"L'entrée des Enfers est sensiblement plus large que la route qui la dessert. Cette singularité urbanistique à la portée symbolique évidente obéit également à un impératif fonctionnel : maintenir en permanence un trafic fluide".
En voilà une présentation bien originale et mystérieuse. Il n'en fallait pas plus pour attiser ma curiosité.
Et là, je dois vous le dire tout de suite ma déception a été aussi grande que l'était mon enthousiasme et je n'ai pu terminer ma lecture ; j'ai lu seulement 122 des 273 pages de ce roman.
Tout d'abord, ce livre est truffé de "gros mots", il y en a quasiment à chaque page ; certes je ne suis pas un modèle de vertu, ni une farouche adepte de la grande littérature (où à chaque page il faut un dictionnaire pour comprendre les mots) mais il y a des limites.
Mais cela n'est pas encore le plus gênant.
Ce qui m'a le plus contrariée, c'est qu'il n'y a pas d'histoire. Je comprends mieux pourquoi c'est un passage du livre qui a été mis sur la quatrième de couverture. Comment résumer une histoire inexistante?
Le premier chapître nous parle de la mort d'un soldat sur un champ de bataille dans le désert. Jusque là tout va bien.
Le deuxième chapître nous parle d'un "petit lapin blanc" qui vit dans un monde noir et rouge où des chats tuent des dragons et qui rève d'atteindre le monde blanc. Là, ça se complique mais à ce stade je trouvai juste cette lecture très particulière et appréciai même la nature "comique" du récit.
Le troisième chapître commence par la phrase inscrite sur la quatrième de couverture. Il y est question de Hermann Göring et de son cheminement vers la porte 29 !!!! Et là, ça a été le début du déclin de mon intérêt pour ce livre (page 58).
Je déteste ne pas finir un livre et comme j'avais l'espoir que cela allait s'arranger par la suite j'ai persisté dans ma lecture ... Mais rien ne s'est arrangé, je n'ai pas trouvé le but de ce roman et ai donc stoppé ma lecture à la page 122, ne voyant pas où l'auteur voulait en venir ni ce qu'il souhaitait nous raconter.
Vous l'aurez bien compris, je n'ai pas du tout accroché et pour reprendre le style de l'auteur je conlurai en disant que la porte de la compréhension de ce livre était lourdement fermée et que la route pour y parvenir était tellement sinueuse que je me suis perdue en route.
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J'en suis réduit à décrypter les propos d'un éléphant blanc que je vois en rêve ; ça sent la fin.
[...] déporter de force, des bobos parisiens qui recoloniseraient nos campagnes dans un esprit jacklanguiste.