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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La jeune auteure de 19 ans, Tess Corsac, écrit Emma, son premier roman, en 2017. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, Emma n'est pas l'héroine du roman mais un virus destructeur qui a décimé la population mondiale. Dès le début du roman, Emma est décrit comme un " tueur invisible que l'on apprend à craindre". L'histoire se déroule environ un siècle après notre époque.

L'héroïne de ce roman est une jeune fille du nom d'Azur qui vit avec ses deux parents, Basile, qui est son meilleur ami, ainsi que les parents de ce dernier. Ensembles, ils habitent dans un petit village, à l'écart de la population, un cocon dans ce monde dévasté par la peur et l'horreur. Azur est la narratrice, nous découvrons donc l'histoire de son point de vue.

Jusqu'à ses 15 ans, Azur vivait dans l'ignorance et dans la présence du virus Emma mais elle n'avait pas conscience du danger qu'il représentait. En effet, elle vivait paisiblement dans son village sans se préoccuper du monde ravagé par le virus. C'est lors de l'obligation du premier marquage qu'elle va pour la première fois sortir du village. Elle va entreprendre un long et éprouvant voyage au cours duquel elle va faire de ombreuses découvertes et comprendre la cruauté des humains. Ce voyage l'endurcit. Ce premier marquage amène Azur ainsi que son seul et meilleur ami Basile à prendre des chemins différents contre leur gré. Ils risquent donc de se predre de vue pendant un certain temps.

Le thème futuriste et apocalyptique peut paraître surprenant mais grâce aux nombreux détails et descriptions du contexte, on s'imagine parfaitement la décors et la situation. le fait que la narratrice n'ait pas expliqué trop en détail la création du virus, sa mise en place mais qu'elle l'aborde tout de même, permet d'éviter une confusion avec la période de l'histoire et de se concentrer uniquement sur cette dernière. le thème est très réaliste et crédible ce qui facilite la compréhension du roman. L'organisation des hommes après la moisson est dévoilé petit à petit et les différentes mesures prises (marquages) au cours du temps nous sont aussi décrites au fur et à mesure que l'histoire avanvce. Nous aprenons les informations en même temps qu'Azur.

Les nombreuses épreuves qu'Azur subit l'endurcissent, elle devient plus mature. Son personnage est très touchant et son point de vue est bien développé. Durant son passage à l'âge adulte, elle doit faire face à la réalité, seule et y chercher sa place. Azur a de la compassion pour les "gueules bleues" (c'est comme cela que les personnes aitteintes d'Emma sont appelées) , contrairement aux autres personnages du roman notamment Sarah, sa tante, qui tient parfois un discours très dur à leur propos. Elles ne sont pas assimilées à des humains car on considère que le virus nous retire notre humanité. Ces personnes sont traitées sans la moindre pitié, ce qui est assez déconcertant. Basile éprouve également de la compassion pour les malades, on comprend pourquoi avec son histoire avec son histoire et son vécu. Il a de l'empathie pour ces personnes et est parfaitement conscient du mal qu'ils subissent. Sa vision permet de sortir du côté pessimiste que renvoient les autres personnages.

Malheureusement, je trouve le point de vue de Basile pas assez développé, je pense que connaître son vécu plus en détail et un témoignage plus complet de sa part aurait rendu le récit plus léger car, à mon avis, il est moins cruel que les autres. Ce roman pose des questions sur l'humanité: " est-elle un acquis? " ; ainsi que sur notre vision du monde " comment a-t-il pu autant changer en si peu de temps? " (malgré que ce soit de la fiction). On peut se demander pourquoi notre humanité disparaitrait à partir du moment où on est atteint d'Emma et si certaines personnes non-atteintes n'avaient pas moins d'humanité que les "gueules-bleues".

Enfin, le second point négatif est la fin du roman. C'est une fin ouverte qui nous amène à nous interroger sur le destin de l'héroïne. La situation du monde est la même qu'au début du roman, il n'y a pas vraiment de grandes avancées ni d'évolution par rapport à la maladie ce qui est assez décevant. On a de l'espoir tout au long de l'histoire pour ces personnes malades mais, au final, il n'y a pas de réelle solution.
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Emma n'est pas le nom de l'héroïne de ce roman, bien qu'elle soit au coeur de l'histoire. Emma est en fait un virus destructeur qui a décimé l'humanité et qui continue de représenter un énorme danger pour eux. Après la chute de la civilisation telle qu'on la connaît, les gens se sont réorganisés en guildes. Certains ont pour but de soigner et de détecter au plus tôt les infectés, d'autres ont pour rôle d'explorer les restes de la société et d'éliminer les dangers... Nous suivons le personnage d'Azur, une jeune fille qui devra apprendre les codes de cette société et y trouver sa place.

Premièrement, j'ai été vraiment emportée par le style d'écriture de l'auteure, j'ai trouvé le tout très fluide et élégamment décrit, d'autant plus que le roman nous place dans un futur totalement réécrit et que beaucoup de choses sont à expliquer sur l'univers dans lequel nous évoluons. Mais rien n'est flou ou difficile à comprendre, on n'est jamais perdu.

Le roman se construit autour d'Azur, narratrice à la première personne dont on va suivre le passage à l'âge adulte dans ce monde ravagé par l'épidémie dévastatrice que fut Emma. D'abord complètement inconsciente de la réalité du monde, Azur va peu à peu ouvrir les yeux, perdre son innocence et se confronter à la dureté du monde.

Le roman se construit autour d'Azur, narratrice à la première personne dont on va suivre le passage à l'âge adulte dans ce monde ravagé par l'épidémie dévastatrice que fut Emma. D'abord complètement inconsciente de la réalité du monde, Azur va peu à peu ouvrir les yeux, perdre son innocence et se confronter à la dureté du monde.
L'univers est vraiment bien décrit, l'auteure nous parle de la situation en profondeur, sans rien omettre, et cela apporte une certaine crédibilité à la situation qu'elle dépeint. le virus Emma, sorte de combinaison de plusieurs virus existants, est bien pensé. On s'imagine bien la manière dont la société telle qu'on la connaît a chuté, et la façon dont l'humanité s'est réorganisée en prenant en compte le danger lié à Emma. C'est pour moi le gros plus de ce roman : le postulat de départ est fouillé, réfléchi, et l'on y croit très vite.

C'est aussi un monde très dur qui est décrit, voir cruel. On va s'interroger sur la définition d'humanité. En effet, les groupes de personnes saines en sont venus à considérer que toute personne atteinte d'Emma ne devait plus être considérée comme humaine. Les "Gueules bleues", comme on les appelle, sont abattues à vue sans le moindre remords. C'est ce que j'ai trouvé le plus dur à lire, la manière dont sont traités ces malades, hommes femme ou enfants. Bien sûr, ils sont condamnés, et ils sont dangereux puisqu'ils peuvent transmettre la maladie, mais on aimerait qu'ils soient traités avec un minimum de décence et d'humanité, justement. Au contraire, dans le roman, on se garde bien d'éprouver la moindre pitié pour ces personnes. La dureté de certaines réflexions, faites par Sarah, la tante d'Azur, notamment, m'a un peu ébranlée.
Heureusement, un pendant est fait à cette vision des choses impitoyable, grâce au personnage de Basil. le jeune homme a de la compassion pour les malades et est conscient de tout le mal engendré par cette manière de fonctionner, qui dresse les malades et les personnes saines les uns contre les autres.

On en vient à ma petite déception concernant ce roman : que certains points n'aient pas été plus développé. Avec en tête le personnage de Basil, sa vision des choses et ses aspirations. le personnage apporte un autre point de vue que celui, assez insensible, de la plupart des autres personnages, et il aurait été intéressant de se pencher un peu plus sur lui. Trouver le point de vue d'une personne infectée, sa manière de survivre et son ressenti à propos des personnes saines, aurait été intéressant aussi. Surtout que le roman est mis "à partir de 13 ans", est-ce que tout cela n'est pas un peu pessimiste, pour des enfants de cet âge ? Seul le point de vue de Basile rattrape les autres, mais il est à peine développé.

De même, la fin, assez ouverte, nous laisse un peu en suspend quand à l'avenir d'Azur et des autres. J'aurais aimé une plus grande résolution, un plus grand pas vers un changement dans la situation décrite tout au long du roman. Au fond, on en reste au même point qu'au tout début, les évolutions évoquées en sont encore à l'état d'embryon quand arrivent les dernières pages.

En résumé, j'ai beaucoup aimé me plonger dans ce roman, j'ai trouvé l'histoire très immersive grâce à l'univers très fouillé qu'a créé l'auteure. le personnage d'Azur parvient à nous toucher à travers les épreuves qu'elle subit et qui lui font perdre peu à peu son innocence. Mes regrets quant à ce roman sont aussi la preuve du plaisir que j'ai pris à le lire : j'aurais voulu que les choses soient poussées plus loin. le caractère implacable des personnages choque souvent et j'aurais voulu que les questionnements sur la manière d'être "humain" soient plus développés.
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Alors que quelques villages vivent encore paisiblement, la majorité de l'espèce humaine a été ravagée par un virus qui transforme les hommes en malades dangereux.

Azur avait bien remarqué avec sa famille quelques étrangetés. Mais à quinze ans elle va devoir faire face à la dure réalité. A l'occasion du marquage qui régule les êtres tous les cinq ans, elle est séparée de son seul et meilleur ami.

Amenée loin de chez elle, elle partage la vie de furet, ceux désignés pour nettoyer les régions infestées et récupérer tout ce qui peut l'être. Mais où est maintenant Basile et qu'elle vie souhaite mener Azur ?

Un roman sur la responsabilité des hommes face à la nature mais aussi aux autres hommes et notamment ceux qui sont différents. La société a tôt fait de mettre en place des castes qui rassurent la population mais cache aussi d'autres desseins.

Alors il ne reste plus qu'à se demander ce que c'est réellement d'être un être humain et s'il est encore nécessaire de sauver cette espèce...

Un bon roman d'aventure et de réflexion à partager.
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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L'univers futuriste annoncé dans le résumé m'a donné envie de lire ce livre et de le demander à la dernière Masse Critique. Je remercie Babelio et les éditions le Muscadier pour leur confiance.

J'ai été propulsé dans une France et un monde ravagé par le virus Emma qui fait perdre toute humanité à ceux qu'il contamine. Un vaste système a été mis en place pour éviter le contact avec ce virus. Pourtant les contaminations se font encore facilement et le seul moyen qu'à trouver l'Homme pour survivre et de s'isoler.

L'univers de l'autrice est riche. Elle nous plonge dans un univers qui nous réservera bien des surprises au fil des pages. Ce que je croyais être vrai au début du roman ne l'est peut-être pas… Et si le meilleur moyen de protéger la plupart des survivants c'est de leur en dire le moins possible ?

J'ai beaucoup aimé Azur, l'héroïne de ce roman. Cette jeune adolescente s'endurcit très vite au fil des révélations qui lui sont faites. Elle garde cependant un coeur en or, elle n'oublie pas la promesse qu'elle s'est fait à ses quinze ans.

L'autrice a su maintenir un rythme soutenu dans son roman avec ses révélations faites au compte*goutte qui m'ont surprise la plupart du temps et m'ont permis de remettre en question l'image que je me faisais de ce monde. Elle lie bien à la fois aventures, émotions et suspense.

Mais le petit plus de ce roman, c'est de faire réfléchir à ce qu'est l'humanité. Est-ce la version présenté par les autorités de ce monde c'est-à-dire l'absence de maladie ou alors est-ce autre chose.

En bref, c'est un roman que j'ai beaucoup aimé. Il mêle les émotions, l'aventure et le suspense dans un univers futuriste originale, tout en nous faisant réfléchir à l'humanité. Un roman à lire par tout le monde.
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le roman se nomme Emma non pas pour le nom d'une héroïne mais pour le nom du virus. Emma est un virus qui détruit l'humanité à petit feu,Emma représente un grand danger pour les personnes qui sont encore Humain car en contacte avec le virus ils sont vouer à la mort. Mais le virus n'a pas toujours exister, les Humains pense que c'est Dieu qui leur envoi cette épreuve mais ils sont loin de se doute que la personne ayant crée ce virus est plus proche qu'ils ne le pense. Dans cette nouvelle société il y a de nouvelle vie qui lui est dissimule depuis sa naissance. Azur est une jeune fille vivant dans un petit village isolé ou il est difficile de pénétré,elle va devoir apprendre les codes et les réglé de cette nouvelle société et y trouvé sa place.

le roman est construit autour d'Azur c'est avec elle que l'on va suivre son passage à l'âge adulte. On va découvrir la France avec ses qualité et ses défaut mais aussi les difficulté de vie. On va voir comment Azur passe de la petit fille innocente à celle qui va vivre dans la peur de pouvoir attrapée Emma. Tout d'abord j'ai beaucoup apprécier la taille de police, elles est assez grosse et ce qui facilité la lecture puis il y a le style de l'écriture est agréable pour les yeux l'auteur nous plonge dans le futur écrit à sa manière de l'imaginer se qui nous introduite davantage dans le roman car l'on veux voir se qui ce s'y passé est découvrir ce qui l'Humanité et devenue se que les Hommes on fait à la planète.

Au début du roman Azur est innocente de se qui est le vrai monde, mais petit à petit ouvrir les yeux et voir le vrai visage du monde. L'univers est bien décrit et en profondeur sans caché aucun détail. le virus Emma est le combinaison de plusieurs virus qui existe, l'Humanité et donc réorganise en fonction du virus c'est comme cela qu'ils se rende compte du danger que représente Emma. C'est de la qu'il va y avoir des signes; des marques qui vont différencier les personnes contaminé et les personne non-contaminé. Ce nouveaux monde est très cruel car on se pose des question sur la définition de l'Humanité. Les personnes qui ne sont plus saine sont appeler "Gueule bleue" et sont achevé sans pitié à la moindre vue de personnes saine.

Les personnes saine achevé les "Gueule bleue" sans aucune pitié je trouve que c'est se qui est le plus dure dans l'histoire; certes ils sont malade et c'est transmissible mais c'est dégradant de voir un Homme en tue un autre pour sa propre survie, je trouve que malgré leurs maladie dangereuse et transmissible il devrait y avoir un minimum de considération avec eux. Basile l'ami d'enfance d'Azur à de la compassion pour les malades, il est lucide de tout le mal qu'ils font car il le vois de ses propre yeux.

La fin du roman ma déçu car je m'attendais à se que la fin soit plus précis ou bien qu'elle se termine avec joie ou non par ce que la c'est à nous de nous imagine la suite et je n'aime pas m'imaginer la suite dans les livre c'est le seul,point négative pour moi. L'histoire est bien imagine l’auteur à trouve un bon sujet et je trouve que le livre fait rappelle à la vrai vie que l'être Humain peut tue sont prochain pour se sauve lui et laisse les autre en difficulté.

Donc pour termines l'histoire est entraînante elle donne envie de savoir les moindre détail du virus d'Emma. Nous voulons aussi savoir se que va devenir Azur au fils du temps si elle va ou a attraper Emma. Mais c'est la fin qui ma le plus déçus car elle est fade a mon gout, si bien que dasn l'ensemble le roman est intriguant est appréciable.
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Emma. Ces quatre lettres sont celles d'un monde devenu presque apocalyptique. Elles désignent la terreur, l'angoisse, la destruction. Emma n'est pas une personne que l'on peut voir, du moins pas en chaire et en os. Elle est celle qui entre dans la vie d'une personne, qui bousille son sens de l'humanité et qui reste, s'accroche jusqu'à ce que son coeur cesse de battre.
Azur est l'héroïne de cette histoire. Lors de son quinzième anniversaire, sa famille, demeurant dans un village bien gardé et surveillé, lui apprend qu'à son âge, il faut se faire reconnaître comme non-porteur de Emma. Elle y partira avec sa famille et Basile, son meilleur ami, lui aussi âgé de quinze ans.

Son histoire prend forme et se renforce à partie de ce jour.

En premier lieu, ce livre a un style d'écriture vraiment fluide et pas du tout compliqué. Ce monde presque opposé au notre est si bien expliqué et décrit que se perdre dans cette histoire paraît plutôt improbable. La description se fait en profondeur, on comprend donc ce nouveau monde qui est comme revenu au point de départ ; plus d'électricité, plus de produits considérés comme de luxe dans le livre etc.

Cependant, l'histoire met un peu de temps à se mettre en route. Je me suis personnellement lassée au chapitre sept. Une semaine plus tard, j'ai remis le nez dedans et je ne me suis plus arrêtée.

Je pense que ce livre remet beaucoup de choses en question ; tel que le monde dans lequel nous vivons. Il est vrai qu'à l'heure d'aujourd'hui, le monde va bien comparé à celui d'Azur. Qu'adviendrait-il si ceci arriverait vraiment ? Serions-nous porteurs d'Emma ? Nos familles ? Nos amis ?Ce monde deviendrait beaucoup plus cruel qu'il ne l'est déjà.
Nous serions réellement réduits à des existences encore plus monotones, toujours le même train de vie, l'angoisse, la peur, la tristesse, le deuil, la méfiance...
En effet, la méfiance. Dans ce livre, les malades sont traités sans pitié, peu importe l'âge, toute notion d'humanité est oubliée afin de laisser place à la cruauté. En lisant, je trouve que ça pouvait encore aller mais avec réflexion, en ce mettant dans la peau d'Azur, Basile ou même tante Sarah, c'est très dur. Un mental de plomb doit entrer en vigueur.

Pour conclure, ce livre est vraiment très bien, surtout dans la catégorie jeunesse. Il laisse place à beaucoup de réflexion.

Je le conseille vraiment.
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Dans un avenir plus ou moins proche, la population est victime d'un terrible fléau. Quatre lettre: Emma. le virus le plus abominable, violent, imparable qui existe. Les morts se succèdent, rien ne semble pouvoir l'arrêter.
Azur vit dans la peur permanente d'être contaminée. Depuis qu'elle est toute petite, les recommandations de ses proches tournent dans sa tête. Elle vit dans un village relativement épargné avec ses parents, Basile son meilleur ami, et les parents de ce dernier. Tout irait pour le mieux si un événement très important ne se profilait pas à l'horizon: les quinze ans de la jeune fille.
Un âge où on doit lui apposer sa première marque pour prouver qu'elle n'est pas atteinte du virus mortel. Azur l'ignore encore mais cette sortie du village va s'annoncer éprouvante, elle croisera de nombreux dangers mais elle pourrait perdre bien plus que sa vie... Dehors le monde est effrayant, organisé d'une façon très particulière et les Gueules Bleues, les gens atteints du virus, semblent omniprésents. Azur pourra-t-elle s'en sortir?
Un roman dense, inquiétant, déroutant à découvrir! [...]
Lien : http://parfumsdelivres.blogs..
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Et si l'humanité était redéfini par un virus.

Emma est un virus silencieux. Elle prend son temps pour vous ôter votre humanité.

On suit ici Azur qui nous narra l'histoire. On découvre avec elle un monde qui survit tant bien que mal avec la menace d'Emma.

L'univers décrit par l'auteur est un monde quasi apocalyptique. Les humains non infectés se retranchent dans leur village et se déplacent quasi uniquement pour se faire dépister.
A travers le périple d'Azur, nous découvrons un visage de la France très différent de celui que nous connaissons tout en gardant nos points de repères avec comme ennemis les Gueules Bleues(infectés par Emma).

J'ai bien apprécié ce roman même si à plusieurs reprises, j'aurai aimé un peu plus d'approfondissements, développements qui viennent parfois plus tard comme le comment le pourquoi d'Emma. Ce petit manque vient, je pense du fait que c'est un roman jeunesse et donc certains points vont assez vites pour ne pas lasser le jeune lecteur (c'est tout de même déjà un pavé de 400 pages 😉). Il se lit très vite.
Plusieurs points m'ont laissée sur ma faim comme la fin elle-même et aussi toutes les réflexions de Basile sur l'humain et son humanité, sa définition. Il y a beaucoup à dire et à décrire ce dernier point (une suite verra peut-être le jour!)

Un roman qui pose beaucoup de questions sur l'avenir de tout un chacun et de l'humanité en générale : les humains ont-ils un avenir, telle est la question? Peuvent-ils faire des projets dans un tel contexte, dans un monde où être sains est un privilège.

Une lecture qui amène à réfléchir sur les tensions planétaires et "les remèdes" employés par nos dirigeants parfois, les décisions prises en dépit du bon sens.
Lien : https://viou03etsesdrolesdel..
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Emma n'est pas le nom de la jeune fille sur la couverture, c'est le nom d'un virus qui rend les gens fous et qui a décimé 90% de la population mondiale.

J'ai trouvé l'idée initiale très intéressante. Tout d'abord, l'action se situe une centaine d'années après l'apparition du virus en France (on évite donc la partie purement apocalypse pour se concentrer sur l'après). le lecteur suit une adolescente, Azur, qui habite dans un village dans les Pyrénées.
Pour leurs 15 ans, elle et son presque frère, doivent se soumettre à une prise de sang pour savoir s'ils ont attrapé Emma….
En parallèle de leur découverte du monde en dehors de leur village, l'auteur fait la description de ces communautés qui tentent de faire survivre l'espèce humaine : les us et coutumes de cette nouvelle humanité sont très codifiés pour assurer justement la survie. J'ai beaucoup aimé tous les détails de l'organisation de cette société (pas d'exemple pour ne pas gâcher la découverte d'autres lecteurs.

Un roman jeunesse qui m'a bien plu, dans un genre un peu différent de U4 qui lui est plus dans l'apocalypse immédiate, les jeunes apprennent à survivre sans portable, alors qu'ici ces jeunes ont toujours vécu sans le « confort » et se déplacent à cheval ou à vélo.
Azur est une héroïne qui doute, s'interroge, avec des thèmes proches des préoccupations des adolescents : la justice, l'amitié... . le passage à l'âge adulte se fait pour Azur et ses amis avec son lot d'épreuves. La fin est assez ouverte et laisse présager une suite mais peut également être un roman unique (pas de suspense insoutenable à la dernière page)


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