Le monde de Cronenberg est peuplé de corps déformés, de désir inassouvis, de passions sourdes. Son attirance pour la marge nous renvoie à nos propres névroses. Il y a quelque de chose d'ontologiquement malsain, mais qui ne cesse de nous fasciner, attirés comme un insecte par la lumière. Humain, trop humain. Cela vaut-il pour le livre. Il ya un Dupuytrein (sexe tordu, tout un symbole), de l'amour sans plaisir, un clone de Sartre-Beauvoir et
la Corée du nord comme ultime fantasme, A noter que la fascination pour ce pays (
Echenoz y terminait un livre dont je ne me souviens du nom paru au même moment) a passé. Je chronique ce livre après infinite jest car ce roman relève aussi de la post-postmodernité. Et à ce titre, il est tout aussi important que ses films