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Pascalet vivait avec ses parents et sa tante Martine dans une métairie isolée en plein champ. le paysage, composé de haies, champs et petites cultures, l'attristait. Lui, ce qu'il l'intéressait, c'était la rivière qui coulait au-delà. Une rivière qu'il n'avait jamais vue mais qui l'attirait d'autant plus que ses parents lui avaient interdit d'aller aux abords de l'eau. Il en rêvait jour et nuit. À la maison passait de temps en temps monsieur Bargabot qui apportait toujours de beaux morceaux de poissons pêchés dans la rivière. Un jour, ses parents durent s'absenter quelques jours. Tante Martine, bien trop occupée aux tâches domestiques et dans les combles, surveillait de loin en loin le jeune garçon. L'occasion était alors trop belle pour ne pas aller à la rivière. Se sentant soudainement seul et exposé, une force mystérieuse le retenait. Une île, en face, belle et menaçante, restait silencieuse. Après une petite sieste, l'enfant se réveilla et remarqua de la fumée. L'île était donc habitée...

Adapté du roman éponyme d'Henri Bosco, cet album nous plonge dans les tourments de l'adolescence. Enfant curieux, épris de liberté, Pascalet, malgré l'interdiction de ses parents, se rend aux abords de la rivière et découvre une île regorgeant de mystères. Un adolescent qui va se révéler au contact de monsieur Bargabot et du jeune Gatzo. Il plane dans cet album une ambiance un brin mélancolique, désuète et onirique. Henri Bosco nous entraine sur les pas de Pascalet qui va vivre une aventure merveilleuse. Il n'est besoin de peu de texte pour appréhender cet album tant les planches remarquables de Xavier Coste illuminent ce récit. le dessin en aquarelles et le trait charbonneux nous plongent dans une atmosphère poétique et languissante. Un album un peu hors du temps...
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Adaptation poétique et réussite du très beau roman d'Henri Bosco.
Interdite d'accès car dangereuse, la rivière proche de la maison est d'autant plus séduisante pour Pascalet. le départ en voyage fort à propos de ses parents, doublé de la bienveillance d'une tante censée le surveiller, offre de nouvelles perspectives à l'enfant livré à lui-même.
Attiré par le mystère et un vent de liberté, le voilà parti explorer des territoires inconnus peuplés de personnages aussi fascinants qu'effrayants. Heureusement que face à ces ombres fantomatiques et à des paysages sauvages veille dans l'ombre la haute silhouette de Bargabot, un braconnier des environs.
Jouant avec une grande variété de couleurs, Xavier Coste traduit avec magie et grâce l'ivresse, l'élan et le frisson de la découverte de nouveaux univers, puis le trouble et l'angoisse alors que la solitude et l'étrange pointent leur nez. A la fois naturaliste et onirique, l'album exprime avec justesse les prémisses d'émancipation d'un tout jeune garçon.
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Comme je l'ai lu dans une autre critique, il s'agit là d'un album hors du temps tant l'histoire tirée d'Henri Bosco est rendue complètement onirique par le dessin sans faille et sublime de Xavier Coste. Chaque case est un tableau et - pour rester dans l'onirique-un enchantement : on ressort de cette lecture avec des pépites dans les yeux. A lire de toute urgence pour ceux qui sont restés de grands gamins ou si vous êtes nostalgiques de l'enfant que vous n'êtes plus.
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Très bel ouvrage qui remet au goût du jour le classique de Henri Bosco. Les dessins sont splendides, dans des couleurs chaudes, du rouge, de l'orange, du violet, le dessinateur réussit à retranscrire des scènes plutôt sombres pourtant, avec des couleurs chaudes. La nature n'en est que plus belle!
Le graphisme est moderne, j'ai beaucoup aimé le style des dessins.
Je trouve juste qu'il aurait fallu un peu plus de dialogues, certaines planches en étant totalement dépourvues, afin de retranscrire plus fidèlement l'histoire originale. Quoi qu'il en soit, c'est une BD qui peut être sans aucun doute qualifiée de "Beau livre".
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"Mais au-delà coulait une rivière." Exceptionnelle adaptation BD du classique d'Henri Bosco Après lecture , je me suis immédiatement replongée dans le roman. Xavier Coste transforme les descriptions à rallonge d'Henri Bosco en tableaux vivants. Comment une adaptation graphique réussit-elle à magnifier et peut-être à surpasser le texte originel. Réponse avec Xavier Coste.
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Une histoire toute simple d'un enfant enfermé à la campagne qui s'ennuie un peu. les parents lui ont défendu d'aller à la rivière pour cause d'incertitude sur la sécurité. Il est vrai qu'on peut se noyer assez facilement. Rien ne vaut un interdit pour qu'il soit franchi...

On va suivre une sorte de parcours initiatique comme il en existe des tonnes en matière de roman graphique. Celui-ci reste assez classique et presque un brin ennuyeux lorsque vient la conclusion.

Reste un beau graphisme qu'on peut admirer dans ce paysage campagnard où au milieu coule une rivière. Il suffit presque de chevaux qui murmurent à l'oreille pour que le tableau soit complet. Bon, on aura quand même droit à un âne ce qui n'est déjà pas si mal.

Les fans des ambiances laconiques vont adorer.
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Ouvrir « L'enfant et la rivière », c'est partir à la découverte d'un univers graphique au sein duquel on s'immerge comme en autant de tableaux-paysages que le dessinateur, Xavier Coste, s'est plu à nous offrir. On tourne les pages et le voyage est un enchantement de formes et de couleurs.
Et l'histoire, me direz-vous ?
Xavier Coste a adapté le court roman d'Henri Bosco, dont je connaissais seulement le titre si bien que je l'ai découvert avec cet album. On y fait la connaissance du jeune Pascalet : il se morfond dans la ferme de ses parents entourée de champs sans attrait, tandis qu'au loin la rivière, dont il lui est interdit de s'approcher, exerce sur lui un indicible attrait. Les passages du braconnier Bargabot, apportant les poissons qu'il y a pêchés, ne font qu'exacerber le désir de Pascalet de se rendre auprès du cours d'eau et il finit par y succomber.
Sur place, il est fasciné par l'univers qui s'ouvre à lui. Au cours de son exploration, il tombe sur un campement de bohémiens au sein duquel un enfant de son âge est retenu prisonnier et battu. Pascalet délivre Gatzo et c'est avec lui qu'il va poursuivre ses aventures auprès de la rivière, dans les bras de laquelle ils se cachent. le récit se déroule ensuite au rythme nonchalant des jours qui s'écoulent et des menues tâches à accomplir. Gatzo et Pascalet cultivent des frayeurs réelles ou imaginaires car dans les eaux miroitantes, le rêve n'est jamais loin.

Il y a peu de texte accompagnant ces planches magnifiques et j'ai aimé partager les quelques jours d'évasion contemplative de ces deux garçonnets. La fin de l'histoire m'a cependant décontenancée, il me semblait qu'il y manquait quelque chose pour qu'elle soit vraiment achevée. Pour en avoir le coeur net, j'ai voulu lire le texte d'Henri Bosco (paru en 1945)… mais j'ai fini par le parcourir en diagonale (pourtant il est court), tant je m'y ennuyais et n'accrochais pas à l'écriture. Bref, tout ça pour dire qu'il manque effectivement un élément important qui se situe à la toute fin du roman d'Henri Bosco, dommage. Pour le reste, l'adaptation en restitue bien l'ambiance, où la réalité peut côtoyer les songes.

« L'enfant et la rivière » est un album somptueux. N'en attendez peut-être pas trop au niveau de l'histoire (qui m'a au demeurant davantage séduite dans la mise en images qu'en fait Xavier Coste que sous la plume d'Henri Bosco), mais laissez-vous dériver au fil du courant des pages et emporter par le flot de leurs couleurs : vous ne regretterez pas ce beau vagabondage aux abords d'une rivière.

Lien : https://surmesbrizees.wordpr..
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Je n'ai pas lu le roman. "L'enfant et la rivière" de Bosco. Un classique que l'on donne à découvrir aux scolaires.



Pourquoi la choisir en une adaptation BD?

Y a t-il un charme particulier dont il faille faire l'éloge?

Son aventure?

Nous verrons.

En se plongeant dans l'ouvrage BD, on comprend un peu.

Avec le pouvoir des images.

Les excursions dans le paysage de Xavier Coste, les silences posés, ses forces naturelles gorgées de couleur nous en disent long sur la poésie du texte d'origine, je le devine.

L'histoire est simple mais évocatrice, un enfant qui se promène dans la forêt, l'enfance, cet enfant très aventureux et curieux de surprendre le meilleur coin du braconnage de poissons.

Ne lui a t'on pas interdit d'aller jouer vers la rivière car elle peut se montrer parfois sauvage?



Cela suffit à poser une intrigue légèrement tendue dans cette allégorie duelle de l'homme face à la Nature.

Fasciné par son aventure à l'absence des parents, Pascalet rencontre Gatzo et cela se passe de démonstrations superflues, le temps passe ( sans se préoccuper de la Tante Martine qui se fait un sang d'encre.).

Nous nageons, grimpons, pêchons avec les personnages dans les couleurs. Ce Gatzo n'a t-il pas de parents?



C'est une Robinsonnade qui nous fait côtoyer le coin de la rivière dans divers états.

Nous filons à moitié dans le fantasme d'un enfant qui songe, qui tue le temps finalement.

Cela vaudrait de revenir sur le roman d'origine pour replonger dans les détails autrement, pour goûter à la mélancolie de ce jeune enfant plus seul qu'il n'y parait , avec des mots, sensibles, un petit gars qui brave les interdits, parcequ'il grandit aussi...

Une très belle BD.
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Je me rappelle avoir lu il y a très longtemps le livre de Henri Bosco, mais je n'en avais que quelques bribes éparses en mémoire, notamment le moment très émouvant du final et l'ambiance autour de cette rivière, l'eau, le silence, les animaux, la fraicheur … Un souvenir assez fort dans ma mémoire, donc, que j'ai eu envie de retrouver dans la BD.

Et là, ben c'est assez peu évident de s'y retrouver. Déjà, le texte est bien trop présent dans la narration, pour moi, avec surtout quelques passages qui semblent tout droit sorti du livre. Ce qui me fait le dire, c'est que le ton est bien plus narratif/descriptif que comme complément de la BD. Notamment la description des actions ou des visages, ce qui me fait toujours tiquer : montre nous, ne le dis pas !
Bref, j'ai trouvé que ça faisait bien trop adaptation rapide et pas vraiment adaptée. D'autre part, le dessin laisse la part belle à la contemplation et à l'ambiance de la rivière, ce qui est parfait pour le roman, mais qui fait aussi que la lecture est franchement très rapide. Lorsque je me suis retrouvé au bout de la BD, j'avais finalement plutôt envie de relire le livre.

Je pense que cette BD est une adaptation qui tente de rendre l'atmosphère et l'ambiance du livre, mais le livre se construit surtout dans les silences et les ressentis, ce qui est plus difficile à faire passer en BD sans qu'elle ne soit lue en deux minutes. D'où une présence du texte parfois intrusive à mon gout, et un ressenti global plutôt moyen. Je ne pense pas que c'est mauvais, mais j'ai peu aimé. Sans doute que l'adaptation n'était pas facile et peut-être pas nécessaire.
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N'ayant pas lu le roman original, je ne me prononcerais pas sur la qualité de l'adaptation de ce texte d'Henri Bosco.
Par contre, j'ai beaucoup aimé suivre le jeune héros à travers cette rivière magnifique et indomptable dans une aventure comme seuls savent en vivre les enfants.
Les dessins de Xavier Coste donnent une certaine intemporalité au récit et font rayonner la nuit autant que le jour.
A proposer à des adolescents.
Lien : http://boumabib.fr
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