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EAN : 9782361510084
434 pages
Juste pour lire Editions (09/06/2011)
3.5/5   1 notes
Résumé :
Lili de Chinatown

Cameron Valls, « contractuel » auprès de la Grande Faucheuse, n'apprécie pas du tout qu'on lui fasse le coup du 3ème ou du 4eme tueur, comme à n'importe quel baltringue du genre Lee Harvey Oswald. Il n'aura de cesse de comprendre qui le double sur chacun de ses contrats. D'autant plus que les victimes figurent parmi les plus grosses fortunes de la planète. Et Cameron Valls s'inquiétera vraiment quand il s'apercevra que tout part du C... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Cameron Valls, homme de main de la mort, rencontre des difficultés inattendues dans l'exécution de ses contrats sur la tête de milliardaires, membres de la Fondation des 100. Il en vient à soupçonner Lili la princesse Chizun d'être à l'origine de cette machination.
A l'issue de ce récit speedé sous le signe de la machination, vous ne serez sûr que d'une seule chose : mieux vaut un ticket pour l'enfer qu'un ticket Paris-Shanghai. Me restera de cette lecture un crime original : tué par un largage de canadair c'est pas banal . Hélas, le reste ne m'a pas plus emballé que cela.
Mais ce polar surfant sur les genres devrait pouvoir trouver son public.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Il y avait bien déjà un Chinatown parisien dans le XIIIe arrondissement, le plus important d’Europe même, mais créé dans les années 60 par les descendants des populations indochinoises qui avaient préféré suivre le colon vaincu plutôt que de participer à l’aventure communiste de leurs pays libérés. Rien à voir avec la population du Chinatown bellevillois, née dans la Chine moderne même. Une Chine moderne, mais réconciliée avec sa civilisation millénaire après le temps des humiliations. Une Chine bouffeuse d’hommes, d’espace et d’énergie, un immense corps dévorant qui n’avait qu’une seule crainte : se dévorer lui-même.
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De toute façon, la fille pouvait raconter ce qu’elle voulait. Était-elle bien cette prostituée moyen de gamme qu’elle prétendait être ? Au policier qui l’avait interrogée, elle avait dit qu’on trouvait sa « raison sociale », avec photos, nature et prix des prestations, adresse électronique, sur un de ces sites basés en Suisse. Lucie était entrée sur le site. Et elle ne s’étonna même pas que la page de « Virgin » soit signalée comme inexistante. Elle pouvait bien sûr avoir été juste désactivée, mais par qui ? Lucie n’avait aucun pouvoir légal pour entrer dans les petits secrets du site suisse et les collègues de la BRP (Brigade de répression du proxénétisme) l’enverraient bouler.
Elle ne devait décidément compter que sur ses propres moyens.
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Les agresseurs levèrent alors des battes de base-ball qu’ils abattirent sur tous les éléments Art déco qui faisaient le seul charme de l’endroit. Les lustres au-dessus des tables de billard explosèrent un à un, de même que les appliques murales, les séparations de bois précieux et de verre opaque. Puis les cutters sortirent, réduisirent en charpie les tapis de billard.
Tout cela relevait d’une organisation parfaite. Les agresseurs se mouvaient en se frôlant à peine, n’échangeaient aucune parole. Deux bombes de peinture sortirent des poches et crachèrent leurs particules noires.
Puis, toujours sans un mot, le commando disparut dans l’escalier où le bruit de leurs pas décrut à la façon d’un orage qui s’éloigne.
La scène avait duré à peine une minute.
Chacun se releva, hébété et incrédule, comme si tout Belleville venait d’être secoué par un tremblement de terre. Et c’est vrai que la salle de billard était entièrement dévastée.
Sur les murs on pouvait lire en lettres larges et rondes : « Chinois go home », « Chinatown = mafia ».
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Idriss gara sa voiture en vrac du côté de la place des Fêtes.
C’était bien vrai que le quartier avait changé en l’espace de quelques années. Il n’y avait pas si longtemps, les rues et les commerces avaient les senteurs et les fièvres d’Afrique du Nord. Les islamistes venus des multiples horizons de l’Oumma avaient même un moment considéré Belleville comme une terre de mission et travaillé au corps de débonnaires commerçants kabyles et leurs rejetons, avant de se retrouver confinés dans quelques mosquées obscures et mises sous écoutes. Puis, avec l’irrésistible force d’une eau montante, un nouvel orient avait succédé à l’autre. Chinatown s’était imposé
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À l’angle du boulevard de Belleville et de la rue du même nom, Idriss demanda à sa supérieure de descendre, de l’attendre une petite heure à la Bellevilleuse, le grand café du coin, et surtout de ne pas s’en faire. Lui-même trouvait un peu cavalier de se débarrasser ainsi de sa partenaire et néanmoins supérieure, mais il n’avait pas le choix. Lucie détestait cet air faux-cul qu’il prenait alors quand il lui faisait un petit dans le dos, mais, en serrant les lèvres, elle déboucla sa ceinture, bien décidée à ne poser aucune question. Cependant, avant de claquer la portière, elle fit :
— Je croyais qu’on était une équipe, Idriss.
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