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EAN : 9782416011085
396 pages
Eyrolles (02/11/2023)
3.76/5   35 notes
Résumé :
1884.
Alors qu’une épidémie de choléra frappe Naples, le comte Fabio Romani est déclaré mort et placé à la hâte dans le caveau familial. Par miracle, le jeune homme survit à la maladie et se réveille dans son cercueil. En s’extrayant du tombeau, il découvre un trésor inestimable, amassé là par le célèbre brigand Carmelo Neri ! Le bonheur de Fabio est complet : il a vaincu la maladie, assuré sa fortune, et il s’apprête à retrouver sa fiancée, la belle et douce... >Voir plus
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n homme supposé mort, un mystérieux trésor, une vengeance implacable... Marie Corelli aurait-elle écrit le pendant gothique du Comte de Monte-Cristo? En tout cas, elle y a ajouté une bonne grosse louche de macabre et de réflexions sur la noirceur de l'âme.

🎩 Au coeur de ce mélodrame, notre héros passe en effet pas mal de temps à se morfondre sur la vilénie du genre humain et surtout, bien sûr, sur celles des femmes, ces créatures fourbes et retorses. Bon évidemment, sa chère et tendre n'a même pas attendu qu'il refroidisse pour batifoler… Ça en fâcherait plus d'un!

🪶 La plume est agréable et la traduction très récente rend la lecture assez fluide. Par contre, c'est longuet et ça pourrait certainement rebuter ceux et celles qui ne sont pas habitués a un style classique. J'avoue que j'ai eu du mal en milieu de roman! Ça reste une lecture intéressante et surtout l'occasion de découvrir Marie Corelli pour la première fois en français!
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•SERVICE PRESSE•

• Titre : "Vendetta"
• Genre : Roman
• Thèmes : littérature gothique, vengeance, trahison, Naples.
• Couverture : Studio Eyrolles
• Éditeur : Eyrolles Romans
• Auteur(e) : Marie Corelli
• Traduction : Sylvie del Cotto
• Note : 5/5

• Citation :
"La haine est aussi peu loquace que l'amour."


• Résumé :
"1884. Alors qu'une épidémie de choléra frappe Naples, le comte Fabio Romani, est déclaré mort et placé à la hâte dans le caveau familial. Par miracle, le jeune homme survit à la maladie et se réveille dans son cercueil. En s'extrayant du tombeau, il découvre un trésor inestimable, amassé là par le célèbre brigand Carmelo Neri ! le bonheur de Fabio est complet : il a vaincu la maladie, assuré sa fortune, et il s'apprête à retrouver sa fiancée, la belle et douce Nina. le choc est donc terrible lorsque le comte découvre que son meilleur ami poursuit une liaison de longue date avec Nina, et qu'aucun d'eux ne pleure sa mort. le coeur brisé, l'honneur bafoué, Fabio décide de prendre sa revanche…"


• Avis :
Magnifique ! Divinement et délicieusement macabre. Une histoire de vengeance faisant écho à l'oeuvre d'Alexandre Dumas : "Le Comte de Monte-Cristo".

La plume de Marie Corelli est grandiose ! Sombre et poétique même lorsqu'elle nous conte cette terrible histoire de vengeance. Ce roman est paru pour la première fois en 1886 et pourtant, il n'a pas pris une ride. La traduction est excellente, ne souffre d'aucune faute, et nous permet d'apprécier cette oeuvre comme il se doit.

Cette oeuvre, on la dévore autant qu'elle nous dévore, la quitter est difficile, l'oublier est impossible. Et cette ambiance, cette aura qui enveloppe chaque mot, nous suit, nous marque, nous hante même après avoir tourné l'ultime page de ce roman.

Tous les personnages qui participent à cette histoire sont parfaitement orchestrés, par moment, j'avais presque l'impression d'être au théâtre. Deux personnages m'ont cependant marqué plus que les autres, il s'agit du Comte Fabio Romani et de Vicenzo. L'un par son désir de vengeance, ardent et dévorant, l'autre pour son amour et sa fidélité sans faille.

Un diamant noir, brillant d'amour, de haine et de trahison.
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Comment ne pas succomber à cette magnifique couverture et à ce résumé très prometteur! Je voulais donc découvrir ce qu'il se cachait derrière cette beauté et ce fut une belle lecture mais j'en attendais un peu plus.
Fabio Romani est un jeune comte qui a une vie plutôt réussie. Riche, bel homme, mari d'une magnifique femme et papa d'une jolie petite fille. Tout n'est que bonheur pour lui.
Mais malheureusement ce dernier est un jour touché par le choléra et est déclaré mort.
Par miracle, il se réveille dans le tombeau familial où il en ressort avec une découverte très inattendue. Pensant que la chance est avec lui, il se fait un plaisir de retourner auprès de sa femme. le choc est énorme lorsqu'il surprend cette dernière dans les bras de son meilleur ami et dont la liaison ne date pas d'aujourd'hui.
Quelle vengeance va-t-il préparer pour les punir?
Le spitch me plaisait beaucoup mais j'ai trouvé tout de même des longueurs à cette histoire. Il a fallut presque 100 pages pour arriver à une révélation qui est très claire dès le départ et j'ai trouvé cela dommage.
Passé cette première partie, la suite est devenue plus intéressante et Fabio a su me montrer qu'il fallait faire preuve de patience pour préparer sa vengeance.
L'homme est impassible, contrôle tout avec minutie pour pouvoir se délecter de sa revanche. le voilà devenu un autre homme après ce qui lui est arrivé et j'ai pris plaisir à le découvrir.
L'atmosphère ici est tout le long du roman légèrement sombre, laissant toujours flotter cet air de vengeance.
Mais pour moi le vrai plus de ce roman est l'écriture qui a été très bien travaillée avec ce petit côté ancien, nous plongeant dans ces années 1880.
Ce fut tout de même une belle découverte malgré ces petits points négatifs
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Je suis mitigée concernant cet ouvrage. Si j'ai adoré le début, j'ai moins aimé une fois qu'il ne restait qu'une centaine de pages à ma lecture avant d'être vraiment saoulée sur les vingt dernières pages.

J'ai d'abord été charmé par la qualité de la traduction et la prose, qui nous ramènent entièrement en 1886, date de publication originale de « Vendetta ». J'attribuais la façon de penser de Fabio, le héros, davantage à la rancoeur puissante envers les femmes développée brusquement en découvrant l'infidélité de son épouse plutôt qu'aux moeurs de l'époque : loin d'être rebutée, j'ai d'abord suivi son histoire avec curiosité et empathie. J'ai trouvé intéressant le style de la narration, la psychologie détaillée du héros et de son cheminement autant mental que physique pour préparer sa vengeance, mais également des paysages et de tous les détails sur l'Italie, des mots en italiens, en passant par le caractère des personnages ou encore les moeurs (autant italiennes que de l'époque). En sommes, il y a plein d'éléments captivants.

Je ne m'attendais pas à être surprise par l'intrigue ou le dénouement de l'histoire (on est sur une histoire de vengeance suite à une tromperie amoureuse d'il y a presque 150 ans, donc bon), et ça a été exactement le cas ; de ce côté là, rien de fou mais pas de déception comme je n'attendais rien d'exceptionnel.

En revanche, le héros et sa mentalité me sont devenus insupportables en me rapprochant de la fin du roman. Il ne vit, mange et respire que pour sa vengeance. Vraiment, on a compris qu'il abhorre les femmes à cause de la trahison, que dis-je, du déshonneur, que lui a causé son épouse ; pas besoin de ressasser tout le temps pendant 400 pages, avec répétitions à foison, à quel point elles sont toutes sans exception ou presque viles et abominables. Si le propos est logique au vu de l'intrigue, il devient redondant, donc fatiguant puis exaspérant. C'est juste un mec trahis par une personne manipulatrice et qui voit les défauts de cette personne sur toutes celles de son sexe, sur fonds de propos bien sexistes de l'époque. Au début, ça va, mais la toute fin a été très dure.

En bref, à lire pour une petite escapade 150 ans dans le passé en Italie mais seulement si vous pensez pouvoir survivre à la rancoeur dégoulinante de haine du héros, haha.
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Voici une lecture un peu particulière pour moi. Non pas que j'ai détesté ce roman, mais j'ai pas vraiment aimé non plus.
Au départ, on suit la vie d'un jeune noble napolitain, Fabio, personnage très solaire de part sa nature enjouée, insouciante et généreuse.
Mais en pleine épidémie de choléra, il est laissé pour mort et enterré vivant.
Son retour à la conscience se fait non sans mal pour lui, mais alors qu'il pense reprendre le cours normal de sa vie, il découvre avec effroi la trahison de son meilleur ami, l'infidélité de sa femme et son manque intérêt flagrant pour leur jeune enfant.
La rancoeur, le besoin de vengeance font basculer Fabio du côté sombre. Il élabore un méthodique et machiavélique stratagème pour assouvir sa vengeance et faire payer ces deux êtres qu'il cherissait le plus.
Pour savoir comment il va s'y prendre, il faut lire le roman.
Sachez qu'ici on plonge dans un univers noir, plutôt gothique. Même si l'histoire passe sous le soleil italien, on se sent pas sa chaleur, sa lumière. Dans cette semi pénombre, l'auteur ne prend pas de pincettes et critique fermement ces femmes, sans coeur et purement intéressées, qui font la chasse aux riches maris. C'est assez vindicatif, à l'instar de la rage qui amine le héros. Même certains usages du royaume britannique en prennent les frais.
La plume de l'auteure est belle, intéressante, ça se lit assez facilement mais j'ai trouvé que qu'il manquait de rythme. Certains passages sont lents, très lents. Mais le suspens nous prend, car on veut savoir de quelle manière Fabio va se venger de sa perfide épouse. Finalement une lecture mitigée pour moi, mais qui peut séduire les amateurs du genre.

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Oui, j'avais aidé au mieux tous ceux qui ne m'avaient pas trahi. Je m'étais acquitté de ma dette envers Vincenzo, juste retour de son affection et de sa loyauté. le reste de ma route était libre. ne me restait plus rien à faire d'autre que l'acte qui réclamait à cor et à cri d'être accompli. La vengeance, tel un fantôme qui attire dans ses filets m'avait guidé pas à pas durant nombre de jours et de mois, longs cycles de souffrance. Mais à présent, elle s'arrêtait, me faisait face, et, avec ses yeux injectés de sang tournées vers mon âme, m'enjoignait de frapper. (p.356)
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J'étais à I'origine, d'une grande vulnérabilité, sans quoi ma femme et mon ami ne m'auraient pas dupé. Mais à présent, la force qui oeuvrait en moi était celle d'un démon. Ma main s'était déjà agrippée à deux vies indignes, et n'avais-je pas fait le serment de ne "jamais faiblir, de ne jamais renoncer" tant que je ne serais pas vengé ? Le ciel et la terre m'étaient témoins que j'avais pris cet engagement qui m'obligeait à aller jusqu'au bout.
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- Ne connaissez-vous pas la légende au sujet de la soudaine survenue d’un silence au beau milieu de réjouissances ? Un ange passe et accorde sa bénédiction.
- Cette histoire est plus ancienne que l’église, observa le chevalier Mancini. C’est une théorie caduque, étant donné que nous avons tous cessé de croire aux anges. À la place, nous les appelons « femmes ».
- Bravo, mon vieux gaillard, s’enflamma le capitaine de Hamal. Je partage votre point de vue, à ceci près que vous pensez que les femmes sont des anges. Je les associe plutôt à des démons. Mais il n’y a qu’un pas entre les deux ?
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Pour citer Clément MAROT, ‘Tout vient à point à qui sait attendre’. La justesse de l’aphorisme tient à deux petits mots : « qui sait ». Tout se réalise pourvu que l’on sache patienter, je le savais. Et j’avais patienté. Ce qui représentait tout pour moi, ma vengeance, finit par venir à moi.
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J’avais pitié de lui alors même que je me réjouissais de le torturer. Il souffrait à présent comme j’avais souffert. Il était dupé comme j’avais été dupé. Et chaque frémissement de son visage crispé et de son corps tourmenté me provoquait de la satisfaction. Chaque instant de sa vie était désormais un tourment.
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Video de Marie Corelli (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marie Corelli
À l'approche d'#Halloween, nous vous dévoilons notre premier roman gothique
Redécouvert et publié à titre posthume, ce roman de Marie Corelli va vous happer dans un tourbillon mêlant vengeance, trahisons, amour et frissons !
À découvrir le 2 novembre en librairie
#eyrollesromans #vendetta #mariecorelli #romangothique #frankenstein 3 j
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