadre italien et les valeurs propres de l'époque et du pays sont très présents (dîners, provocation en duel…) les 𝐜𝐨𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐞́𝐭𝐞́ nous transportent dans l'histoire

J'ai beaucoup aimé ce roman ! J'ai juste noté une petite baisse de régime sur la fin avant que l'histoire ne reparte de plus belle, mais la découverte est allée 𝐚𝐮-𝐝𝐞𝐥𝐚̀ 𝐝𝐞 𝐦𝐞𝐬 𝐞𝐬𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬 !
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A𝖛𝖎𝖘  :

Bon, on est bien d'accord, on ne m'y reprendra plus à acheter un livre pour sa couverture et son résumé car vous l'aurez compris, c'est une déception monumentale….

Je vous en ai parlé en story, ce livre je l'ai acheté car sa dorure m'avait happée et le résumé disait qu'un homme voulait se venger de sa femme et de son meilleur ami après sa résurrection. Sauf que dans ma petite tête, c'était un livre où il y aurait du fantastique alors que non, y'en a absolument pas.

Ce livre a été publié fin 1890, par une autrice qui après un 1er échec, a rencontré du succès avec cette histoire. Alors oui, pour l'époque, le livre devait être révolutionnaire, mais de nos jours, ce n'est qu'une histoire banale de vengeance. 

Je n'enlève rien à l'autrice pour sa plume fluide, pour les questions qu'elle soulève comme “la vengeance en vaut-elle la peine ?” L'ambiance gothique dû au choléra et à la mort est bien présente, mais c'est un récit long et très très lent pour au final, une vengeance que j'ai trouvé naze (je vous ai spoiler en story).

En bref, en 2024, j'arrête de me faire avoir avec mon envie de découvrir des auteurs du siècle dernier

Pépite injustement oubliée du 19eme, c'est incroyable que ce roman noir gothique ne soit traduit qu'aujourd'hui grâce à Eyrolles. Autrice adorée de la reine Victoria ou de Churchill, on comprend pourquoi. J'ai adoré détester la misogynie du personnage principal qui en arrive à haïr et maudir toutes les femmes et voir du vice dans toutes les jeunes filles après avoir été durement trompée par une épouse qu'il idolâtrait naïvement. Sa vengeance orchestrée est un délice à lire, je n'ai pas vu défiler les pages malgré les looongues disgressions du personnage. Je recommande !

Comment ne pas succomber à cette magnifique couverture et à ce résumé très prometteur! Je voulais donc découvrir ce qu'il se cachait derrière cette beauté et ce fut une belle lecture mais j'en attendais un peu plus.
Fabio Romani est un jeune comte qui a une vie plutôt réussie. Riche, bel homme, mari d'une magnifique femme et papa d'une jolie petite fille. Tout n'est que bonheur pour lui.
Mais malheureusement ce dernier est un jour touché par le choléra et est déclaré mort.
Par miracle, il se réveille dans le tombeau familial où il en ressort avec une découverte très inattendue. Pensant que la chance est avec lui, il se fait un plaisir de retourner auprès de sa femme. le choc est énorme lorsqu'il surprend cette dernière dans les bras de son meilleur ami et dont la liaison ne date pas d'aujourd'hui.
Quelle vengeance va-t-il préparer pour les punir?
Le spitch me plaisait beaucoup mais j'ai trouvé tout de même des longueurs à cette histoire. Il a fallut presque 100 pages pour arriver à une révélation qui est très claire dès le départ et j'ai trouvé cela dommage.
Passé cette première partie, la suite est devenue plus intéressante et Fabio a su me montrer qu'il fallait faire preuve de patience pour préparer sa vengeance.
L'homme est impassible, contrôle tout avec minutie pour pouvoir se délecter de sa revanche. le voilà devenu un autre homme après ce qui lui est arrivé et j'ai pris plaisir à le découvrir.
L'atmosphère ici est tout le long du roman légèrement sombre, laissant toujours flotter cet air de vengeance.
Mais pour moi le vrai plus de ce roman est l'écriture qui a été très bien travaillée avec ce petit côté ancien, nous plongeant dans ces années 1880.
Ce fut tout de même une belle découverte malgré ces petits points négatifs

En 1884, à Naples, Fabio est déclaré mort du choléra et enterré vivant.
Valeureux, il se sort de cette situation avec un seul objectif en tête: retrouver sa tant aimée femme et son meilleur ami.
Lorsqu'il arrive près de chez lui, la désillusion est énorme! Il surprend sa femme et son ami ensemble, en plein échange amoureux.
Discret, il se retire sans être vu et s'en va réfléchir et concocter une vengeance qui demande patience et stratégie…

Le style de l'auteure est précis, très travaillé et le langage est totalement adapté à l'époque. Cela nous plonge dans le contexte et lui donne toute sa dimension.

Je suis très vite entrée dans l'histoire malgré les longues descriptions et j'ai été prise par l'intrigue vraiment intéressante. le côté stratège et patient de Fabio est étonnant, cela m'a captivée.

Lire sur cette époque et sur le sujet de la vengeance est une sortie de zone que j'ai appréciée. Cela change des habitudes et amène un plus à notre bagage de lecteur/lectrice!

Naples 1884, une épidémie de choléra décime peu à peu la population.

Le comte Fabio Romani très riche, a épousé Nina, une jeune très belle dont il est follement amoureux et côtoie Guido son meilleur ami depuis des années.

Mais malgré toutes les précautions prises, Fabio va être contaminé par la maladie, laissé pour mort et enterré.rapidement.....vivant. Il va cependant réussir à s'extraire de son caveau et se hâter de retrouver Nina et Guido, mais alors qu'il s'apprête à les rejoindre, il va découvrir que ceux-ci le trompent depuis bien longtemps.

Désespéré, déçu humilié et bafoué, Fabio va n'avoir plus qu'une idée en tête se venger de ces deux êtres qui étaient le plus chers à son coeur et sa vengeance sera terrible.

Un romain noir gothique que j'ai bien apprécié. On suit tout ce que Fabio va mettre en place en place pour arriver à ses fins de façon perfide et comment il va manipuler Nina et Guido.

Ce livre date de 1888 donc l'écriture de l'autrice est très différente de celle d'aujourd'hui, on est dans de la littérature classique. Cela ne m'a pas gêné car c'est un style que j'affectionne pour avoir beaucoup lu d'auteurs classiques.