"Quand je suis amoureuse, de toute façon, je ne vois rien. On dirait que je n'ai plus rien dans le crâne. Je ne peux plus réfléchir ni comprendre, ni analyser. Je gobe tout. Je me dégoute de tout gober comme ça mais je n'y peux rien. L'amour, ça m'anesthésie les neurones, ça m'endort les connexions synaptiques. Je me transforme en grosse. Avec un Q.I. de pomme.
Ce n'est pas ma mère qui me posait problème parce que je savais qu'elle ne réaliserait même pas, vu sa tronche et son cerveau qui avait grillé. Elle m'avait oublié. Elle ne savait plus que j'existais.
Et tant mieux, c'était plus facile pour moi.
Non, ce qui me posait vraiment problème, c'est que j'étais puceau. Et ce n'est pas un détail.