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Livre lu dans le cadre du challenge ABC 2014-2015.

Livre découvert par le biais de critiques positives sur Babelio. J'ai du attendre un peu pour l'acheter car étant peu connu, on ne le trouvait qu'à prix éditeur. le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'est resté que peu de temps dans ma PAL après son achat. Et j'ai bien fait car c'est un vrai petit bijou, le lire fait un bien fou !! Que je vous explique maintenant pourquoi !!

En premier lieu, le personnage principal, Aliette Renoir. Elle est peureuse comme pas deux mais a un franc parler et c'est une grande gueule (« Même pas peur »). Elle répond au tac au tac quelque soit son interlocuteur, ce qui lui doit donc quelques embrouilles. C'est vraiment un personnage féminin comme je les aime, consciente de ses défauts et de ses trouilles mais qui ne s'en laisse pas conter par les hommes ou par qui que soit d'autre. Un vrai bien-être à elle seule !!

En 2ème lieu, l'écriture de l'auteur. Celle-ci étant française, elle s'en donne à coeur joie, et nous avec, pour faire causer Aliette avec un franc parler bien de chez nous et avec tous les synonymes disponibles (quenottes, menottes, petons...). Les premières pages, je ne passais pas 5 min sans pouffer de rire tellement les jeux de mots étaient grandioses. D'ailleurs, passer les 50 premières pages, je me suis commandée le tome 2 pour continuer à suivre Aliette et son petit caractère. Malheureusement pour moi, je n'ai pu trouver le tome 2 moins cher que le prix éditeur, j'ai au moins évité de payer des frais de port en plus. L'auteur nous a également créé un petit univers bien sympathique que nous découvrons en même temps qu'Aliette au gré de ses pérégrinations au sein de sa nouvelle famille.

Et en dernier lieu, l'histoire. Celle-ci est un subtil mélange entre complot, passion et trahison avec une pointe d'humour. Cette série me fait donc penser à Merry Gentry : policier + parties de jambes en l'air + personnage féminin haut en couleur. Tout pour me plaire donc !! Par ailleurs, Aliette évolue dans le monde des vampires de son vivant et après sa « non-mort » puisque pour la sauver d'une mort certaine, Lawrence, son créateur, la transforme en vampire. Elle va ainsi apprendre les us et coutumes de ceux-ci de gré ou de force, bien différents de ceux inculqués par son paternel, chasseur de vampires. Ah oui, j'avais oublié de préciser, Aliette est une grande peureuse et de son vivant, elle était pourtant chasseuse de vampires. Allez savoir comment ?!

Petit bémol néanmoins pour le correcteur, un peu trop de fautes à mon goût par rapport au prix du bouquin (18€) et ce sont surtout des fautes d'inattention, ce sont celles qui me font le plus râler... Je n'ai répertorié que 6 fautes en 300 pages mais bon... Jugez par vous-mêmes : vites, reprochant pour rapprochant, « à faire » pour affaire, si vous ne pausez pas..., d'un d'énorme chien, laisse là... le correcteur coûte-t-il trop cher ?

Comme vous l'aurez compris, malgré les imperfections dues à la correction, ce tome est un petit bijou et donc un gros coup de coeur pour ma part. Ce livre a tout pour plaire : histoire entre romance et policier, personnage haut en couleur (il n'y a pas qu'Aliette heureusement) et l'écriture très agréable de l'auteur ainsi que son imagination nous transportant à Paris dans les années 40 pendant l'occupation de la ville par les allemands et entourés de vampires et d'autres créatures féeriques. J'espère qu'on rencontrera un peu plus celles-ci dans le prochain tome. J'ai très apprécié l'humour de l'auteur et j'en redemande !! Par ailleurs, la couverture de ce tome est juste superbe et correspond bien à l'histoire. Je vais de ce pas lire le second tome.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Assez surprenant au début, ce bouquin a commencé par me faire rire. Il faut dire que la situation d'Aliette, vierge, fraîchement transformée et invitée à des bacchanales était plutôt savoureuse, d'autant qu'elle use d'un langage fort peu châtié pour une jeune fille.

Mais il y a quelques mais : si la surprise fonctionne à fond pendant les 50 premières pages, j'ai fini par éprouver une certaine lassitude. Trop d' "andouille", de "chipie", d' "alboches", "l'Amerloque" et autres répétitions diverses et variées ont fini par me gaver.
De plus, Aliette devient très vite, beaucoup trop rapidement à mon goût comme toutes les autres héroïnes de ce genre de bouquin, accro au sexe, attirée par les vampires qui lui tournent autour, et tout le temps en train de râler parce qu'on lui colle aux fesses, ce qui est pour le moins contradictoire. Alors qu'en faisant un peu durer la situation (vierge au pays des vampires obsédés) ça aurait pu être tellement original, là c'est tombé plutôt à plat, de mon point de vue.

Bref, si le langage, l'époque et la situation m'ont plutôt diverti au début, j'ai trouvé que sur la durée, c'était finalement assez pénible à lire car bien trop répétitif, un manque d'imagination et de vocabulaire argotique dans le style tout à fait regrettable, et finalement un toutim très convenu dans le genre.

C'est dommage car l'histoire en elle-même est assez intéressante.

Pas aussi bien que je le pensais au début, et je ne lirai probablement pas la suite... Surtout qu'elle doit être écrite avec le même vocabulaire, et là, je dis stop !... pendre
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Ce premier tome de la nouvelle série de Cécilia Correia est sorti le 10 septembre. Je l'ai précommandé, vraiment très tentée d'une part par le résumé et d'autre part, par l'illustration de couverture que je trouve absolument magnifique (je sais, cet argument n'est pas vraiment recevable, mais comme c'est le premier élément visible d'un ouvrage, ça compte quand même !).
Ainsi, lorsque je l'ai reçu lundi dernier, j'étais très pressée de finir ma journée de formation pour pouvoir m'y plonger… et finalement, je dois avouer que je suis un peu déçue. J'ai certes passé un moment assez agréable (j'ai même ri plusieurs fois), mais j'ai trouvé quelques défauts qui m'ont chagrinée…

Commençons par les plus grandes (enfin la plus grande, puisqu'il n'y en a véritablement qu'une) déceptions pour terminer sur le plus positif.
Si ce livre m'a attirée, c'est essentiellement grâce à l'annonce du contexte : Paris au printemps 1942 (j'espère que je ne dis pas de bêtise avec la date). Vous n'êtes pas sans savoir qu'à cette époque, la Seconde Guerre Mondiale fait rage et que la capitale est sous l'occupation allemande (je pense qu'on est nombreux à se « souvenir » de la rafle du Vélodrome d'Hiver en juillet de cette année-là). Bref, pour faire court : l'environnement est intéressant, riche et carrément original s'il est lié aux histoires de vampires (enfin, il me semble). J'en attendais donc énormément et j'ai été très désappointée lorsque j'ai constaté qu'à part la mention du couvre-feu et des quelques allemands faisant leur ronde dans les rues, il n'y avait pas grand-chose sur le sujet… mais quel dommage !!! Je ne m'attendais pas à de longues descriptions de la vie des parisiens en 1942, mais au moins à une atmosphère inhérente à cette époque, et je ne l'ai pas trouvée. Je sais que le but d'un livre du genre n'est pas de faire un exposé sur des faits historiques (des essais sont écrits dans ce but et font très bien l'affaire) mais ce que j'aime dans cette masse de livres Imaginaire, ce qui me fait me dire « tiens, celui-là, il sort du lot » (et ce n'est pas évident, vu le flux de publications mensuelles…), c'est ce travail sur le contexte. J'espère que le deuxième tome sera un peu plus développé de ce côté-là (même si j'ai bien compris que le but de l'auteure n'était pas de nous pondre un guide touristique) car je me répète, mais ce serait vraiment dommage de ne pas profiter de l'originalité et de la richesse liées à cet environnement précis.

Dans ce Paname occupé, les vampires continuent leurs petites affaires et doivent échapper aux chasseurs… comme Aliette ! Alors cette demoiselle, qui endossera bientôt le chapeau des Catherinette (c'est-à-dire qu'elle approche dangereusement des 25 ans et n'est toujours pas mariée…), est un tout petit bout de femme qui a ce qu'il faut là où il faut, et surtout une grande « gueule ». J'aime assez les héroïnes qui ont de la répartie - tant que ça ne tombe pas dans le vulgaire - et je souris souvent aux scènes que cela peut entraîner ; mais j'aime aussi quand ces demoiselles savent se poser deux minutes sans l'ouvrir. Et c'est ce que je peux reprocher un peu à Aliette : elle est toujours dans la répartie bien sentie, toujours dans l'humour un peu poussé et c'est parfois trop. Alors oui, j'ai ri plusieurs fois (j'ai éclaté de rire quand elle donne son nom - gros lapsus - à Sytry) même si, il faut l'avouer, l'humour n'est pas toujours des plus fins, mais sur la fin, je commençais à faire une légère overdose. Un peu de répartie et d'humour c'est très bien, tout le temps c'est too much. J'ai tout de même pris plaisir à suivre les aventures de la jeune femme - qui a une peur bleue des vampires alors qu'elle est censée les chasser - et je sais que je prendrai également plaisir à la retrouver dans le tome suivant… mais Aliette ne sera pas une héroïne inoubliable ni même une héroïne-meilleure amie.
Concernant les deux vampires mâles qui lui tournent autour… Lawrence, qu'elle prend plaisir à surnommer « l'Amerloque » ou « Andouille » (ravissants comme mots doux, n'est-ce pas ?) m'a semblé trop effacé. C'est bien simple, à mon sens, il n'est utile qu'aux scènes de sexe et pour offrir un rival à l'autre vampire… un peu comme la potiche de service. Ses interventions ne sont pas marquantes et sa personnalité ne m'a absolument pas intriguée. Dommage. Quant à Sytry, l'autre prétendant, il a déjà plus de « chien ». Artiste rebelle et torturé au passé de Don Juan, il semble avoir plus de profondeur que le précédent et son attachement à Aliette (mais pas que… mais je ne vous en dis pas plus !) m'intrigue déjà bien davantage ! Je ne suis pas sûre d'être très surprise par ce qui se cache derrière ce beau spécimen, mais j'ai quand même envie d'en apprendre plus dans le tome suivant.
Les personnages secondaires sont assez nombreux : la famille d'Aliette, les vampires de la capitale… et sont, dans l'ensemble, bien « croqués ». le grand méchant - Abaddon - m'a paru très crédible et bien mis en scène, ses sbires également (même si certains sont vraiment plus que secondaires). le père et le frère de l'héroïne sont comme je les imaginais, je n'ai pas été déçue. Seule un personnage féminin me semble un peu trop caricatural et aurait mérité un peu plus de profondeur : Roseline. En lisant les premières pages et en découvrant sa « relation » assez « privilégiée » avec Lawrence, je croyais qu'elle aurait, sinon un rôle important, au moins une place de choix et une personnalité travaillée. J'ai trouvé son comportement parfois assez incohérent mais peut-être me surprendra-t-elle par la suite ?

Cécilia Correia a fait le choix de mettre en scène tout ce beau monde dans une sorte « d'intrigue policière ». Quelqu'un tente (et y parvient plutôt bien !) de tuer des vampires de la capitale… mais qui et dans quel but ? Cet aspect du livre m'a plu. J'ai tourné les pages sans problème pour découvrir les réponses à mes questions et j'ai été assez surprise par certaines révélations, dans la dernière partie du texte. Ce n'est pas extraordinaire original, mais ça fonctionne bien. Il y a juste un élément ou deux qui m'ont paru assez évidents (la cachette de l'objet recherché, par exemple), mais ça n'entache pas le suspense et le plaisir de la découverte.
Outre l'intrigue, j'ai également apprécié la « mythologie vampirique » mise en place par l'auteure. Les vampires sont de vrais « méchants » puisqu'ils descendent tout droit de Satan. On apprend au fil des pages que certains sont plus « anciens » que d'autres et qu'il existe deux « ordres » différents. Il semble que Cécilia Correia souhaite s'attarder sur le thème de « l'âme » et je pense que ça peut être très intéressant. On ne sait pas encore beaucoup de choses sur l'ensemble (des loups-garous vivent aussi dans la capitale) mais les bases me paraissent solides et pleines de promesses… affaire à suivre !

Après tout ce blabla sur le fond, terminons par quelques mots sur la forme. le style de Cécilia Correia est plutôt fluide et très rythmé. La lecture est donc aisée et agréable. Elle utilise les temps du passé pour son récit (alléluia !) et y introduit quelques passages « en direct » au présent (les pensées de l'héroïne). C'est une bonne idée qui rythme encore plus le texte, mais c'est parfois un peu maladroit (ça dépend le moment). L'ensemble est à la première personne du singulier ce qui permettra à beaucoup de lectrices de s'identifier davantage à l'héroïne et de vivre ses aventures pleinement. de mon côté, je n'ai pas eu de « fusion » avec Aliette, mais j'ai apprécié le fait de découvrir l'histoire de son point de vue.
Je finirai par une question que je me suis posée assez rapidement lors de ma lecture de ce premier tome. Nous sommes en 1942, en France. Aliette n'est pas issue de la haute société mais est tout de même une jeune fille pas trop « m al élevée » (même si elle précise en introduction, qu'elle est une « gosse de Paname »). J'ai donc été déstabilisée, parfois, par ses interventions orales un peu brutes de décoffrage (un peu too much). Je ne sais pas comment on s'exprimait à l'époque, mais il me semble qu'il y a un petit écart entre la forme et le fond, même si Cécilia Correia tente régulièrement d'utiliser des termes aujourd'hui un peu désuets. C'est un petit détail qui m'a traversé l'esprit, pas un « défaut » mais une véritable interrogation. Si vous avez un avis sur la question, n'hésitez pas à me le donner !


J'attendais ce premier tome impatiemment mais quelques éléments ont entaché mon enthousiasme : un contexte trop pauvre, une héroïne parfois un peu lourde, un vampire trop inutile… Malgré tout, j'ai ri plusieurs fois et ai pris plaisir à suivre cette « enquête » dans un Paris envahi par des vampires qui sont loin, je pense, de m'avoir tout révélé sur leur nature…
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Aliette est chasseuse de vampires, c'est de famille... elle est aussi une sacré trouillarde...
Le bal s'ouvre... et malheureusement Aliette va se retrouver très vite dans une situation plus que difficile, elle qui est la fille du plus illustre chasseur de vampires ! Ouch !

J'ai tout de suite été embarquée dans cette lecture un peu hors du commun... D'autant plus que j'ai apprécié que pour une fois, on se retrouve durant la seconde guerre mondiale, même si il en est fait très peu mention, j'ai trouvé que c'était une idée originale et j'espère que l'on aura, dans le prochain tome, une vision un peu plus poussée de cette période.

----------- La suite sur mon blog
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Ce livre est plutôt sympa mais parfois, cela ne suffit pas. Il y a quelques problèmes d'écriture qui auraient pu facilement être résolus avec une bonne relecture. Il y a aussi un côté très moderne dans les dialogues alors que l'action se passe en pleine Seconde Guerre Mondiale. C'est assez perturbant.
Concernant Aliette, j'ai eu du mal parce qu'elle est pleine de contradictions. Elle est très peureuse mais en même temps, elle a un caractère et un franc-parler qui ne correspondent pas à cette facette de sa personnalité. Elle est sympa mais elle a un côté inachevé.
Il y a un gros point positif dans ce texte, c'est la revisite du mythe vampirique. On s'éloigne de ce que l'on connaît tout en restant attaché aux principales valeurs des vampires. Après, je dois avouer qu'ils n'ont pas grand chose de terrifiant.
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Paris, printemps 1942, nous sommes sous l'Occupation, époque à laquelle se déroule l'intrigue. Cela pouvait être intéressant mais l'autrice ne tire hélas pas parti du contexte historique, mis à part une ronde de patrouille allemande au tout début du roman et une rencontre dans une église lors de la montée du suspense en deuxième partie du roman, le lecteur qui a cru se retrouver plongé au coeur de la Seconde Guerre Mondiale en est pour ses frais...
J'ai encore moins aimé l'héroïne. Son physique agréable, (Aliette est plutôt jolie et bien faite) ne pallie pas son manque d'éducation, sa manière de qualifier Lawrence "d'andouille" ou "d'Amerloque", (Lawrence Lawford est le personnage masculin important de l'histoire dont Aliette fera la connaissance dès le début du roman), manque totalement de grâce.

Je déteste les héroïnes pleines de gouaille, j'imagine que l'auteur a voulu imiter le style et la répartie d'Arletty dans le film "Hôtel du Nord" de Marcel Carné, mais c'est râté. Aliette Renoir n'est pas Arletty, La réplique "Atmosphère ? Atmosphère ?" est un peu compliquée pour elle, Aliette est juste fatigante car son humour bas de gamme beaucoup trop poussé ne fait absolument pas rire la lectrice que je suis. le langage titi parisien des années 40 est, dans ce roman, complètement désuet, maladroitement employé et plutôt lourd.
Idem pour Lawrence qui qualifie Aliette de "chipie" à chaque chapitre. Bref, trop de termes comme "Alboches", trop d'andouille, trop d'Amerloque, trop de "vieux schnoque", trop de Paname aussi, trop de "sale chipie", au bout d'un moment, les répétitions, ça lasse...

Nous sommes donc à "Paname" comme dit Aliette, notre héroïne va se retrouver mêlée à un meurtre chez les vampires de la Capitale, créatures qui doivent échapper aux Chasseurs dont Aliette fait partie. La voilà donc entraînée dans les palaces et le Paris souterrain, dans la secte d'Abaddon où elle fait la connaissance de Sytry, un prince artiste qui n'est pas insensible à ses charmes, tout comme Lawrence... L'intrigue est plutôt bien amenée, surtout en seconde partie de roman où le suspense est agréable à suivre, malgré des dialogues un peu creux par moments. Les secrets et les trahisons ne manquent pas et les personnages secondaires, pourtant nombreux, sont bien ébauchés. J'ai bien aimé ce coté de ma lecture, sans oublier la "mythologie" vampirique bien pensée et adroitement élaborée.

Par contre, le tome 2 est certainement écrit avec le même vocabulaire redondant, je vais donc faire l'impasse sur cette série et m'arrêter à la lecture du tome 1 malgré la promesse d'enquêtes à venir et la fluidité de la plume plutôt agréable à lire, sans être exceptionnelle.
Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
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En vente chez Rebelle éditions dans la collection Lune de sang voici Aliette Renoir, la plus trouffionne des chasseurs de vampires de l'hexagone !

Il est vrai que, si le simple fait d'imaginer une souris lui donne des sueurs froides, affronter une sangsue à dents longues relève de l'impossible pour la demoiselle !

Après une rencontre nocturne des plus « inopportunes » dans les rues de Paris, c'est en vampire qu'elle se réveil…et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne lui plaît pas du tout.
D'ailleurs, Lawrence, un bellâtre américain aux canines acérées, doit s'en mordre les doigts. Comment faire accepter à la communauté de la nuit, une vampirette d'opérette doublée d'une froussarde experte en jurons de grand-mère ?
De plus Sytry, le prince des vampires trouve la demoiselle plus qu'à son goût…
Pauvre Aliette, elle doit être abonnée au club des malchanceux anonymes (si, si ça existe).

Ce livre est une bouffée d'air frais et la couardise de ‘‘l'héroïne'' est tout bonnement exceptionnelle !

Est-ce le fait qu'elle jure comme un chartrier ou bien qu'elle est simplement attachante ? Quoiqu'il en soit, je dis : Longue vie à Aliette Renoir !!!!!
(Heu…en faite Lawrence s'est déjà occupé de ce problème là…)
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Si j'ai décidé de tenter l'expérience avec Aliette, c'est avant tout parce que les chroniques sur cette saga sont vraiment positives ! C'est vrai que je fais une overdose des vampires. On en voit partout que ça devient vite lourd. Mais là, avec ce roman, j'ai passé un excellent moment, et l'auteure a réussi à me réconcilier avec les buveurs de sang. Bourré d'humour, j'ai ri à plusieurs reprises et j'ai adoré le caractère tout feu tout flamme de Aliette.

Aliette est une jeune femme pleine de vie, toujours en train de rire, un caractère fort et qui ne se laisse pas marcher dessus. Elle est aussi issue d'une famille de chasseurs de vampire très réputée. le souci, est qu'elle n'est pas aussi douée que le voudrait son père. Au contraire, elle a peur de ces fameux buveurs de sang. Lors d'une course poursuite contre l'un d'en eux, rien ne va se passer comme prévu.

Et la voilà catapultée dans un monde qu'elle ne connaît pas mais qu'elle a appris à détester. En compagnie de Lawrence et de Sytry, elle apprendra que ces fameux vampires ne sont pas ce que les humains prétendent. Bien que leur coeur ne batte pas, ils ne sont pas pour autant des meurtriers sans vergogne.

J'aimerais pouvoir vous en dire plus sur ce premier tome, mais j'aurais trop peur de spoiler, et ce serait vraiment dommage, car pour connaître ce livre il faut le savourer comme moi je l'ai fait. Les répliques que s'échangent Aliette et Lawrence sont tellements tordantes, qu'on est obligé d'avoir le sourire aux lèvres durant toute la lecture. Certes, le livre n'est pas long, mais une fois commencé, il est dur de s'arrêter. Si je n'avais pas travaillé, je crois que je l'aurais lu d'une traite tant j'ai adoré l'ambiance créée par l'auteure. le sujet principal de ce premier tome est inattendu (pour moi en tout cas) et du coup une bonne surprise. J'aime quand les choses ne sont pas ce qu'on pense. Ça donne encore plus envie d'avancer dans l'histoire pour savoir comment se poursuit les aventures et événements.

Du côté des personnages, rien n'est laissé au hasard. Ils sont tous très bien travaillés, à tel point qu'au bout d'un moment on en arrive à douter de tous. Même du plus gentil. Mais ça, l'auteure joue avec nos nerfs et elle aime ça ! (et moi aussi, j'avoue lol). On imagine des scènes et actes qui en fait, sont faux. J'ai mes trois chouchous évidemment : Aliette, Lawrence et Sytry. (oui, OK, c'était facile, ce sont les trois principaux. Mais quand même!). Les échanges qu'il y a entre eux amplifie encore plus le bonheur que j'ai de les suivre. À tel point que j'ai eu mal au coeur pour l'un d'eux à un moment !

Que dire de plus à part que j'ai aimé ? Eh beh rien ! Aucune fausse note pour moi (sauf les quelques fautes ici et là), des personnages hauts en couleur, pleins de caractère et attachant. Une trame et une histoire inattendues qui fait que j'ai hautement apprécié ce roman. Une plume raffinée, drôle. On sent que l'auteure s'est vraiment éclatée à écrire ce tome et j'espère que le deux est tout autant humoristique ! Un plus que je trouve important de mentionner : les remerciements à la fin. Oui, je sais, ça peut paraître bizarre, mais tout le long j'ai eu le sourire aux lèvres. Pourquoi ? Je ne sais pas, peut-être parce qu'on sent que l'auteure et Aliette sont pareilles, qu'elles ont le même caractère et qu'elles croquent la vie à pleine dent. Et puis le petit clin d'oeil pour le personnage d'un autre roman, ça fait plaisir !

Justine P.

« — Ne me refais plus jamais ça, espèce de... de... fripouille !
Je frappai son torse de multiples coups.
— Oh franchement ! Je ne mérite pas mieux comme nom d'oiseau, Aliette ?
Je lui adressai un sourire malicieux et récitai en un seul trait :
— Cabot, cornichon, enflure démoniaque, enseigne de cimetière, face de sangsue, râtelier trop aiguisé, pire qu'un singe lépreux en rut... Tu veux que je continue ?
Ses yeux s'écarquillèrent. Je jubilai. »

« — Écoutez, vieux chnoque, j'ai eu l'approbation du prince pour mener l'enquête. Tant que le véritable coupable ne sera pas enfin trouvé, je continuerai. Pour l'instant, et jusqu'à preuve du contraire, Sytry reste votre maître ! Mettez-vous bien ça dans le crâne, ou derrière vos longues feuilles de chou, si vous préférez. À ce propos, comment arrivez-vous à passer les portes avec des oreilles pareilles ? »

Je remercie une nouvelle fois les éditions Rebelle pour leur confiance !
Lien : http://lireunepassion.blogsp..
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Un énième roman mettant en scène des vampires et une chasseuse . Au premier abord, l'idée semble commune et sans intérêt. Et là, on se plonge dans la lecture et l'on va de surprise en surprise.

Tout d'abord, les stéréotypes attendus sont balayés sans concessions avec une chasseuse de vampire pleutre comme pas possible et, qui trouve moyen de devenir vampire non pas suite au combat avec l'un d'eux ... non ... elle devient vampire de façon complètement idiote et digne d'elle : elle courrait avec un pieu dans la main et s'est blessé à mort en chutant par terre :LolLolLolLol:. Comme mort idiote et drôle, il n'y a pas pire. Les vampires sont ici des êtres sans super forces capables de terrasser les humains, de voler ou que sais-je... ils ont certes des pouvoirs, mais sont bien obligés de courir pour fuir.

Venons au récit avec son cadre historique du Paris de la Seconde Guerre mondiale. Les lieux, les ambiances sont magnifiquement bien décrits sans pour autant être trop ostentatoires. le ton du récit apporte une fraîcheur d'étonnante avec des répliques de la part d'Aliette toujours cinglante et de bon ton (quand elle appelle Lawrence, son créateur, Andouille à tout va ; ou bien, quand elle doute de la virilité de Vydry ). Ajouté à cela que le personnage s'adresse par moment au lecteur, cela apporte vraiment un plus . Nous avons certes une chasseuse de vampire peureuse, mais une vraie peste quand il s'agit de répliquer ou de donner son avis. de même, notre héroïne n'est pas comme dans la plupart des romans du genre suiveuse... mais là, elle est instigatrice dans les actions, ce qui parfois la conduit aux ennuis.

Petit bémol comme à chaque fois avec ce genre de récit : la manie qu'ont les auteurs de faire des vampires des êtres obnubilés par le sexe. Mais bon, il faut bien satisfaire les attentes des lectrices qui adorent les histoires d'amour de ce genre.

Un bon roman de bit-lit plus aboutit que certains livres de la saga Nocturne d'Harlequin. le trio principal que forme Aliette – Lawrence et Vydry sont sympathiques... ajouté à cela le père d'Aliette ainsi que son frère Vincent (tous deux chasseurs de vampires), cela donne de belles perspectives pour les prochains tomes. Les dîners de famille doivent être musclés.
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Aliette Renoir est une jeune fille du Paris occupé par les allemands. Son père n'est autre que le plus célèbre des chasseurs de vampire. Il tente tant bien que mal d'apprendre le métier à sa fille. Mais manque de pot, voilà qu'Aliette se fait mordre par un membre de ses redoutables ennemis. Elle se retrouve donc introduite dans une des communautés de vampires : la secte d'Abaddon. Elle va découvrir ses codes, ses membres, ses dirigeants, leur façon de vivre mais aussi les complots qui s'y trament.

Entre quiproquos, trahisons et révélations, l'auteure ne nous laisse aucun répit. le récit est traité à la manière d'une enquête policière. C'est intelligent et original pour ce genre littéraire. Pour moi, les gros plus de ce premier tome sont les personnages, le monde crée par l'auteure, l'humour à toutes les pages et l'écriture fluide de Cécilia Correia. Elle sait nous mener sur de fausses pistes et nous faire soupçonner à tort certains personnages. Ce roman est très agréable et facile à lire. On passe sans problème un bon moment. Les personnages sont intéressants et assez attachants. Même si parfois Aliette est un peu naïve (même pour l'époque) et accepte un peu trop facilement sa nouvelle condition. En effet, elle est censée avoir été élevée dans une famille où la haine des vampires est quotidienne.

Cependant, quelques points négatifs ont gêné ma lecture. le contexte de l'occupation de Paris par les nazis n'est, à mon avis, pas assez exploitée. Pour l'instant c'est plus une toile de fond qui a très peu d'influence sur l'histoire. Les SS sont mentionnés ainsi que des femmes et enfants en partance pour Auschwitz. Mais ceci n'a aucune incidence et semble souvent malvenu. Parfois le sexe ou les allusions coquines sont un peu trop présents et n'apportent pas forcément plus de croustillant que ça.

Un avis en demi-teinte pour ce premier tome des Aventures d'Aliette Renoir. Je tiens à préciser qu'il s'agit d'un bon divertissement mais sans grande nouveauté. Je lirais la suite car je me suis attachée aux personnages principaux, j'ai apprécié le traitement du récit sous forme d'enquête policière et qu'apparemment l'auteure met davantage en avant le contexte de la seconde guerre mondiale dans le second opus Dans l'ombre du roi.

Merci aux éditions Rebelle pour l'acquisition de ce livre. Je vous recommande vivement leur publication.
Lien : http://netherfieldpark.wordp..
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