L’amour, c’est une chose finie, abolie, périmée comme les sels de nos grands-mères ! Dieu merci, je n’ai pas un cœur fait pour cela… Un collier de misères qui vous prend au cou, voilà comme je conçois l’amour ! Non, il me plaît, c’est tout ce que je lui demande, et c’est déjà beaucoup. Pour baser sa vie sur un sentiment aussi fugitif que l’amour, il faut beaucoup d’innocence ou de stupidité… La Glandière, ton collier de perles !… Voilà des bases qui inspirent confiance, solides et de tout repos !
Elle avait un genre à elle qui lui attirait toutes les sympathies ; cependant, elle n’y attachait d’importance que quand son intérêt était en jeu. Elle considérait la vie comme un don merveilleux que l’on doit exploiter au maximum, et elle était bien résolue à le faire. Peu importaient les moyens, Gloria riait de tout. Elle parlait volontiers du jeu du destin qu’elle était décidée à gagner.
Ma santé n’a jamais été meilleure, mais vous avouerez que, pour une femme de mon âge, la vie qu’on mène ici est assez végétative et qu’il faut avoir pas mal de ressources en soi pour la supporter ! Or, tout finit par s’user, mon endurance, comme les ailes de vos papillons !
Les femmes, ça vous prend des lubies ! C’est une chose que j’aurais jamais pu endurer !
A son âge, il est difficile de renoncer au genre d’existence que l’on s’est choisi.