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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Assez surprenant au début, ce bouquin a commencé par me faire rire. Il faut dire que la situation d'Aliette, vierge, fraîchement transformée et invitée à des bacchanales était plutôt savoureuse, d'autant qu'elle use d'un langage fort peu châtié pour une jeune fille.

Mais il y a quelques mais : si la surprise fonctionne à fond pendant les 50 premières pages, j'ai fini par éprouver une certaine lassitude. Trop d' "andouille", de "chipie", d' "alboches", "l'Amerloque" et autres répétitions diverses et variées ont fini par me gaver.
De plus, Aliette devient très vite, beaucoup trop rapidement à mon goût comme toutes les autres héroïnes de ce genre de bouquin, accro au sexe, attirée par les vampires qui lui tournent autour, et tout le temps en train de râler parce qu'on lui colle aux fesses, ce qui est pour le moins contradictoire. Alors qu'en faisant un peu durer la situation (vierge au pays des vampires obsédés) ça aurait pu être tellement original, là c'est tombé plutôt à plat, de mon point de vue.

Bref, si le langage, l'époque et la situation m'ont plutôt diverti au début, j'ai trouvé que sur la durée, c'était finalement assez pénible à lire car bien trop répétitif, un manque d'imagination et de vocabulaire argotique dans le style tout à fait regrettable, et finalement un toutim très convenu dans le genre.

C'est dommage car l'histoire en elle-même est assez intéressante.

Pas aussi bien que je le pensais au début, et je ne lirai probablement pas la suite... Surtout qu'elle doit être écrite avec le même vocabulaire, et là, je dis stop !... pendre
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Ce premier tome de la nouvelle série de Cécilia Correia est sorti le 10 septembre. Je l'ai précommandé, vraiment très tentée d'une part par le résumé et d'autre part, par l'illustration de couverture que je trouve absolument magnifique (je sais, cet argument n'est pas vraiment recevable, mais comme c'est le premier élément visible d'un ouvrage, ça compte quand même !).
Ainsi, lorsque je l'ai reçu lundi dernier, j'étais très pressée de finir ma journée de formation pour pouvoir m'y plonger… et finalement, je dois avouer que je suis un peu déçue. J'ai certes passé un moment assez agréable (j'ai même ri plusieurs fois), mais j'ai trouvé quelques défauts qui m'ont chagrinée…

Commençons par les plus grandes (enfin la plus grande, puisqu'il n'y en a véritablement qu'une) déceptions pour terminer sur le plus positif.
Si ce livre m'a attirée, c'est essentiellement grâce à l'annonce du contexte : Paris au printemps 1942 (j'espère que je ne dis pas de bêtise avec la date). Vous n'êtes pas sans savoir qu'à cette époque, la Seconde Guerre Mondiale fait rage et que la capitale est sous l'occupation allemande (je pense qu'on est nombreux à se « souvenir » de la rafle du Vélodrome d'Hiver en juillet de cette année-là). Bref, pour faire court : l'environnement est intéressant, riche et carrément original s'il est lié aux histoires de vampires (enfin, il me semble). J'en attendais donc énormément et j'ai été très désappointée lorsque j'ai constaté qu'à part la mention du couvre-feu et des quelques allemands faisant leur ronde dans les rues, il n'y avait pas grand-chose sur le sujet… mais quel dommage !!! Je ne m'attendais pas à de longues descriptions de la vie des parisiens en 1942, mais au moins à une atmosphère inhérente à cette époque, et je ne l'ai pas trouvée. Je sais que le but d'un livre du genre n'est pas de faire un exposé sur des faits historiques (des essais sont écrits dans ce but et font très bien l'affaire) mais ce que j'aime dans cette masse de livres Imaginaire, ce qui me fait me dire « tiens, celui-là, il sort du lot » (et ce n'est pas évident, vu le flux de publications mensuelles…), c'est ce travail sur le contexte. J'espère que le deuxième tome sera un peu plus développé de ce côté-là (même si j'ai bien compris que le but de l'auteure n'était pas de nous pondre un guide touristique) car je me répète, mais ce serait vraiment dommage de ne pas profiter de l'originalité et de la richesse liées à cet environnement précis.

Dans ce Paname occupé, les vampires continuent leurs petites affaires et doivent échapper aux chasseurs… comme Aliette ! Alors cette demoiselle, qui endossera bientôt le chapeau des Catherinette (c'est-à-dire qu'elle approche dangereusement des 25 ans et n'est toujours pas mariée…), est un tout petit bout de femme qui a ce qu'il faut là où il faut, et surtout une grande « gueule ». J'aime assez les héroïnes qui ont de la répartie - tant que ça ne tombe pas dans le vulgaire - et je souris souvent aux scènes que cela peut entraîner ; mais j'aime aussi quand ces demoiselles savent se poser deux minutes sans l'ouvrir. Et c'est ce que je peux reprocher un peu à Aliette : elle est toujours dans la répartie bien sentie, toujours dans l'humour un peu poussé et c'est parfois trop. Alors oui, j'ai ri plusieurs fois (j'ai éclaté de rire quand elle donne son nom - gros lapsus - à Sytry) même si, il faut l'avouer, l'humour n'est pas toujours des plus fins, mais sur la fin, je commençais à faire une légère overdose. Un peu de répartie et d'humour c'est très bien, tout le temps c'est too much. J'ai tout de même pris plaisir à suivre les aventures de la jeune femme - qui a une peur bleue des vampires alors qu'elle est censée les chasser - et je sais que je prendrai également plaisir à la retrouver dans le tome suivant… mais Aliette ne sera pas une héroïne inoubliable ni même une héroïne-meilleure amie.
Concernant les deux vampires mâles qui lui tournent autour… Lawrence, qu'elle prend plaisir à surnommer « l'Amerloque » ou « Andouille » (ravissants comme mots doux, n'est-ce pas ?) m'a semblé trop effacé. C'est bien simple, à mon sens, il n'est utile qu'aux scènes de sexe et pour offrir un rival à l'autre vampire… un peu comme la potiche de service. Ses interventions ne sont pas marquantes et sa personnalité ne m'a absolument pas intriguée. Dommage. Quant à Sytry, l'autre prétendant, il a déjà plus de « chien ». Artiste rebelle et torturé au passé de Don Juan, il semble avoir plus de profondeur que le précédent et son attachement à Aliette (mais pas que… mais je ne vous en dis pas plus !) m'intrigue déjà bien davantage ! Je ne suis pas sûre d'être très surprise par ce qui se cache derrière ce beau spécimen, mais j'ai quand même envie d'en apprendre plus dans le tome suivant.
Les personnages secondaires sont assez nombreux : la famille d'Aliette, les vampires de la capitale… et sont, dans l'ensemble, bien « croqués ». le grand méchant - Abaddon - m'a paru très crédible et bien mis en scène, ses sbires également (même si certains sont vraiment plus que secondaires). le père et le frère de l'héroïne sont comme je les imaginais, je n'ai pas été déçue. Seule un personnage féminin me semble un peu trop caricatural et aurait mérité un peu plus de profondeur : Roseline. En lisant les premières pages et en découvrant sa « relation » assez « privilégiée » avec Lawrence, je croyais qu'elle aurait, sinon un rôle important, au moins une place de choix et une personnalité travaillée. J'ai trouvé son comportement parfois assez incohérent mais peut-être me surprendra-t-elle par la suite ?

Cécilia Correia a fait le choix de mettre en scène tout ce beau monde dans une sorte « d'intrigue policière ». Quelqu'un tente (et y parvient plutôt bien !) de tuer des vampires de la capitale… mais qui et dans quel but ? Cet aspect du livre m'a plu. J'ai tourné les pages sans problème pour découvrir les réponses à mes questions et j'ai été assez surprise par certaines révélations, dans la dernière partie du texte. Ce n'est pas extraordinaire original, mais ça fonctionne bien. Il y a juste un élément ou deux qui m'ont paru assez évidents (la cachette de l'objet recherché, par exemple), mais ça n'entache pas le suspense et le plaisir de la découverte.
Outre l'intrigue, j'ai également apprécié la « mythologie vampirique » mise en place par l'auteure. Les vampires sont de vrais « méchants » puisqu'ils descendent tout droit de Satan. On apprend au fil des pages que certains sont plus « anciens » que d'autres et qu'il existe deux « ordres » différents. Il semble que Cécilia Correia souhaite s'attarder sur le thème de « l'âme » et je pense que ça peut être très intéressant. On ne sait pas encore beaucoup de choses sur l'ensemble (des loups-garous vivent aussi dans la capitale) mais les bases me paraissent solides et pleines de promesses… affaire à suivre !

Après tout ce blabla sur le fond, terminons par quelques mots sur la forme. le style de Cécilia Correia est plutôt fluide et très rythmé. La lecture est donc aisée et agréable. Elle utilise les temps du passé pour son récit (alléluia !) et y introduit quelques passages « en direct » au présent (les pensées de l'héroïne). C'est une bonne idée qui rythme encore plus le texte, mais c'est parfois un peu maladroit (ça dépend le moment). L'ensemble est à la première personne du singulier ce qui permettra à beaucoup de lectrices de s'identifier davantage à l'héroïne et de vivre ses aventures pleinement. de mon côté, je n'ai pas eu de « fusion » avec Aliette, mais j'ai apprécié le fait de découvrir l'histoire de son point de vue.
Je finirai par une question que je me suis posée assez rapidement lors de ma lecture de ce premier tome. Nous sommes en 1942, en France. Aliette n'est pas issue de la haute société mais est tout de même une jeune fille pas trop « m al élevée » (même si elle précise en introduction, qu'elle est une « gosse de Paname »). J'ai donc été déstabilisée, parfois, par ses interventions orales un peu brutes de décoffrage (un peu too much). Je ne sais pas comment on s'exprimait à l'époque, mais il me semble qu'il y a un petit écart entre la forme et le fond, même si Cécilia Correia tente régulièrement d'utiliser des termes aujourd'hui un peu désuets. C'est un petit détail qui m'a traversé l'esprit, pas un « défaut » mais une véritable interrogation. Si vous avez un avis sur la question, n'hésitez pas à me le donner !


J'attendais ce premier tome impatiemment mais quelques éléments ont entaché mon enthousiasme : un contexte trop pauvre, une héroïne parfois un peu lourde, un vampire trop inutile… Malgré tout, j'ai ri plusieurs fois et ai pris plaisir à suivre cette « enquête » dans un Paris envahi par des vampires qui sont loin, je pense, de m'avoir tout révélé sur leur nature…
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Ce livre est plutôt sympa mais parfois, cela ne suffit pas. Il y a quelques problèmes d'écriture qui auraient pu facilement être résolus avec une bonne relecture. Il y a aussi un côté très moderne dans les dialogues alors que l'action se passe en pleine Seconde Guerre Mondiale. C'est assez perturbant.
Concernant Aliette, j'ai eu du mal parce qu'elle est pleine de contradictions. Elle est très peureuse mais en même temps, elle a un caractère et un franc-parler qui ne correspondent pas à cette facette de sa personnalité. Elle est sympa mais elle a un côté inachevé.
Il y a un gros point positif dans ce texte, c'est la revisite du mythe vampirique. On s'éloigne de ce que l'on connaît tout en restant attaché aux principales valeurs des vampires. Après, je dois avouer qu'ils n'ont pas grand chose de terrifiant.
Lien : http://chroniquesmerveilleus..
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Paris, printemps 1942, nous sommes sous l'Occupation, époque à laquelle se déroule l'intrigue. Cela pouvait être intéressant mais l'autrice ne tire hélas pas parti du contexte historique, mis à part une ronde de patrouille allemande au tout début du roman et une rencontre dans une église lors de la montée du suspense en deuxième partie du roman, le lecteur qui a cru se retrouver plongé au coeur de la Seconde Guerre Mondiale en est pour ses frais...
J'ai encore moins aimé l'héroïne. Son physique agréable, (Aliette est plutôt jolie et bien faite) ne pallie pas son manque d'éducation, sa manière de qualifier Lawrence "d'andouille" ou "d'Amerloque", (Lawrence Lawford est le personnage masculin important de l'histoire dont Aliette fera la connaissance dès le début du roman), manque totalement de grâce.

Je déteste les héroïnes pleines de gouaille, j'imagine que l'auteur a voulu imiter le style et la répartie d'Arletty dans le film "Hôtel du Nord" de Marcel Carné, mais c'est râté. Aliette Renoir n'est pas Arletty, La réplique "Atmosphère ? Atmosphère ?" est un peu compliquée pour elle, Aliette est juste fatigante car son humour bas de gamme beaucoup trop poussé ne fait absolument pas rire la lectrice que je suis. le langage titi parisien des années 40 est, dans ce roman, complètement désuet, maladroitement employé et plutôt lourd.
Idem pour Lawrence qui qualifie Aliette de "chipie" à chaque chapitre. Bref, trop de termes comme "Alboches", trop d'andouille, trop d'Amerloque, trop de "vieux schnoque", trop de Paname aussi, trop de "sale chipie", au bout d'un moment, les répétitions, ça lasse...

Nous sommes donc à "Paname" comme dit Aliette, notre héroïne va se retrouver mêlée à un meurtre chez les vampires de la Capitale, créatures qui doivent échapper aux Chasseurs dont Aliette fait partie. La voilà donc entraînée dans les palaces et le Paris souterrain, dans la secte d'Abaddon où elle fait la connaissance de Sytry, un prince artiste qui n'est pas insensible à ses charmes, tout comme Lawrence... L'intrigue est plutôt bien amenée, surtout en seconde partie de roman où le suspense est agréable à suivre, malgré des dialogues un peu creux par moments. Les secrets et les trahisons ne manquent pas et les personnages secondaires, pourtant nombreux, sont bien ébauchés. J'ai bien aimé ce coté de ma lecture, sans oublier la "mythologie" vampirique bien pensée et adroitement élaborée.

Par contre, le tome 2 est certainement écrit avec le même vocabulaire redondant, je vais donc faire l'impasse sur cette série et m'arrêter à la lecture du tome 1 malgré la promesse d'enquêtes à venir et la fluidité de la plume plutôt agréable à lire, sans être exceptionnelle.
Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
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Un énième roman mettant en scène des vampires et une chasseuse . Au premier abord, l'idée semble commune et sans intérêt. Et là, on se plonge dans la lecture et l'on va de surprise en surprise.

Tout d'abord, les stéréotypes attendus sont balayés sans concessions avec une chasseuse de vampire pleutre comme pas possible et, qui trouve moyen de devenir vampire non pas suite au combat avec l'un d'eux ... non ... elle devient vampire de façon complètement idiote et digne d'elle : elle courrait avec un pieu dans la main et s'est blessé à mort en chutant par terre :LolLolLolLol:. Comme mort idiote et drôle, il n'y a pas pire. Les vampires sont ici des êtres sans super forces capables de terrasser les humains, de voler ou que sais-je... ils ont certes des pouvoirs, mais sont bien obligés de courir pour fuir.

Venons au récit avec son cadre historique du Paris de la Seconde Guerre mondiale. Les lieux, les ambiances sont magnifiquement bien décrits sans pour autant être trop ostentatoires. le ton du récit apporte une fraîcheur d'étonnante avec des répliques de la part d'Aliette toujours cinglante et de bon ton (quand elle appelle Lawrence, son créateur, Andouille à tout va ; ou bien, quand elle doute de la virilité de Vydry ). Ajouté à cela que le personnage s'adresse par moment au lecteur, cela apporte vraiment un plus . Nous avons certes une chasseuse de vampire peureuse, mais une vraie peste quand il s'agit de répliquer ou de donner son avis. de même, notre héroïne n'est pas comme dans la plupart des romans du genre suiveuse... mais là, elle est instigatrice dans les actions, ce qui parfois la conduit aux ennuis.

Petit bémol comme à chaque fois avec ce genre de récit : la manie qu'ont les auteurs de faire des vampires des êtres obnubilés par le sexe. Mais bon, il faut bien satisfaire les attentes des lectrices qui adorent les histoires d'amour de ce genre.

Un bon roman de bit-lit plus aboutit que certains livres de la saga Nocturne d'Harlequin. le trio principal que forme Aliette – Lawrence et Vydry sont sympathiques... ajouté à cela le père d'Aliette ainsi que son frère Vincent (tous deux chasseurs de vampires), cela donne de belles perspectives pour les prochains tomes. Les dîners de famille doivent être musclés.
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Aliette Renoir est une jeune fille du Paris occupé par les allemands. Son père n'est autre que le plus célèbre des chasseurs de vampire. Il tente tant bien que mal d'apprendre le métier à sa fille. Mais manque de pot, voilà qu'Aliette se fait mordre par un membre de ses redoutables ennemis. Elle se retrouve donc introduite dans une des communautés de vampires : la secte d'Abaddon. Elle va découvrir ses codes, ses membres, ses dirigeants, leur façon de vivre mais aussi les complots qui s'y trament.

Entre quiproquos, trahisons et révélations, l'auteure ne nous laisse aucun répit. le récit est traité à la manière d'une enquête policière. C'est intelligent et original pour ce genre littéraire. Pour moi, les gros plus de ce premier tome sont les personnages, le monde crée par l'auteure, l'humour à toutes les pages et l'écriture fluide de Cécilia Correia. Elle sait nous mener sur de fausses pistes et nous faire soupçonner à tort certains personnages. Ce roman est très agréable et facile à lire. On passe sans problème un bon moment. Les personnages sont intéressants et assez attachants. Même si parfois Aliette est un peu naïve (même pour l'époque) et accepte un peu trop facilement sa nouvelle condition. En effet, elle est censée avoir été élevée dans une famille où la haine des vampires est quotidienne.

Cependant, quelques points négatifs ont gêné ma lecture. le contexte de l'occupation de Paris par les nazis n'est, à mon avis, pas assez exploitée. Pour l'instant c'est plus une toile de fond qui a très peu d'influence sur l'histoire. Les SS sont mentionnés ainsi que des femmes et enfants en partance pour Auschwitz. Mais ceci n'a aucune incidence et semble souvent malvenu. Parfois le sexe ou les allusions coquines sont un peu trop présents et n'apportent pas forcément plus de croustillant que ça.

Un avis en demi-teinte pour ce premier tome des Aventures d'Aliette Renoir. Je tiens à préciser qu'il s'agit d'un bon divertissement mais sans grande nouveauté. Je lirais la suite car je me suis attachée aux personnages principaux, j'ai apprécié le traitement du récit sous forme d'enquête policière et qu'apparemment l'auteure met davantage en avant le contexte de la seconde guerre mondiale dans le second opus Dans l'ombre du roi.

Merci aux éditions Rebelle pour l'acquisition de ce livre. Je vous recommande vivement leur publication.
Lien : http://netherfieldpark.wordp..
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Rien ne va plus au royaume parisien des vampires; complots, trahisons, vengeance... Que vient faire une chasseuse de vampires dans le décor? Sera-t-elle à la hauteur de sa réputation? En gros cette histoire est bien menée et originale dans la mesure où la majeure partie de l'histoire se passe au sein des clans ennemis de vampires, bien qu'on ne sache pas trop qui est dans quel clan. Les allusions sexuelles sont drôles au départ, mais on insiste tellement que ça devient lourd. C'est le ton de la narratrice, qui n'a pas la langue dans sa poche, c'est le moins qu'on puisse dire, qui fait le charme de cette lecture qui, autrement, n'a rien de bien remarquable. Une suite existe, vais-je y aller? Pas certain, mais pas impossible..
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N'ayant pas de livre avec moi, j'ai pioché dans mon stock d'ebooks et c'est sur Aliette Renoir que mon choix s'est porté. Et puis ça faisait longtemps que je n'avais pas lu une histoire d'humaine devenue vampire.

Aliette est une héroïne qui ressemble assez aux autres du genre : elle a une grande gueule et elle attire la moitié des mâles qui s'approchent d'elle. Je crois que le tableau aurait été complet si elle avait eu une parfaite maîtrise des armes. Heureusement pour moi que ce n'est pas le cas sinon je n'aurais pas pu aller au bout du roman. J'en ai tellement vu des héroïnes comme ça, qui se retrouve au centre d'un triangle amoureux... de plus j'aime assez les femmes qui n'ont pas leur langue dans leur poche mais j'aime encore plus quand elles savent se taire. Ce n'est pas le cas d'Aliette qui finit par en devenir agaçante. Mais il y a quand même un triangle amoureux (ça aurait été trop beau)... Je n'en parle pas, je n'ai pas envie de m'énerver toute seule....

En ce qui concerne les autres personnages, nous avons la dinde écervelée typique qui mériterait un meilleur rôle, le vampire qu'on aime beaucoup mais qui s'efface au profit de l'héroïne, un prétendant absolument pas convaincant et un méchant plutôt pas mal Dans l'ensemble c'est plutôt sympa comme entourage mais aucun ne me restera vraiment en mémoire.

Le style de l'auteure est parfois maladroit, surtout dans les dialogues, mais c'est globalement bien écrit et la lecture a été agréable. le point fort de ce roman reste l'enquête, malgré les scènes assez chaudes qui ponctuent l'histoire et qui m'ont vite lassée. Franchement, j'ai trouvé le mystère qui entoure Aliette très intéressant. J'ai vite compris deux au trois choses mais d'autres ont été de vraies surprises.

En résumé, c'était une lecture assez sympathique mais sans plus et je ne me jetterai pas sur la suite.
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Dès la fin du premier chapitre, et pour cause!, j'ai été embarquée par Aliette! Je me suis dit : ça commence bien et je ne m'y attendais pas du tout!
Voici l'histoire d'une chasseuse de vampires peu commune!
J'ai beaucoup aimé le caractère bien trempé d'Aliette mais j'ai moins aimé son langage fleuri. Je m'y suis habituée mais j'ai trouvé ça un peu déroutant au début.
Je lirai la suite des aventures d'Aliette avec plaisir.
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Après avoir beaucoup entendu parler de ce livre, j'avais vraiment envie de le découvrir moi aussi.
Ne lisant pas beaucoup de Bit-lit, j'ai surtout été attirée par le choix du contexte de l'histoire par l'auteure. Apprendre que la France, en plus d'être occupée par les Allemands pendant la Seconde guerre mondiale, était également envahit par les vampires et autres créatures malfaisantes et se dire que les « Alboches » (comme les nomme Aliette) toléraient ces « suppôts de Satan » a vraiment piqué ma curiosité.
Autre fait intéressant, nous avons ici une chasseuse de vampires assez particulière, bien différente de ce que l'on peut voir dans les séries célèbres. Aliette Renoir, aux côtés de son père et de son frère, d'illustres chasseurs de vampires, fait pâle figure. Ici pas de jeune femme sanguinaire qui dérouille du vampire en un tour de bras ! Aliette c'est plutôt Sami dans Scoubidou, vous voyez… ? Elle n'a qu'une solution d'attaque… la FUITE !! C'est très rafraîchissant de voir une héroïne ma foi très proche de nous, qui se tétanise avec la peur et est aussi maladroite qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine. du coup j'ai trouvé cette approche assez sympa.
Mais paradoxalement, alors que le début de l'histoire va très vite et que les évènements s'enchaînent rapidement, je me suis ennuyé. Les états d'âme d'Aliette m'ont laissé indifférente, et sa façon de parler, son langage m'ont irrité pendant tout le livre ! Alors je sais que Cécilia Correia a voulu donner à son héroïne un caractère plutôt fantasque avec cette touche parisienne, une façon de s'exprimer très « titi parisien », mais pour moi cela ne colle pas trop au personnage d'Aliette. Les expressions argotiques d'Aliette font sourire au début mais au bout d'un moment j'ai trouvé qu'il y en avait trop. le personnage en devient presque vulgaire, mais au mauvais sens du terme.
Alors oui peut être que certains vont me sauter au coup, mais Aliette moi elle m'a « fatigué le ciboulot » pour parler comme elle. Pour moi, le personnage important de l'histoire, celui qui a attiré mon attention, celui qui était au centre de ma lecture… c'est Sytry ! Incarnant le vampire énigmatique, dangereux, à qui il ne faut pas se frotter, il est entre tout à fait dans les critères des héros que j'affectionne. Aliette d'ailleurs ne s'y trompe pas non plus puisqu'elle va se sentir attiré par lui sans savoir pourquoi et comprendre qu'il cache un passé qui l'implique elle directement. Mais je ne vous en dit pas plus…
L'autre personnage masculin important de l'histoire, c'est Lawrence, le « créateur » d'Aliette la vampire. C'est lui qui va se charger d'introduire Aliette dans ce nouveau monde qu'elle combattait jusqu'à maintenant. Entre protecteur et charmeur, Aliette va trouver en lui quelqu'un sur qui on peut compter et qui ne la laisse pas du tout indifférente non plus. Et oui, nous voilà parti pour un triangle amoureux !! Et ce n'est pas du tout le genre que j'affectionne dans les histoires d'amour, avec cette ambivalence permanente entre deux héros que l'on ne sait pas départager, mais cette fois-ci cela ne me pose pas particulièrement de problème car mon choix est bel et bien fait !!
Mais pour moi le plus de cette histoire c'est avant tout l'intrigue. Cécilia Correia a su mêler histoire vampirique et enquête policière à merveille. Nous avons donc une immersion dans le monde des vampires qui s'apparente ici à une secte, avec un roi (Abaddon) au caractère despotique qui prépare un plan des plus… satanique. Autour de lui plusieurs « castes » de vampires, dont chacun à un rôle particulier, et mélangé à tout ça des humains qui « fricottent » avec les vampires et qui peuvent même leur servir de repas moyennant finance ! Et il y a aussi une énigme à découvrir, à la manière d'une d'enquête policière avec des meurtres, des disparitions et tout cela sur fond de trahison et de secrets.
Alors pour résumé, au risque de me faire lancer des cailloux, je ne suis pas spécialement fan du personnage d'Aliette, j'espère même qu'elle va évoluer dans le second tome. Mon personnage fétiche est Sytry et je serai heureuse d'en découvrir bien plus sur lui ! Les expressions colorées d'Aliette sont trop nombreuses et alourdissent un peu la lecture. Mais mêler Seconde guerre mondiale et vampires était une très bonne idée et j'espère que le « petit commerce » d'Aliette et Lawrence nous apportera plein d'histoires originales !
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