Entre vivante mais laissée pour morte, et être vraiment morte… Qu’est-ce qui est le plus enviable ?
La frontière entre l’attaque et la défense est si mince qu’il est souvent difficile de les distinguer.
En 626, Li Shimin, second fils de l’empereur Tang Gaozu, ébranla Chang’an avec le coup de la Porte Xuanwu. Il tua ses frères Li Jiancheng et Li Yuanji, devenant ainsi le nouveau prince héritier. Impitoyable, il n’épargna aucun des membres de leurs familles.
Je vais secouer l'arbre pour voir quel serpent en tombe.
Plus un geste ! Arbalète à répétition renforcée au cuivre et carreaux empoisonnés. Simple et efficace. Le seul hic, c’est la sensibilité de la gâchette… Le coup part d’une simple caresse.
On se méfie toujours de ce que l'on ne connaît... Mais le ver est souvent dans la pomme.
… Leçon numéro trois… Ne te mêle pas à ceux dont tu ne connais pas les intentions, ne pénètre pas une forêt sans connaître les dangers.
- Je sers d’abord le peuple, puis mon pays, et enfin l’Empereur. Telle est ma Voie.
- Votre Voie ? Et connaissez-vous la mienne maître ? Moi, Li Changge, je conduirai mon oncle, Li Shimin, aux enfers les plus sombres. Jusqu’à sa mort. J’en fais le serment.
_ Vous allez profiter de la pagaille pour vous faire quelques pièces?
_ Non, j'y vais pour lever mes propres forces.
_ Mais qu'est-ce que vous en ferez?
_ Moi? Je lèverai une armée. Je tuerai Li Shimin. Je reprendrai Chang'an.
Loin de mon pays,
je lève mon épée et chante.