C'est toujours aussi agréable de se replonger dans la France de l'Occupation avec Aliette
Alors oui, ne criez pas au scandale. C'est un roman bit lit léger, c'est une période en France pas du tout appréciée (et pour cause, notre rôle ne fut pas aussi glorieux que cela). Mais pour tous les amoureux de l'Histoire et de la littérature légère, permettez moi de vous dire que le travail de
Cécilia Correia est magnifique
En effet, Nous avons l'impression de plonger dans cette France des années 40 tout d'abord par le franc parler d'Aliette. C'est une jeune femme de Paris et ce fut une époque où les Parisiens avaient leurs expressions bien à eux. C'est la toute première pièce à l'édifice de l'auteure qui nous permet d'entrer en immersion totale avec le background qu'elle s'est formée.
Ensuite, l'auteure nous donne les différentes modes vestimentaires, des informations sur le mode de vie quotidien des Parisiens. Et pour couronner le tout,
Cécilia Correia va nous insérer dans le roman des faits historiques et va les appliquer à l'histoire d'Aliette. Alors, peut être que pour vous c'est anodin, mais pour moi, ces petits détails donnent de véritables pépites dans cette histoire toute pimpante.
Aliette, la pauvre, se retrouve encore avec de grands bouleversements
Depuis le début, Aliette nous apparaît comme un petit farfadet sautillant, aux allures adorables et au franc parler légendaire. Ce pourrait être une héroïne vampirique classique ou superficielle mais elle dépasse ce statut par un passé assez tourmenté. C'est ce que nous découvrons un peu plus ici : l'attitude pimpante de notre héroïne révèle de grandes fêlures, une profonde solitude et des séquelles psychologiques nombreuses. Pour mieux surmonter ses traumas, Aliette a associé une répartie doublée d'insolence hors du commun avec un attitude d'apparence superficielle trompeuse.
En réalité, c'est une jeune femme élevé à la dure qui se préserve comme elle le peut. Parvenue à un semblant de stabilité et de routine affective avec son créateur, elle devra de nouveau s'adapter pour décider ou non de goûter à la passion avec Sytry, le prince des chenapans. Parviendra-t-elle à trouver son propre équilibre afin de se trouver une famille et le bonheur? Je le lui souhaite de tout coeur en attendant ses prochaines aventures tumultueuses.
En bref : Un deuxième tome très réussi montrant des vampires très humains. Quant à Aliette, je ne peux que m'attacher de plus en plus à une personne ayant autant de répondant et capable d'appeler son chat Camembert ! Longue vie à Aliette, la plus grande chasseuse de vampires de tous les temps. Ce petit bout de femme voit grand !
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