J'aimerais tant être capable de mentir parfois,
Se cacher,
L'amour est enfer, l'enfer est amour
L'enfer demande a être aimé
Se cacher et courir quand personne ne regarde;
Nos prénoms sont parfois des vêtements qui semblent appartenir à d'autres que nous.
L'air est vif.
Et je suis mort.
Encore.
Pas tout à fait.
Mourir, c'est plus long qu'on le pense. Beaucoup plus compliqué. Ça dure parfois des siècles...
Un jour, Esther a voulu m'expliquer que les rêves sont comme des déchets. Une façon qu'a trouvé notre cerveau pour évacuer durant la nuit le trop plein de nos jours. Tout ce qui déborde, les joies et les peines. Surtout les peines. Tout ce qui nous fait mal. Les éclats de vie, les malentendus, les silences et les blessures. Les peurs. Les désirs inassouvis, la honte...
Alors Abel s'est figé. Encore à califourchon sur l'évier, le genou sanglant, il m'a regardé avec des yeux ronds. Des yeux emplis de je ne sais quoi. Quelque chose d'animal. Un mélange d'épouvante et de lassitude. Ou alors juste de la surprise, et une infinie douceur...
Les rêves sont une façon qu'a trouvée notre cerveau pour évacuer durant la nuit le trop plein de nos jours. Tout ce qui déborde, les joies et les peines. Surtout les peines. Tout ce qui nous fait mal. Les éclats de vie, les malentendus, les silences et les blessures. Les peurs. Les désirs inassouvis. La honte.
Les rêves ont la signification qu'on leur donne.