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3,16

sur 137 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Inspirée de la légende arthurienne, l'histoire suit le destin de Sophie Pendragon, l'élue, prise dans l'étau d'un monde luttant entre tradition, tyrannie et démocratie. Sophie, qui appartient à l'ordre des cavalières, est nommée écuyère de cendres à la mort de la Matriarche Acquilon de Nordeau alors qu'elle n'a pas encore atteint la puberté. Malheureusement, Eliane, sa maîtresse, est une femme froide pleine d'ambition qui n'a que faire de l'éducation de sa protégée. Les années passent, Sophie rencontre son dragon et suit sa formation, mais elle découvre aussi petit à petit les forces qui se déchirent pour elle, l'élue, et ce qu'elle représente.
Sur le bandeau est annoncé : Une fantasy ensorcelante, féminine et féministe au style puissant.
Ce livre cochait toutes les cases pour moi. La couverture est magnifique, le livre a reçu un prix (pépite de l'imaginaire), il est à dominante féminine, féministe et il y a des dragons. Il avait en principe tout pour me plaire. Grande a été la déception...
On a affaire à un système d'apparence matriarcale, mais ce sont des hommes qui ont les postes les plus haut placés...cherchez l'erreur.
Les cavalières sont un ordre ancien et respecté qui vénère La Dame (équivalent féminin de Dieu, j'imagine, et certainement un clin d'oeil à la Dame du lac). Les petites filles ou écuyères sont formées très jeunes, puis à la puberté elles rencontrent leur dragon (le processus est flou, c'est dommage) et une fois la formation jugée aboutie par leur maîtresse, elles deviennent des cavalières. Trois spécialisations s'ouvrent à elles : bâtisseuse, intrigante ou annonciatrice. de jolis noms mais à aucun moment les caractéristiques de ces classes ne sont expliquées. Moi qui suis fan de RPG, j'étais vraiment déçue.
De même, les dragons dans cet univers font office de taxi uniquement. Quel ennui ! le personnage principal est antipathique et n'évolue pas.
Les relations entre personnages existent déjà et ne sont pas construites. Pènderyn et Sophie sont meilleures amies mais on les voit peu interagir… La caractérisation des personnages est soit absente soit extrêmement limitée. A part les principaux, ils sont complètement oubliables.
Le début du roman est planplan, il n'y a pas d'élément déclencheur impactant, un critère que je trouve pourtant essentiel à une narration. le rythme est lent, les pages s'enchaînent sans qu'on connaisse les enjeux, les buts recherchés. le récit manque cruellement d'action. Il n'y a pas de combat, pas de bataille et toutes les opportunités sont gâchées par des ellipses. Même quand tout culmine à un rassemblement dont je tairai le nom, le discours d'un personnage est décrit et non pas écrit... Flemme ? Bref on s'ennuie et vous aurez oublié ce livre dans un mois.
Critique plus détaillée sur le blog.
Lien : https://www.paracosme.com
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J'ai détesté ne pas aimer ce livre. Une fantasy portée par des femmes montant des dragons et déjouant des intrigues politiques.
Tout était fait pour me plaire, et pourtant, je n'ai pas réussi à accrocher.

Certaines descriptions sont trop longues et cherchent à tout prix un élan poétique.
Par contre les vrais enjeux du livre (l'obtention d'un dragon par le premier sang, l'histoire de la Dame, les raisons de la guerre) sont peu ou mal expliqués.
Les rares moments de tensions sont rapidement eludés, et laissent un goût d'inachevé.

L'univers était pourtant intéressant...
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Je me suis ennuyée. le texte a des qualités indéniables et je ne vais pas dire que c'est mauvais, mais ça n'est pas, du tout, ma tasse de thé. J'ai été attirée par le résumé, le fait qu'on suive des femmes et que ce soit écrit par une, le tout dans un univers fantasy, hélas, j'avoue que la magie n'a pas eu lieu. Déjà, je n'ai pas été sensible au style d'écriture. Je comprends totalement qu'il puisse séduire d'autres personnes, vu que c'est une question de goût et que je ne remets pas en cause les qualités du texte, seulement, je suis restée insensible à la plume de l'auteur. Ensuite, j'ai trouvé le rythme bien trop lent et peu engageant. Je n'arrivais pas à lire plus d'un ou deux chapitres à la fois, car bien que simple et rapide, ma lecture me semblait longue. Je n'ai réussi à m'intéresser à aucun des personnages, surtout pas Sophie, ce qui fait que j'étais bien plus intéressée par ce qui pouvait arriver à sa meilleure amie (seul personnage qui m'a un minimum séduite) qu'à elle, bien que ce soit elle qu'on suive. J'ai trouvé que les événements des trois derniers chapitres auraient dû arriver plus tôt, peut être pas forcément tous en même temps et que la prise de conscience de Sophie était bien trop tardive et au final, sans aucun impact. Les objectifs de plusieurs des personnages ne m'ont pas vraiment convaincu, particulièrement celui de Myrddin. La fin me laisse une impression de "Tout ça pour ça" et je regrette un peu d'être allé jusqu'au bout.
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Un grand merci aux éditions VOolume pour la découverte de ce premier roman de fantasy de Jeanne Mariem Corrèze : le chant des cavalières.

Une société matriarcale très hiérarchisée de chevaucheuses de dragons… Parmi les matriarches, les cavalières et leurs écuyères, la jeune Sophie cherche sa place et attend son heure, ses premières règles, les réponses à ses questions…
Une ambiance de luttes de pouvoirs dans un royaume instable et divisé…
Des parcours de femmes très intéressants…

Les romans de fantasy sont souvent un peu longs, regorgent de détails et de digressions. Ce n'est pas trop le cas ici car l'écriture est très belle, fluide, poétique, sans surcharge. L'autrice a maîtrisé la temporalité, les descriptions… Pourtant j'avoue m'être un peu perdue dans les intrigues compliquées de la cour et de l'ordre des cavalières…
Parmi les points forts de ce livre, j'ai apprécié, naturellement, le point de vue féminin, voire féministe, l'indépendance d'esprit des cavalières, les portraits très fouillés, le travail sur les personnages. Je parlerai aussi de la manière originale de revisiter les topoï du genre, entres autres autour de l'épée légendaire… Enfin, la mise en abyme de la biographie de Sophie par les épigraphes en tête de chapitres donne une certaine profondeur au récit.
J'ai également adoré le dénouement.

Avouerais-je cependant que je me suis parfois assoupie sur la version audio lue par Cécile Delacherie et que je ne suis pas toujours revenue en arrière pour voir ce que j'avais manqué ? Oui, par honnêteté ! de plus, j'ai eu un peu de mal avec la voix de la narratrice, surtout quand elle la contrefait pour imiter certains accents…

Un ressenti en demi-teinte donc mais, indéniablement, un roman qui plaira aux amateurs du genre.

#LeChantdescavalières #NetGalleyFrance

Lien : https://www.facebook.com/pir..
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𝐋𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐀𝐮𝐝𝐢𝐨

𝘓𝘦 𝘤𝘩𝘢𝘯𝘵 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘢𝘷𝘢𝘭𝘪𝘦̀𝘳𝘦𝘴 𝘰𝘶 𝘭𝘦 𝘤𝘩𝘦𝘮𝘪𝘯 𝘢̀ 𝘵𝘳𝘢𝘤𝘦𝘳 𝘷𝘦𝘳𝘴 𝘴𝘰𝘯 𝘪𝘯𝘥𝘦́𝘱𝘦𝘯𝘥𝘢𝘯𝘤𝘦.

Ce livre fantasy n'est pas comme les autres, notamment à cause du style lyrique utilisé mais aussi parce que les ingrédients habituels pour une fantasy épique sont restés discrets.

Un mot d'abord sur la lecture du livre, j'ai beaucoup de mal à rester concentrée sur l'histoire. La voix, un peu rauque et vibrante, me donnait envie de me racler la gorge. Par ailleurs le ton utilisé pour Sophie m'est insupportable. J'ai trouvé également que l'intonation donnée à bon nombre de répliques manquait de justesse.

Un second mot sur le style d'écriture : Qualifié de pompeux par certains lecteurs ou lectrices, le style est très poétique, le vocabulaire ancien, l'ensemble est homogène. Même si j'ai trouvé l'écoute un peu soporifique, j'admire l'auteure à pouvoir écrire de la sorte. Si je devais décerner un prix, ce serait exactement pour cela, la plume originale et sophistiquée de Jeanne Mariem Corrèze.

Un dernier mot sur le récit : Malheureusement, toutes les parties qui décrivent les scènes de vie n'apportent pas grand-chose à l'histoire, seuls les derniers chapitres permettent de comprendre les tenants et aboutissants. Par exemple, je n'ai pas pu me faire une idée précise des lieux, d'une époque ou des équipements. Les qualificatifs sont trop suggestifs, les descriptions sont essentiellement axées sur les états d'âme, les mimiques et les actions de petites portées. En outre, les personnages sont toujours en colère avec une aigreur ou une acidité dans la bouche. Les intentions des protagonistes ne sont pas clairs non plus, leurs desseins se révèlent que dans les quelques dernières pages.
Et les dragons ? ils occupent une piètre importance, remplacez-les par des chevaux, il n'y aura aucune incidence sur l'histoire.

Même si je ne suis pas subjuguée par l'écoute de ce livre, les livres audio ont toute leur utilité, entre autre, pour les personnes malvoyantes et non voyantes. Heureusement, les éditions comme VOolume existent et permettent à tous de pouvoir avoir accès à la littérature.
Je remercie Babelio de m'avoir permis une nouvelle expérience grâce à Masse Critique.
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Je me suis intéressée à ce livre parce que c'était un univers médiéval fantastique mettant en avant des personnages quasiment exclusivement féminins (et, en plus, écrit par une femme !). Ce roman me paraissait idéal pour le projet autour du médiéval fantastique et de la place des femmes dans cet univers, que je mène avec d'autres personnes de ma promo.

Des dragons, des cavalières, un univers chevaleresque rempli de femmes... Tout était parti pour me plaire, bien que je ne sois pas amatrice du genre fantasy ! Mais malheureusement, j'ai peiné à m'accrocher à cette lecture.

Nous suivons Sophie, une cavalière novice qui se retrouve au milieu de différentes forces qui se battent pour le pouvoir. Je n'ai pas réussi à m'attacher plus que cela à la protagoniste ou aux autres personnages. En effet, j'ai mis énormément de temps à finir ma lecture... si bien que j'étais assez perdue chaque fois que je la reprenais.

La cause, entre autres choses, était la lenteur du récit. le style de l'autrice veut cela et ce n'était pas ce à quoi je m'attendais. Alors, au bout de plusieurs mois de lecture, j'ai achevé l'histoire sans avoir compris toute l'intrigue. C'est sûrement cela qui m'a un peu gâché ma lecture.

Alors malgré des qualités indéniables (comme l'univers), c'est un roman que je n'ai pas aimé plus que cela. J'espère le relire un jour sans étirer ma lecture ce qui me permettra une meilleure compréhension de l'histoire parce que je suis sûre que j'aurais pu l'aimer un peu plus !
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Le Chant des cavalières suit Sophie Pendragon dont on note tout de suite la référence au cycle arthurien (et ça, c'est assez sympa), jeune novice dans l'Ordre des Cavalières de Sarda à la citadelle de Nordeau, enfant au début du roman . Elle devient assez vite l'écuyère d'Éliane, la nouvelle Matriarche suite au décès prématuré de la célèbre Acquilon. Sophie sera donc la prochaine Matriarche et doit apprendre tous les codes de remplir son rôle et accomplir son destin.
Sophie serait une Elue. En attendant, elle est une sorte de padawan sans maître(-sse) dans une académie de cavalières-Jedi. Car Eliane se désintéresse d'elle. Et c'est Frêne, l'herboriste qui se charge de sa formation….
Voilà un fil conducteur assez classique et pourquoi pas, après tout ?
Le schéma classique pourrait dérouler un récit très « le voyage du héros » comme prévu mais il n'en sera rien. Là aussi, contrarier la destinée du héros ou de l'héroïne, est un ressort efficace.
S'il est bien mené. (suite sur le blog)
Lien : https://imaladybutterfly.wor..
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Le Chant des Cavalières est un roman de fantasy one-shot en lice pour le Prix Imaginales des Bibliothécaires 2021. Il était également dans la sélection du PLIB 2021, mais n'a pas été choisi pour faire partie des cinq finalistes. Ce qui me convient tout à fait, car j'ai été plutôt déçue par cette lecture dont le résumé promettait pourtant un récit entraînant.

J'ai bien aimé l'univers créé par l'autrice, ainsi que le contexte de l'histoire, même si j'ai trouvé certains éléments plutôt flous. Au Royaume de Sarda se trouve l'Ordre des Cavalières, qui est divisé en quatre "clans", quatre Citadelles. Mais Sarda a perdu la guerre contre les Comtés-Unis il y a des années, aussi le Royaume n'est-il plus ce qu'il était, à présent soumis aux règles imposées par les vainqueurs. Toutefois la situation ne convient pas à certains, qui vont alors intriguer pour rendre son indépendance au Royaume. le problème, c'est que tous n'ont pas forcément le même but final...
[...]
L'Ordre des Cavalières possède ses propres croyances et traditions, ses propres légendes, grandement inspirées de la légende arthurienne. Nous avons ainsi toute une histoire avec une épée mythique, ici nommée Lunde, que seule l'élue pourra déloger de la pierre. On pense alors aisément à Excalibur, et ce d'autant plus que l'héroïne du récit se prénomme Sophie Pendragon. La différence est que, dans cette histoire, les chevaliers sont des cavalières.
L'autrice a en effet créé un univers grandement féminin, mais de manière tout à fait naturel. À aucun moment on ne s'interroge vraiment sur le pourquoi d'une telle place de la femme, on l'accepte, on l'apprécie (parce que ça reste quand même assez rare), et c'est tout. Toutefois, on se rend compte que, si les femmes tiennent une place importante, les Matriarches ayant voix lors des Congrès, elles restent hiérarchiquement dépendantes à des hommes : le Prince et le Condottiere sont ceux qui dirigent le Royaume, et les représentants des Comtés-Unis sont des hommes. Ainsi, s'il est question pour certaines Cavalières de se libérer du joug des Comtés-Unis, d'autres iront plus loin dans leurs désirs d'indépendance.

L'autrice a donc créé un univers grandement intéressant, et ce d'une écriture particulièrement travaillée. Peut-être même trop. Quand j'ai débuté ma lecture, je me suis dit que c'était vraiment bien écrit, et cela m'a davantage motivée. Mais au fil du récit, je me suis dit que quelque chose clochait, car je n'arrivais pas du tout à entrer dans l'histoire. Et la première raison est, qu'au final, l'écriture de l'autrice est peut-être trop... scolaire ? J'ai du mal à trouver le mot adéquat, mais cela a donné un récit un peu trop froid à mon goût. Je n'ai pas pu ressentir les émotions des personnages, je ne suis pas parvenue à apprécier les descriptions des paysages. Et ce d'autant plus que, à part l'univers, les choses ne sont pas suffisamment développées dans ce roman.

Je commence par les personnages, qui ne m'ont pas spécialement convaincue. Pour moi il y a deux personnages principaux : Sophie et Éliane. Sophie est une jeune novice dans la Citadelle de Nordeau, devenue Écuyère de cendre suite à la mort de la Matriarche Acquilon : c'est un statut particulier qui la place d'office comme élève de la nouvelle Matriarche, Éliane, à laquelle elle devra succéder. le problème est que Sophie n'a pas encore ses menstruations, et ne peut donc tout de suite suivre son apprentissage d'Écuyère, ni avoir son dragon. Elle va donc passer son temps à errer dans la Citadelle et à se plaindre de ne pouvoir rien faire. Parce que la nouvelle Matriarche n'a pas le temps de s'occuper d'elle, Sophie va trouver une maîtresse ailleurs, pour finalement tomber dans les filets d'un destin que l'on a artificiellement tracé pour elle dans une vaste machination visant à s'emparer du pouvoir. Sans cesse manipulée, tout ce que Sophie fait n'est jamais sa propre décision, toujours celle des autres. Si elle n'en avait conscience à aucun moment, j'aurais compris le personnage, mais là ce n'est pas le cas. À de nombreuses reprises Sophie se plaint qu'on ne lui laisse pas faire ses propres choix, elle montre des sursauts de colère qui ne mènent à rien, pour finalement continuer à se laisser porter par les décisions des autres. En fait, elle se plaint beaucoup mais, toujours trop passive, elle ne fait jamais rien pour changer ce qui la dérange. Je comprends que la finalité de tout cela est justement la libération des chaînes de ce destin factice, que Sophie fasse enfin ses propres choix, mais cela n'arrive qu'à la toute fin. du coup, en attendant que cela arrive, Sophie m'a simplement exaspérée et j'ai donc été incapable de m'attacher à elle.
En revanche, le personnage d'Éliane est plus intéressant. [...]

En bref...
Avec le Chant des Cavalières, Jeanne Mariem Corrèze crée un univers plutôt intéressant inspiré des légendes arthuriennes mais essentiellement féminin, chose assez rare dans les romans de fantasy. Si la plume de l'autrice est particulièrement bien travaillée, elle ne sert malheureusement pas le récit, qui pèche par son cruel manque de développement, tout comme ses personnages, et ses trop nombreuses ellipses mal placées. Ce qui devait être un entraînant récit sur l'émancipation, la reconquête de son destin, devient finalement une histoire que l'on ne peut que survoler, sans vraiment parvenir à y être transporté. C'est bien dommage...
Lien : https://escape-in-books.blog..
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Le Chant des Cavalières est un roman fantasy contemplatif et faussement classique à la plume onirique, narrative, alambiquée et très (trop?) descriptive. Malheureusement, je n'ai pas été transportée par ce livre peu immersif à l'univers un peu flou dont les codes qui le régissent me sont demeurés mystérieux. le rythme est assez lent et je me suis surprise à sauter certains passages dans le deuxième tiers, l'ennui commençant à pointer le bout de son nez.

Pourtant, il y a de bonnes idées! J'ai notamment aimé découvrir l'ordre des cavalières ainsi que l'intrigue de manière générale. J'ai même su apprécié cette fin ouverte qui ne dévoile pas tout de l'avenir de ce royaume ou du destin de Sophie. Mais les nombreuses descriptions à rallonge, le récit des rêves des héroïnes et les détours pris par la plume pour révéler de manière évasive certaines réponses m'ont perdue. Je n'ai pas non plus su m'attacher aux personnages. Eliane est assez antipathique et sévère. Sophie est une poupée à la personnalité étouffée et manipulée par son entourage. Acquilon et Frêne sont des Aînées dont je n'ai pas compris les intentions, les révélations finales n'étant pas très claires sur ce point. Seules Pen et Brigandine ont éveillé ma curiosité mais elles n'ont pas réussi à sauver mon intérêt pour ce roman, qui n'a cessé de diminuer au cours de ma lecture pour brièvement remonter dans le dernier tiers, celui-ci étant légèrement plus palpitant (mais ce n'est pas non plus très flamboyant).

Je regrette que le lien entre cavalière et dragon ait été si peu développé, réduisant ces derniers à de simples montures, mais aussi que l'ordre des cavalières n'ait pas été plus approfondi dans le récit. On ne sait ainsi pas comment ces jeunes filles et femmes s'y enrôlent ni quel est son but premier. On nous annonce par ailleurs qu'il existe trois types de cavalières : bâtisseuse, intrigante ou annonciatrice. Mais jamais ces trois rôles ne sont explicitement détaillés. En somme, tout au long de la lecture, on devine et on s'accroche pour ne pas louper une information… mais on finit par être laissé sur le carreau. Car en choisissant de ne donner aucune explication sur un plateau au lecteur, l'autrice en a exclu ceux qui n'ont pas réussi à lire entre les lignes, à suivre les conversations tarabiscotées et pleine de métaphores des personnages, à comprendre les motivations de chacun. Pour tout te dire, j'ai lu ce roman en lecture commune avec dix personnes et seules quatre d'entre nous, dont je fais partie, sont arrivées difficilement au bout. C'est vraiment dommage car il y avait là un joli potentiel malgré tout.

Mais il s'agit d'un avis très subjectif qui n'est que le reflet de mon ressenti au cours de cette lecture. Je le conseille donc aux amateurs du genre, que la lenteur du rythme et la complexité de la plume n'effraient pas.
Lien : https://callysseblog.wordpre..
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Me voilà à nouveau partagée sur un titre de fantasy que je qualifierai tout de même de beau. le chant des cavalières rempli le contrat en nous faisant vivre une histoire de fantasy originale en à peine plus de 300 pages. On ne peut pas vraiment dire que le bordel est terminé puisque derrière la dernière page s'annonce un chaos complet, mais je ne suis pas frustrée pour autant. J'ai même bien aimé le dénouement, bien que j'admette aussi que c'était un peu brut. L'univers est intéressant, son organisation est apporté progressivement et avec subtilité, le matriarcat en place change un peu dans ce genre parfois plutôt miso... Beaucoup d'éléments m'ont plu ! Mais c'est comme ça, j'en attendais un peu plus.

Déjà, j'ai eu un petit soucis avec Sophie, qui est clairement LE centre de l'intrigue, la majorité de la narration tournant autour d'elle. Pourtant, la demoiselle n'est pas des plus charismatiques, elle est passive et beaucoup trop influençable. le seul point du résumé qui me parle après cette lecture, c'est qu'effectivement elle attend. Pour le reste... D'autres personnages secondaires sont bien plus intéressants et bien plus forts, ils ne restent malheureusement que des personnages secondaires. J'ai aussi été déçue concernant la façon dont est peinte la relation entre les cavalières et leurs montures, à savoir presque pas. Enfin, je crois que les personnages m'ont un peu perdu avec leurs conspirations. Ou alors l'auteure avec son style un peu redondant, et sûrement inutilement fleuri à mon goût, j'ai un doute. En tout cas, pas mal de fils sont tirés mais je ne crois pas en avoir vu le bout, et reste avec pas mal d'incompréhension.

Mais revenons aux qualités, dans ce monde de cavalières, les femmes séduisent certes, mais surtout se battent et combattent en guerrières ! Leur ambition fait plaisir à lire. Un beau rôle pour les femmes donc, un petit goût de mythe arthurien qui ne m'a pas déplu... J'ai quand même passé un bon moment de lecture ! Il s'agissait d'un premier roman avec beaucoup d'idées pour si peu de pages... A voir ce que nous livrera l'auteure par la suite...
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