En fait, ce manuscrit est d’une composition bien antérieure à Henri IV et au cardinal de Bourbon. Rien n’a permis, il est vrai, d’en préciser la date et la provenance, mais si l’on en considère l’écriture, d’apparence italienne, et les miniatures, dont l’origine française n’est pas douteuse et qu’on peut attribuer à l’école de Bourdichon, on n’éprouvera pas grande hésitation à le faire remonter à l’extrême fin du XVe siècle, ou, tout au moins, aux premières années du XVIe.