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Les aventures d’Aliette Renoir tome 1 sur 1
EAN : 9782365380195
303 pages
Rebelle Editions (10/09/2012)
3.87/5   121 notes
Résumé :
En arrivant à Paname, les Allemands s’étaient rendu compte qu’une menace plus dangereuse qu’eux sévissait déjà. Alors, en accord avec leurs autorités, ils laissèrent ma famille, les Renoir, continuer leurs petites affaires. Je vais vous dire : cela aurait été plus simple si j’avais dû zigouiller des rongeurs et encore… j’en avais horreur. Bon, je ne vais pas vous mentir plus longtemps, je déteste toutes les bestioles, qu’importe l’espèce animale. Sauf que la plus te... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (65) Voir plus Ajouter une critique
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Livre lu dans le cadre du challenge ABC 2014-2015.

Livre découvert par le biais de critiques positives sur Babelio. J'ai du attendre un peu pour l'acheter car étant peu connu, on ne le trouvait qu'à prix éditeur. le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'est resté que peu de temps dans ma PAL après son achat. Et j'ai bien fait car c'est un vrai petit bijou, le lire fait un bien fou !! Que je vous explique maintenant pourquoi !!

En premier lieu, le personnage principal, Aliette Renoir. Elle est peureuse comme pas deux mais a un franc parler et c'est une grande gueule (« Même pas peur »). Elle répond au tac au tac quelque soit son interlocuteur, ce qui lui doit donc quelques embrouilles. C'est vraiment un personnage féminin comme je les aime, consciente de ses défauts et de ses trouilles mais qui ne s'en laisse pas conter par les hommes ou par qui que soit d'autre. Un vrai bien-être à elle seule !!

En 2ème lieu, l'écriture de l'auteur. Celle-ci étant française, elle s'en donne à coeur joie, et nous avec, pour faire causer Aliette avec un franc parler bien de chez nous et avec tous les synonymes disponibles (quenottes, menottes, petons...). Les premières pages, je ne passais pas 5 min sans pouffer de rire tellement les jeux de mots étaient grandioses. D'ailleurs, passer les 50 premières pages, je me suis commandée le tome 2 pour continuer à suivre Aliette et son petit caractère. Malheureusement pour moi, je n'ai pu trouver le tome 2 moins cher que le prix éditeur, j'ai au moins évité de payer des frais de port en plus. L'auteur nous a également créé un petit univers bien sympathique que nous découvrons en même temps qu'Aliette au gré de ses pérégrinations au sein de sa nouvelle famille.

Et en dernier lieu, l'histoire. Celle-ci est un subtil mélange entre complot, passion et trahison avec une pointe d'humour. Cette série me fait donc penser à Merry Gentry : policier + parties de jambes en l'air + personnage féminin haut en couleur. Tout pour me plaire donc !! Par ailleurs, Aliette évolue dans le monde des vampires de son vivant et après sa « non-mort » puisque pour la sauver d'une mort certaine, Lawrence, son créateur, la transforme en vampire. Elle va ainsi apprendre les us et coutumes de ceux-ci de gré ou de force, bien différents de ceux inculqués par son paternel, chasseur de vampires. Ah oui, j'avais oublié de préciser, Aliette est une grande peureuse et de son vivant, elle était pourtant chasseuse de vampires. Allez savoir comment ?!

Petit bémol néanmoins pour le correcteur, un peu trop de fautes à mon goût par rapport au prix du bouquin (18€) et ce sont surtout des fautes d'inattention, ce sont celles qui me font le plus râler... Je n'ai répertorié que 6 fautes en 300 pages mais bon... Jugez par vous-mêmes : vites, reprochant pour rapprochant, « à faire » pour affaire, si vous ne pausez pas..., d'un d'énorme chien, laisse là... le correcteur coûte-t-il trop cher ?

Comme vous l'aurez compris, malgré les imperfections dues à la correction, ce tome est un petit bijou et donc un gros coup de coeur pour ma part. Ce livre a tout pour plaire : histoire entre romance et policier, personnage haut en couleur (il n'y a pas qu'Aliette heureusement) et l'écriture très agréable de l'auteur ainsi que son imagination nous transportant à Paris dans les années 40 pendant l'occupation de la ville par les allemands et entourés de vampires et d'autres créatures féeriques. J'espère qu'on rencontrera un peu plus celles-ci dans le prochain tome. J'ai très apprécié l'humour de l'auteur et j'en redemande !! Par ailleurs, la couverture de ce tome est juste superbe et correspond bien à l'histoire. Je vais de ce pas lire le second tome.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Ce premier tome de la nouvelle série de Cécilia Correia est sorti le 10 septembre. Je l'ai précommandé, vraiment très tentée d'une part par le résumé et d'autre part, par l'illustration de couverture que je trouve absolument magnifique (je sais, cet argument n'est pas vraiment recevable, mais comme c'est le premier élément visible d'un ouvrage, ça compte quand même !).
Ainsi, lorsque je l'ai reçu lundi dernier, j'étais très pressée de finir ma journée de formation pour pouvoir m'y plonger… et finalement, je dois avouer que je suis un peu déçue. J'ai certes passé un moment assez agréable (j'ai même ri plusieurs fois), mais j'ai trouvé quelques défauts qui m'ont chagrinée…

Commençons par les plus grandes (enfin la plus grande, puisqu'il n'y en a véritablement qu'une) déceptions pour terminer sur le plus positif.
Si ce livre m'a attirée, c'est essentiellement grâce à l'annonce du contexte : Paris au printemps 1942 (j'espère que je ne dis pas de bêtise avec la date). Vous n'êtes pas sans savoir qu'à cette époque, la Seconde Guerre Mondiale fait rage et que la capitale est sous l'occupation allemande (je pense qu'on est nombreux à se « souvenir » de la rafle du Vélodrome d'Hiver en juillet de cette année-là). Bref, pour faire court : l'environnement est intéressant, riche et carrément original s'il est lié aux histoires de vampires (enfin, il me semble). J'en attendais donc énormément et j'ai été très désappointée lorsque j'ai constaté qu'à part la mention du couvre-feu et des quelques allemands faisant leur ronde dans les rues, il n'y avait pas grand-chose sur le sujet… mais quel dommage !!! Je ne m'attendais pas à de longues descriptions de la vie des parisiens en 1942, mais au moins à une atmosphère inhérente à cette époque, et je ne l'ai pas trouvée. Je sais que le but d'un livre du genre n'est pas de faire un exposé sur des faits historiques (des essais sont écrits dans ce but et font très bien l'affaire) mais ce que j'aime dans cette masse de livres Imaginaire, ce qui me fait me dire « tiens, celui-là, il sort du lot » (et ce n'est pas évident, vu le flux de publications mensuelles…), c'est ce travail sur le contexte. J'espère que le deuxième tome sera un peu plus développé de ce côté-là (même si j'ai bien compris que le but de l'auteure n'était pas de nous pondre un guide touristique) car je me répète, mais ce serait vraiment dommage de ne pas profiter de l'originalité et de la richesse liées à cet environnement précis.

Dans ce Paname occupé, les vampires continuent leurs petites affaires et doivent échapper aux chasseurs… comme Aliette ! Alors cette demoiselle, qui endossera bientôt le chapeau des Catherinette (c'est-à-dire qu'elle approche dangereusement des 25 ans et n'est toujours pas mariée…), est un tout petit bout de femme qui a ce qu'il faut là où il faut, et surtout une grande « gueule ». J'aime assez les héroïnes qui ont de la répartie - tant que ça ne tombe pas dans le vulgaire - et je souris souvent aux scènes que cela peut entraîner ; mais j'aime aussi quand ces demoiselles savent se poser deux minutes sans l'ouvrir. Et c'est ce que je peux reprocher un peu à Aliette : elle est toujours dans la répartie bien sentie, toujours dans l'humour un peu poussé et c'est parfois trop. Alors oui, j'ai ri plusieurs fois (j'ai éclaté de rire quand elle donne son nom - gros lapsus - à Sytry) même si, il faut l'avouer, l'humour n'est pas toujours des plus fins, mais sur la fin, je commençais à faire une légère overdose. Un peu de répartie et d'humour c'est très bien, tout le temps c'est too much. J'ai tout de même pris plaisir à suivre les aventures de la jeune femme - qui a une peur bleue des vampires alors qu'elle est censée les chasser - et je sais que je prendrai également plaisir à la retrouver dans le tome suivant… mais Aliette ne sera pas une héroïne inoubliable ni même une héroïne-meilleure amie.
Concernant les deux vampires mâles qui lui tournent autour… Lawrence, qu'elle prend plaisir à surnommer « l'Amerloque » ou « Andouille » (ravissants comme mots doux, n'est-ce pas ?) m'a semblé trop effacé. C'est bien simple, à mon sens, il n'est utile qu'aux scènes de sexe et pour offrir un rival à l'autre vampire… un peu comme la potiche de service. Ses interventions ne sont pas marquantes et sa personnalité ne m'a absolument pas intriguée. Dommage. Quant à Sytry, l'autre prétendant, il a déjà plus de « chien ». Artiste rebelle et torturé au passé de Don Juan, il semble avoir plus de profondeur que le précédent et son attachement à Aliette (mais pas que… mais je ne vous en dis pas plus !) m'intrigue déjà bien davantage ! Je ne suis pas sûre d'être très surprise par ce qui se cache derrière ce beau spécimen, mais j'ai quand même envie d'en apprendre plus dans le tome suivant.
Les personnages secondaires sont assez nombreux : la famille d'Aliette, les vampires de la capitale… et sont, dans l'ensemble, bien « croqués ». le grand méchant - Abaddon - m'a paru très crédible et bien mis en scène, ses sbires également (même si certains sont vraiment plus que secondaires). le père et le frère de l'héroïne sont comme je les imaginais, je n'ai pas été déçue. Seule un personnage féminin me semble un peu trop caricatural et aurait mérité un peu plus de profondeur : Roseline. En lisant les premières pages et en découvrant sa « relation » assez « privilégiée » avec Lawrence, je croyais qu'elle aurait, sinon un rôle important, au moins une place de choix et une personnalité travaillée. J'ai trouvé son comportement parfois assez incohérent mais peut-être me surprendra-t-elle par la suite ?

Cécilia Correia a fait le choix de mettre en scène tout ce beau monde dans une sorte « d'intrigue policière ». Quelqu'un tente (et y parvient plutôt bien !) de tuer des vampires de la capitale… mais qui et dans quel but ? Cet aspect du livre m'a plu. J'ai tourné les pages sans problème pour découvrir les réponses à mes questions et j'ai été assez surprise par certaines révélations, dans la dernière partie du texte. Ce n'est pas extraordinaire original, mais ça fonctionne bien. Il y a juste un élément ou deux qui m'ont paru assez évidents (la cachette de l'objet recherché, par exemple), mais ça n'entache pas le suspense et le plaisir de la découverte.
Outre l'intrigue, j'ai également apprécié la « mythologie vampirique » mise en place par l'auteure. Les vampires sont de vrais « méchants » puisqu'ils descendent tout droit de Satan. On apprend au fil des pages que certains sont plus « anciens » que d'autres et qu'il existe deux « ordres » différents. Il semble que Cécilia Correia souhaite s'attarder sur le thème de « l'âme » et je pense que ça peut être très intéressant. On ne sait pas encore beaucoup de choses sur l'ensemble (des loups-garous vivent aussi dans la capitale) mais les bases me paraissent solides et pleines de promesses… affaire à suivre !

Après tout ce blabla sur le fond, terminons par quelques mots sur la forme. le style de Cécilia Correia est plutôt fluide et très rythmé. La lecture est donc aisée et agréable. Elle utilise les temps du passé pour son récit (alléluia !) et y introduit quelques passages « en direct » au présent (les pensées de l'héroïne). C'est une bonne idée qui rythme encore plus le texte, mais c'est parfois un peu maladroit (ça dépend le moment). L'ensemble est à la première personne du singulier ce qui permettra à beaucoup de lectrices de s'identifier davantage à l'héroïne et de vivre ses aventures pleinement. de mon côté, je n'ai pas eu de « fusion » avec Aliette, mais j'ai apprécié le fait de découvrir l'histoire de son point de vue.
Je finirai par une question que je me suis posée assez rapidement lors de ma lecture de ce premier tome. Nous sommes en 1942, en France. Aliette n'est pas issue de la haute société mais est tout de même une jeune fille pas trop « m al élevée » (même si elle précise en introduction, qu'elle est une « gosse de Paname »). J'ai donc été déstabilisée, parfois, par ses interventions orales un peu brutes de décoffrage (un peu too much). Je ne sais pas comment on s'exprimait à l'époque, mais il me semble qu'il y a un petit écart entre la forme et le fond, même si Cécilia Correia tente régulièrement d'utiliser des termes aujourd'hui un peu désuets. C'est un petit détail qui m'a traversé l'esprit, pas un « défaut » mais une véritable interrogation. Si vous avez un avis sur la question, n'hésitez pas à me le donner !


J'attendais ce premier tome impatiemment mais quelques éléments ont entaché mon enthousiasme : un contexte trop pauvre, une héroïne parfois un peu lourde, un vampire trop inutile… Malgré tout, j'ai ri plusieurs fois et ai pris plaisir à suivre cette « enquête » dans un Paris envahi par des vampires qui sont loin, je pense, de m'avoir tout révélé sur leur nature…
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Assez surprenant au début, ce bouquin a commencé par me faire rire. Il faut dire que la situation d'Aliette, vierge, fraîchement transformée et invitée à des bacchanales était plutôt savoureuse, d'autant qu'elle use d'un langage fort peu châtié pour une jeune fille.

Mais il y a quelques mais : si la surprise fonctionne à fond pendant les 50 premières pages, j'ai fini par éprouver une certaine lassitude. Trop d' "andouille", de "chipie", d' "alboches", "l'Amerloque" et autres répétitions diverses et variées ont fini par me gaver.
De plus, Aliette devient très vite, beaucoup trop rapidement à mon goût comme toutes les autres héroïnes de ce genre de bouquin, accro au sexe, attirée par les vampires qui lui tournent autour, et tout le temps en train de râler parce qu'on lui colle aux fesses, ce qui est pour le moins contradictoire. Alors qu'en faisant un peu durer la situation (vierge au pays des vampires obsédés) ça aurait pu être tellement original, là c'est tombé plutôt à plat, de mon point de vue.

Bref, si le langage, l'époque et la situation m'ont plutôt diverti au début, j'ai trouvé que sur la durée, c'était finalement assez pénible à lire car bien trop répétitif, un manque d'imagination et de vocabulaire argotique dans le style tout à fait regrettable, et finalement un toutim très convenu dans le genre.

C'est dommage car l'histoire en elle-même est assez intéressante.

Pas aussi bien que je le pensais au début, et je ne lirai probablement pas la suite... Surtout qu'elle doit être écrite avec le même vocabulaire, et là, je dis stop !... pendre
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Mon avis: 4/5 100% détente avec une sacrée chipie !



Détente, plaisir, surprise. Un beau mélange pour un seul et même livre !

J'ai craqué sur sa couverture dès qu'elle a été diffusée. J'ai tout de suite su que : "je l'aurai un jour, je l'aurai !" du coup, quand je l'ai fait gagner par concours sur le Calidoscope, j'en ai profité pour en acheter un deuxième pour moi :D

Et c'est un achat que je ne regrette absolument pas, même si ce n'est pas un coup de coeur, car j'ai vraiment passé un excellent moment.

Tout d'abord, on a décidé de le lire en même temps avec ma gagnante Awalie de la Boîte à évasion (on clique sur le lien et hop on arrive sur sa super chronique, magiiiiiiique !) . Une petite lecture commune, c'est toujours sympa, j'aime pouvoir échanger durant ma lecture, me dire que quelqu'un d'autre lit les mêmes mots, et ressent (peut-être) les mêmes choses que moi.

Donc déjà, lecture sans stress et dans la bonne ambiance, ça partait pas mal.
En ouvrant le livre, on fait tout de suite connaissance avec Aliette, qui est un sacré numéro ! Pleine d'humour, pleine de charme, avec un langage bien particulier des années 40 et une mini tornade qui jure comme un charretier, la chipie ! Elle m'a plu d'emblée, et je l'ai adorée du début à la fin.



Et sincèrement, pour moi, ce qui porte entièrement ce roman, c'est ce personnage haut en couleurs, et la plume de Cécilia Correia, qui s'avère être fluide et agréable. A côté de ça, peu importait le reste, je crois que ça n'aurait rien changé à mon avis.
Pourtant, pour un roman bit-lit (qui finissent quand même souvent légèrement par tous se ressembler), on peut dire qu'il y a quand même des efforts d'originalité ! Une histoire située pendant la guerre, dans les années 40, une aventure qui tourne plus à l'enquête policière, et une héroïne qui s'avère bien éloignée de ce que la quatrième de couverture laissait présager. Avec ce livre, on va de surprise en surprise, et elles sont toutes plutôt bonnes :D

A la base, je m'imaginais Aliette comme une beauté froide, un caractère fort, un air hautain et supérieur, une petite JeFaisMieuxQueToutLeMonde qui prend tout le monde de haut, et qui s'en va casser du vampire à tout va, en mode tueuse née. En définitive, on en est quand même assez loin. La première traque qu'on suit, tourne au désastre, et quand elle tue un vampire, c'est bien malgré elle (genre il s'empale tout seul comme un blaireau pendant qu'elle hurle en tenant son pieu vers l'avant lol). Aliette est une anti-héroïne, chasseuse de vampire par défaut, hyper froussarde et maladroite, minuscule physiquement, elle doit donc ouvrir grand sa bouche pour se faire remarquer,

Mais notre petite chipie blonde nous réserve bien des surprises.

D'abord son caractère est délectable, elle balance des jurons comme un paysan, Aliette, c'est l'anti "tatasse" par excellence. Séduisante sans être pétasse, elle ne joue pas de ses charmes à tout va, et a même surtout tendance à envoyer valser tout le monde. J'aime sa façon de traiter Lawrence d'andouille, d'amerloque, de lui tenir tête comme pourrait le faire une gamine un peu (beaucoup) insolente. J'ai imaginé son accent parisien des années 40, ses petites robes et ses bibis à voilette, et ça a été un vrai coup de coeur pour ce petit bout de bonne femme, qui fait face à tout avec courage et humour. Et pourtant, j'ai passé tout le livre à me dire que ce côté-là, très "rentre dedans" qui en fait un peu des caisses, qui me plait tant à moi, risque d'être ce qui déplairait le plus à d'autres. Peut-être certains trouveront qu'elle en fait trop, et en seront saoûlés, je suppose... Bref, moi pas :D

En ce qui concerne les mâles, entre Lawrence et Sitry (son supérieur) je n'ai pas hésité deux minutes. Mon coeur m'a tout de suite orientée vers Sytry, tandis que ma cops Awalie se jetait dans les bras de Lawrence. Je ne vous dis pas si l'une d'entre nous s'est trompée de cible, ça serait vous orienter trop :P

En fait, Lawrence m'apparaissait vraiment trop gentil, trop mignon, trop humain. Il manquait de punch ce vampire, en ce qui me concerne. Je les aime plus musclés, plus brutaux, plus... Graou ! Lol :D Et déjà Sytry est un peu limite aussi à ce niveau-là, mais c'est celui qui l'est le moins, alors... voilà qui explique mon choix :D .

En effet, les vampires de Cécilia, sont un tout petit peu trop mignonnets pour me plaire, moi qui les aime méchants comme la gale, violents, et limite animaux (eh oui, pour Cali, un vampire, c'est pas un enfant de choeur, c'est une sale bête ! :P J'ai été élevée à Anne Rice moua :/ ) Cela étant, même si ces vampires n'ont pas trop été ma came, j'ai passé un bon moment, j'ai plus pris le livre pour son humour et son enquête (et son Aliette !) que pour une histoire de vampire, et hop, ça passe tout seul :D



Car c'est un fait, je pense que si vous cherchez dans ce roman LE livre bit-lit de l'année, THE histoire de fou, ou THE vampire de ton coeur, vous allez être déçus, c'est pas comme ça qu'il faut le voir. de même, dans la mesure où Cécilia prend des libertés en s'éloignant du mythe du vampire originel et de ses particularités, si vous êtes un puritain qui ne supporte pas qu'on touche aux légendes, passez votre chemin. Perso ça ne m'a jamais dérangée, après tout, si on ne changeait jamais rien à la légende des vampires, on tournerait encore vachement plus en rond dans cette catégorie littéraire, et ce serait un peu couillon. Il faut plutôt l'entamer comme un livre 100% détente, vacannnnces j'oublie touuuuut... Tu vois ? Comme un livre de Sophie Jomain quoi :D ça ne se prend pas au sérieux, c'est juste pour passer un bon moment ;)

Et franchement, moi, j'dis, mission accomplie, cette lecture fut un vrai plaisir :)



Le Malus - - pour : Encore de nombreuses fautes et coquilles à signaler dans ce texte. Rien qui le rende illisible et pas au point de vraiment gâcher la lecture, mais je trouve ça dommage, vraiment dommage... :( . La simplicité de l'histoire et les vampires trop gentillets.

Le bonus ++ pour : La magnifique couverture sur laquelle j'ai craqué au premier regard. le caractère de grosse chipie d'Aliette, et son langage très imagé. L'enquête prenante pour découvrir les traitres, les meurtriers, les comploteurs... Les scènes érotiques très bien écrites et prenantes ! Et la plume "100% plaisir" de Cécilia ! Et la fin pas frustrante, comme on se le disait avec Awalie : qui donne envie de lire la suite, mais pas d'étrangler l'auteure :P





Merci Cécilia !

Merci Awalie d'avoir accepté qu'on le lise ensemble, et merci Rebelle pour vos belles publications !

Ciao-oh !



Cali
Lien : http://calidoscope.canalblog..
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Après avoir beaucoup entendu parler de ce livre, j'avais vraiment envie de le découvrir moi aussi.
Ne lisant pas beaucoup de Bit-lit, j'ai surtout été attirée par le choix du contexte de l'histoire par l'auteure. Apprendre que la France, en plus d'être occupée par les Allemands pendant la Seconde guerre mondiale, était également envahit par les vampires et autres créatures malfaisantes et se dire que les « Alboches » (comme les nomme Aliette) toléraient ces « suppôts de Satan » a vraiment piqué ma curiosité.
Autre fait intéressant, nous avons ici une chasseuse de vampires assez particulière, bien différente de ce que l'on peut voir dans les séries célèbres. Aliette Renoir, aux côtés de son père et de son frère, d'illustres chasseurs de vampires, fait pâle figure. Ici pas de jeune femme sanguinaire qui dérouille du vampire en un tour de bras ! Aliette c'est plutôt Sami dans Scoubidou, vous voyez… ? Elle n'a qu'une solution d'attaque… la FUITE !! C'est très rafraîchissant de voir une héroïne ma foi très proche de nous, qui se tétanise avec la peur et est aussi maladroite qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine. du coup j'ai trouvé cette approche assez sympa.
Mais paradoxalement, alors que le début de l'histoire va très vite et que les évènements s'enchaînent rapidement, je me suis ennuyé. Les états d'âme d'Aliette m'ont laissé indifférente, et sa façon de parler, son langage m'ont irrité pendant tout le livre ! Alors je sais que Cécilia Correia a voulu donner à son héroïne un caractère plutôt fantasque avec cette touche parisienne, une façon de s'exprimer très « titi parisien », mais pour moi cela ne colle pas trop au personnage d'Aliette. Les expressions argotiques d'Aliette font sourire au début mais au bout d'un moment j'ai trouvé qu'il y en avait trop. le personnage en devient presque vulgaire, mais au mauvais sens du terme.
Alors oui peut être que certains vont me sauter au coup, mais Aliette moi elle m'a « fatigué le ciboulot » pour parler comme elle. Pour moi, le personnage important de l'histoire, celui qui a attiré mon attention, celui qui était au centre de ma lecture… c'est Sytry ! Incarnant le vampire énigmatique, dangereux, à qui il ne faut pas se frotter, il est entre tout à fait dans les critères des héros que j'affectionne. Aliette d'ailleurs ne s'y trompe pas non plus puisqu'elle va se sentir attiré par lui sans savoir pourquoi et comprendre qu'il cache un passé qui l'implique elle directement. Mais je ne vous en dit pas plus…
L'autre personnage masculin important de l'histoire, c'est Lawrence, le « créateur » d'Aliette la vampire. C'est lui qui va se charger d'introduire Aliette dans ce nouveau monde qu'elle combattait jusqu'à maintenant. Entre protecteur et charmeur, Aliette va trouver en lui quelqu'un sur qui on peut compter et qui ne la laisse pas du tout indifférente non plus. Et oui, nous voilà parti pour un triangle amoureux !! Et ce n'est pas du tout le genre que j'affectionne dans les histoires d'amour, avec cette ambivalence permanente entre deux héros que l'on ne sait pas départager, mais cette fois-ci cela ne me pose pas particulièrement de problème car mon choix est bel et bien fait !!
Mais pour moi le plus de cette histoire c'est avant tout l'intrigue. Cécilia Correia a su mêler histoire vampirique et enquête policière à merveille. Nous avons donc une immersion dans le monde des vampires qui s'apparente ici à une secte, avec un roi (Abaddon) au caractère despotique qui prépare un plan des plus… satanique. Autour de lui plusieurs « castes » de vampires, dont chacun à un rôle particulier, et mélangé à tout ça des humains qui « fricottent » avec les vampires et qui peuvent même leur servir de repas moyennant finance ! Et il y a aussi une énigme à découvrir, à la manière d'une d'enquête policière avec des meurtres, des disparitions et tout cela sur fond de trahison et de secrets.
Alors pour résumé, au risque de me faire lancer des cailloux, je ne suis pas spécialement fan du personnage d'Aliette, j'espère même qu'elle va évoluer dans le second tome. Mon personnage fétiche est Sytry et je serai heureuse d'en découvrir bien plus sur lui ! Les expressions colorées d'Aliette sont trop nombreuses et alourdissent un peu la lecture. Mais mêler Seconde guerre mondiale et vampires était une très bonne idée et j'espère que le « petit commerce » d'Aliette et Lawrence nous apportera plein d'histoires originales !
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
- Ne me refait plus jamais ça, espèce de... de... fripouille !
Je frappai son torse de multiples coups.
- Oh, franchement ! Je ne mérite pas mieux comme nom d'oiseau, Aliette ?
Je lui adressai un sourire malicieux et récitai en un seul trait :
- Cabot, cornichon, enflure démoniaque, enseigne de cimetière, face de sangsue, râtelier trop aiguisé, pire qu'un singe lépreux en rut... Tu veux que je continue ?
Ces yeux s'écarquillèrent. Je jubilai.
- A mon avis t'as dû être fini au bain-marie, gelé, regelé et démoulé un peu trop chaud ! Le jour où le vent de beauté a soufflé, tu étais allongé avec la tête dans le sable. Que Dieu fasse en sorte que tes fesses te grattent et que t'aies les bras trop courts...
Lawrence posa sa grande paluche sur ma bouche pour m'empêcher de parler.
- C'est bon, j'ai compris ! J'ai tendu la perche à un véritable moulin à insultes ! s'exclama-t-il.
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- (…) J'espère au moins que tu as apprécié la chose, parce que ceci ne se reproduira plus, tu saisis ?
- Loin de moi cette idée ! s'exclama-t-il en me reluquant de haut en bas. Tu n'es pas du tout mon genre !
- Ah oui ? Et, c'est quoi, ton « genre » ?
- Je ne sais pas, bredouilla-t-il. Peut-être... peut-être un peu plus grande.
- Je ne suis pas petite, c'est toi qui es immense !
- Et aussi plus réaliste...
- Dit celui qui pensait réussir à contrôler sa réaction orgasmique...
- En tout cas, moi, je ne suis pas... comment vous dites déjà, les Français ? Un trouillard !
- Au fait, ça me fait penser que petite ou pas, l'autre soir, tu as détalé comme un lapin avec le feu aux fesses, en me voyant avec mon pieu...

(Lawrence et Aliette).
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- (…) Pendant que nous sommes là, pourrais-tu nous dire également où se trouve la chambre d'Astarte ?
- Troisième porte à droite, lança Roseline. Et ne revenez pas avant demain soir, le prince est fort occupé cette nuit. Il n'a pas le temps de se consacrer à des moins que rien...
C'en était trop !
- Roseline ?
- Oui, mademoiselle Renoir, répondit-elle en appuyant sur tous les mots avec condescendance.
- Aurais-tu perdu la clef ?
- La clef de quoi ? La clef de la porte ? Ne t'inquiète pas, je vais vite la retrouver, comme ça tu nous laisseras tranquilles !
- Non, je voulais parler de la clef de ce gouffre qui te sert de bouche. Parce que franchement, si tu pouvais la fermer et l'égarer quelque part, ça nous arrangerait bien !
Lawrence et Sytry ne purent s'empêcher de rire.
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- Qu'est-ce que tu veux peser ? Tes cigarettes ? ricanai-je en voyant qu'il sortait son tabac.
- Ta langue bien pendue, elle doit valoir son pesant d'or, fit l'Amerloque en soulevant les sourcils à plusieurs reprises.
Le goujat !
- Je t'avertis tout de suite, le Yankee, je ne suis pas sûre que tu fasses une bonne affaire...
Mon créateur sourit malicieusement tout en roulant sa cigarette et en la coinçant entre ses lèvres.
- Oh que oui ! J'ai déjà tâté la marchandise et crois-moi, une langue aussi pimentée que la tienne risque de donner de sacrées migraines à son acquéreur. Et moi, je m'en tirerais avec un prix plus que raisonnable. Mais tu sais si bien t'en servir pour des choses plus piquantes, qu'il serait dommage de t'en séparer...
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- Alors, comme ça, la raclure est morte ? C'est vous ?
Lawrence resta silencieux et fit non de la tête.
- Parce que ça m'étonnerait que ce soit Aliette. Elle est tellement froussarde qu'elle a même peur de son ombre ! ajouta mon père d'un ton cassant. Mais, que voulez-vous, c'est une femme... On ne peut pas non plus lui demander de savoir utiliser une arbalète ou un pistolet. Déjà qu'elle ne sait pas tenir la maison correctement !
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Vidéo de Cécilia Correia
En arrivant à Paname, les Allemands s'étaient rendu compte qu'une menace plus dangereuse qu'eux sévissait déjà. Alors, en accord avec leurs autorités, ils laissèrent ma famille, les Renoir, continuer leurs petites affaires. Je vais vous dire : cela aurait été plus simple si j'avais dû zigouiller des rongeurs et encore... j'en avais horreur. Bon, je ne vais pas vous mentir plus longtemps, je déteste toutes les bestioles, qu'importe l'espèce animale. Sauf que la plus terrible de toutes, celle que je traquais chaque nuit demeurait mon pire cauchemar. Mais voilà, l'honneur de la famille restait ma priorité. Si bien que même si j'avais le trouillomètre à zéro, je devais quand même braver mes peurs en affrontant mon ennemi juré : le vampire.
Un roman de Cécilia Correia, Rebelle Editions, Septembre 2012 http://rebelleeditions.com/SITE/?page_id=1451 https://www.facebook.com/pages/Les-aventures-dAliette-Renoir/112837682177317?bookmark_t=page
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