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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
si vous vous demandez quoi lire pendant vos vacances (ou pas de vacances d'ailleurs) courrez vite chez votre libraire pour acheter ce bouquin qui est tout simplement génial, excellemment bien maîtrisé de bout en bout. le secret qui est la base du roman - comment un secret influe sur la génération suivante et a des conséquences sur le héros , comment celui-ci mène son enquête pour recouvrer sa position sociale, poussé plus par orgueil, haine et jalousie que par souci de justice - tient en haleine du début jusqu'à la fin ; les rebondissements se succèdent et les références bibliophiles pointues excellent sans jamais être ennuyeuses ( du coup, cela donne envie de pousser plus loin et de lire les références citées). Ce roman m'a tant enthousiasmée que je n'arriverais pas à le lâcher. J"avais lu "Le livre des secret" (la suite) avant mais cela ne m'a pas empêchée d'en suivre le fil (voire même, cela m'a donné une autre vision de l'histoire ). Je le recommande vivement
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Ce très bon roman évoque le comte de Montecristo en plus sombre, plus triste. C'est l'histoire d'une vengeance où l'on ne sait pas très bien qui se venge de quoi. Un enfant d'avoir été spolié, un autre de n'avoir pas été assez aimé, une jeune fille d'avoir été incomprise, une autre d'avoir été trahie, traitée comme un objet...L'auteur contemporain reconstruit pour nous l'Angleterre du début de l'ère victorienne, et le style et l'ambiance de ses auteurs majeurs. Il y a du Dickens dans les descriptions de la société, de Londres, dans les démêlés juridiques de cette trouble histoire d'héritage. Et aussi du mystère et des énigmes à tiroirs, à la manière de Wilkie Collins.
On lit le roman sans pouvoir s'arrêter, et pourtant il m'a manqué, je ne sais pas, un peu de magie...Les personnages sont trop transparents. On voit clair en eux dès leur apparition. Peut-être l'auteur a-t-il voulu mettre en lumière l'aveuglement tragique de son protagoniste. On le sent foncer dans le mur comme un Oedipe pressé d'en finir (enfin, en 600 pages quand même). Mais c'est bon pour les amoureux, comme moi, de la littérature anglaise, et j'ai très envie de lire la "suite" : le Livre des Secrets.
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Un titre sans grand intérêt, une parution poche dans la collection « thriller historique », et une couverture racoleuse ? Bref, si je n'avais pas lu un article extrêmement élogieux sur ce livre, je ne l'aurais certainement jamais ouvert ! Et j'aurais manqué un très bon moment de lecture…

La « confession » d'Edward Glyver – ou plutôt le récit de sa vie – débute par un meurtre, dans une ruelle de Londres, en 1854. Cette froide exécution est censée être la répétition de celle de son « ennemi intime », Phoebus Daunt : acte de vengeance ultime et aboutissement d'une minutieuse enquête qui a révélé ce qui entremêlait leurs deux destins.
Edward entreprend alors de reconstituer sur le papier cette recherche et sa propre histoire, à la lumière de ses découvertes progressives. Et Phoebus est toujours là, parfois dans son sillage, parfois le précédant… La nuit de l'infamie est constituée de cette confession, annotée et enrichie de témoignages par "l'éditeur.

De nombreuses années auparavant, le hasard a conduit Edward à découvrir de troublants éléments en lien avec sa naissance. Son nom et son existence ne seraient ainsi que mensonge, et c'est de toute une destinée qu'il aurait été spolié – d'une grande lignée et d'une formidable promesse d'avenir et de réussite.
Il tente alors de dénouer les fils de cet imbroglio pour établir et prouver sa véritable identité. Son récit rejoint peu à peu le « présent » du meurtre de 1854 et de la rédaction de sa confession. On découvre alors en même temps qu'Edward la suite des événements.

La construction en « fausse confession » n'est pas inintéressante : elle nous plonge dans le mental, parfois trouble, d'Edward, dans ses obsessions ; on ne peut alors qu'adhérer à son point de vue de persécuté – et les quelques « témoignages » en fin de volume vont en ce sens.
L'architecture de l'ouvrage est remarquable, d'autant plus pour un premier roman : les longues incursions dans le passé, l'insertion de documents d'archives et de lettres dans la confession, la montée du suspense savamment mise en scène, etc. Seules les notes en bas de page, souvent superflues, m'ont gênée au départ mais j'ai fini par m'habituer à cet artifice.

Le lecteur est ainsi promené de Londres à la splendide demeure d'Evenwood, en passant par Sandchurch et Cambridge. On voyage au début du XIXe siècle entre la campagne anglaise et la plus grande ville au monde ; entre la haute société, ses petits arrangements et les bas-fonds nauséabonds ; entre des amitiés sincères et de terribles duplicités…
La nuit de l'infamie respecte tous les codes du roman victorien à suspense : le style qui nous plonge à l'époque de Dickens, les rebondissements inépuisables, le héros maudit, les personnages hauts en couleurs… Mais on ne tombe pas pour autant dans la caricature : et l'intrigue pourrait très bien, par ce qu'elle révèle de la nature humaine, se dérouler de nos jours.
Alors oui, il faut quelques dizaines de pages pour entrer dans cet univers, les coïncidences sont parfois énormes, les rebondissements usants, la déveine d'Edward exaspérante… Mais rien de tout cela ne fait le poids face à au livre passionnant qui se construit page à page et happe le lecteur pour ne plus le lâcher et lui faire regretter la dernière page.
À découvrir donc.

Lien : http://monbaratin.blogspot.c..
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Michael Cox a passé presque toute sa vie dans les livres des autres pour éditer des anthologies...Et puis il a voulu en écrire un lui même. Un vrai roman du dix-neuvième siècle, avec grand domaine à la campagne et petites rues de Londres où l'on s'attend à croiser Jack l'Eventreur ou Sherlock Holmes...avec lourd secret de famille, jalousie, besoin de revanche, vengeance...J'espère qu'il a autant apprécié les moments passée à l'écrire que moi le temps passé à le lire.
Pavés 2015-2016
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Ce livre nous entraine à Londres en 1845 où tout commence par un meurtre et l'on se prends vite au jeu de ce personnage mue par la vengeance.
Ce livre est bien écrit mais comporte à mon sens quelques logueurs, quelques pages en moins n'aurait pas nuit à l'intrigue, cela reste tout de meme un bon livre !
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La vengeance est un plat qui se mange froid. Dans le cas du héros de ce roman, Edward Glyver, il se savoure au fil des années. Tout commence lorsqu'il fait la connaissance à l'université prestigieuse d'Eton, de sieur Phoebus Rainsford Daunt. D'abord son acolyte, ce dernier deviendra vite le nemesis de notre ami Eddie. En effet, Edward verra en Phoebus, celui qui lui a tout, mais absolument tout prit. A partir de là, la mécanique vengeresse se mettra en place et ne donnera aucun repos à Edward tant que Phoebus respirera le même air que lui...
Dieu sait que j'adore les romans se passant au 19è siècle, à l'ère victorienne plus précisément. Quand je suis tombé par hasard sur le résumé de ce livre ici même, j'ai su tout de suite que c'était ma came. Epoque victorienne. Secrets de famille. Question d'héritage. Vengeance. Brume londonienne et château dans la campagne anglaise. La nuit de l'infâmie n'est pas sans me rappeler l'un de mes livres préférés: La marque de Windfield de Ken Follett. Il y a plus de longueurs, quelques passages un peu lourds et en trop, mais suivre Edward dans sa quête de justice jusqu'à son apogée était très divertissant, malgré quelques frustrations quant à son manque de lucidité parfois. Contrairement à lui, je n'ai aucune vengeance à assouvir et n'ai mangé aucune soupe aux huitres après avoir commis un méfait, mais j'ai pu savourer chacun de mes repas, confinée en sa compagnie à lui, et ses noirs desseins 🙂
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Avant la lecture : je découvre cette oeuvre sur recommandation.

Le livre en lui même : un pavé de 630 pages broché édition du seuil. des pages remplies d'une typographie légèrement petite. La couverture est terne et la quatrième ne m'inspire pas.

Pendant la lecture : je suis déstabilisée par ce commencement, une préface mystérieuse et un début percutant. L'écriture est délicate et le livre facile, cependant quelques descriptions trop longues alourdissent le texte. Malgré tout l'intrigue est là.
Par contre ce livre est vraiment très lourd et cela devient vite désagréable de le tenir.

Après la lecture : une belle découverte. Ce n'est pas l'histoire en elle même que je retiendrais mais le montage et la qualité des détails de ce roman hors norme.
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Découvert par hasard et , depuis, je suis scotchée et je n'arrive pas à le lâcher ! je le trimballe de partout malgré son épaisseur et son poids.
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C'est suite à une recommandation que je me suis mise à lire La Nuit de l'Infamie. J'ai été entraînée dans l'histoire dès les premières pages, totalement captivée du début à la fin.
Cette critique va être assez courte mais tout ce que j'ai à dire est que le style de Michael Cox nous transporte totalement, on meurt d'envie de connaître le "fin mot de l'histoire".
Plus j'avançais dans ma lecture, plus il m'était difficile de lâcher ces pages.
Je conseille vivement ce livre, on s'attache au personnage, à sa vie tragique.
N'étant plus vraiment dans le "Thriller", ce livre m'a donné envie de me replonger dans ce genre de lectures.
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Je m'attendais à lire un polar. le titre traduit en français me semble d'ailleurs trompeur et n'a pas grand-chose à voir avec la signification du titre en anglais. Certes, le protagoniste mène l'enquête mais c'est pour découvrir sa réelle identité. Je n'ai pas été déçue. Pendant la lecture, on ne sait pas vraiment s'il s'agit d'une histoire vraie ou d'une fiction, tant les recherches documentaires sont importantes. L'auteur nous ôte de ce doute dans les remerciements.
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