La passe-miroir, tome 2 : Les disparus du Clairdelune

Quelle jubilation de retrouver Ophélie, Roseline, Bérénilde et tout ce monde plus ou moins beau, qui peuple la citacielle.
Notre premier constat est la profondeur que prennent l'histoire et les personnages, malgré sa maladresse, Ophélie a pris en maturité, elle est ici décidée et bien moins hésitante, il faut dire qu'elle en a vécu et vu de toutes les couleurs. Thorn est quant à lui un personnage qui nous a dès le début, fortement intrigué et cela ne fait que se confirmer, il nous réserve encore des noeuds au cerveau malgré toutes les tentatives d'Ophélie d'en percer le mystère, la carapace de cet homme froid et distant, finira t-elle par se fissurer?
Lien : http://livresque78.com/2020/..

Une suite dévorée avec autant d'avidité que le tome précédent. Difficile de ne pas être en admiration devant le foisonnement de cette imagination où un monde éclaté dévoile peu à peu ses mystères.

En plus des arches et de leurs particularités, du récit et de ses énigmes, les personnages achèvent un tableau déjà des plus attrayants. La relation entre Ophélie et Thorn vaut à elle seule le détour tant elle détonne avec les couples qui inondent les librairies actuellement. La romance n'étant pas le thème principal, il est plaisant de ne jamais être tout à fait certain quant à la tournure que prendrons les choses.

C'est probablement une des forces de cette saga, un des points qui m'ont rendu accro : ne quasiment jamais savoir ce qui nous attend. C'est également ce qui donne envie d'enchainer avec la suite, ce qui devient rapidement frustrant quand on ne la trouve pas en rayon le lendemain…

Challenge MULTI-DÉFIS 2018 : Un roman écrit par une femme de lettres
Challenge PLUMES FEMININES 2018 : Un roman jeunesse

Il était temps que je lise ce deuxième tome, deux ans après avoir lu le premier.
Et si ce dernier m'avait énormément plu, trouvant l'univers créé par Christelle Dabos particulièrement riche et fantaisiste, j'avoue que ce deuxième opus me laisse sur une impression plutôt mitigée.
Si j'apprécie toujours autant l'univers dans lequel évolue les personnages, le trouvant toujours aussi imaginatif, je dois bien avouer que j'ai trouvé ce deuxième tome très très long, notamment dans son premier tiers. L'intrigue a du mal à démarrer, il y a beaucoup trop de passages inutiles et redondants, et même une fois l'histoire en place, il y a encore des répétitions qui alourdissent la lecture. L'autrice a ici en prime intégré une sorte d'enquête – d'où le titre, Les disparus du Clairdelune – qui si elle semble intéressante de prime abord est assez mal exploitée de mon point de vue, Christelle Dabos ne maîtrisant pas les codes du genre.

J'ai par contre continué à apprécier les personnages, certains s'humanisant peu à peu, et de manière crédible, et notre héroïne, Ophélie, prenant un peu plus d'envergure.
De même, des choses se précisent, des mystères s'épaississent, donnant envie de poursuivre.

Inutile d'en dire davantage, je sais que je continuerai certainement la saga, trouvant la lecture divertissante même si je sors de cette suite relativement déçue.

Lu en avril 2022

Et c'est parti pour un second tour au Pôle en compagnie d'Ophélie, la passe-miroir !
À peine mon livre ouvert et les premières pages lues, j'ai replongé dans l'univers magique créé par Christelle Dabos.
Pour mon plus grand plaisir, celui-ci est toujours aussi enchanteur.
L'action reprend là où elle s'était arrêtée, à la cour de Farouk. D'intrigues de cour en disparition d'invités, le mariage de Thorn et Ophélie semble de plus en plus compromis et le Livre de Farouk est au coeur des enjeux.
Les "bribes" qui entrecoupent le récit sont particulièrement énigmatiques et ont aiguisé ma curiosité.
Comme dans le premier tome, mon personnage favori est Thorn, taciturne, froid, mystérieux et affligé de certains tocs dirait-on 😁.
Par contre, Ophélie m'a souvent agacée, appelons ça le syndrome Harry Potter, ou quand le personnage principal te sort par les yeux sans ôter une once de l'intérêt que tu portes au livre.
Ma poursuite de cette série a donc été un franc succès et le petit twist de la fin m'a beaucoup plu. Certains mystères ont été éclaircis mais en ont généré d'autres...
J'ai hâte de lire la suite !

Loin du coup de coeur de nombreux lecteurs, ce tome me laisse toujours aussi perplexe, j'ai retrouvé le même rythme lent qui se perd dans cet univers foisonnant de détail.
J'ai également eu du mal avec le personnage d'Ophélie qui me parait fade et beaucoup trop effacé, pas assez affirmé et que je n'arrive pas à apprécier, pas pratique puisque c'est l'héroïne....
Ce perpétuel tiraillement entre les choix qu'elle doit faire et le trouble sur sa future union alourdissent le texte.

J'ai vraiment eu du mal à entrer dans l'histoire sur les 2 tiers du roman puis d'un seul coup le rythme s'accélère et on ne veut plus lâcher le bouquin, cette différence de cadence est très perturbante. Alors certes ce regain donne envie de lire la suite mais je vais attendre un peu avant de me plonger dans le tome 3.

Voilà un deuxième tome excellent qui tient ses promesses. Loin de s'essouffler comme parfois les tomes deux ont tendance à le faire, celui nous propose de l'action en cascade qui donne le rythme et entraîne les personnages principaux dans un tumulte qui les force à s'adapter.
J'ai dévoré ce livre en une journée, 665 pages qui se croquent comme une friandise. 

La plume de l'autrice est toujours impeccable, elle soutient véritablement la narration et véhicule des émotions et des sensations. L'univers mis en scène ici creuse encore davantage celui proposé dans le tome 1, c'est un régal de découvrir la cour et ses dessous.

On apprend à connaître les personnages principaux et secondaires toujours davantage.. Les protagonistes sont fouillés et ne se livrent pas d'emblée, leur complexité se décode pas à pas et fait d'eux non seulement des personnages denses mais attachants même dans leurs parts d'obscurité car les tenants psychologiques et émotionnels sont traités de main de maître. J'ai beaucoup aimé notamment l'esprit de famille qui ne cesse d'osciller entre sa puissance et sa fragilité.

J'ai beaucoup aimé l'évolution de l'histoire entre Ophélie et Thorn, pour une fois qu'une histoire d'amour n'est pas traitée à la Disney où la jeune femme se jette tête baissée dans les bras du grand ténébreux sur un clignement d'oeil, c'est rafraîchissant. L'autrice explore réellement la complexité des sentiments et la difficulté à mettre un mot sur une émotion, le cheminement parfois longs et les détails qui font que l'on peut s'attacher à quelqu'un contre toute attente. L'arrivée de la famille d'Ophélie ajoute un brouhaha agréablement décalé à l'histoire et ajoute une touche d'humour et de légèreté dans une trame qui noircit à vue d'oeil.

Finalement, le seul reproche que je ferai à ce tome est le même que dans le premier, on trouve trop rapidement qui sont les personnages qui tirent les ficelles ce qui retire un suspense certain. le talent de l'autrice est tel que bien sûr ça n'enlève rien à l'intérêt du livre mais ça serait encore mieux de ménager un espace de questionnement plus important pour le lecteur...

Me voilà encore une fois séduite par ce tome qui ne fait que renforcer l'attrait de cette saga. Christelle Dabos a réellement une plume fine, travaillée et qui soutient la narration tel un pilier central. C'est assez rare de trouver une telle cohérence dans le moindre détail chez les auteurs contemporains a fortiori sur des tomes aussi longs. C'est brillant !
Lien : https://labougiedevinayaka.w..

Une lecture addictive ! Je n'ai pas pu lâcher le livre, les pages se tournaient seules, mon coeur palpitant à chaque ligne.
Je buvais l'encre plus que je ne lisais... L'auteur m'a décidément attrapée dans ses filets et je l'en remercie. Que ça fait du bien !

Un rythme plus soutenu pour ce deuxième tome où un enchaînement de rebondissements tient en haleine le lecteur... Les non endurants s'abstenir ;)

Aucun personnage n'est mis de côté dans ce deuxième tome avec plus ou moins d'importance, aucune facilité scénaristique n'est utilisée !
L'univers prend un tout autre tournant avec l'arrivée de Dieu et de l'Autre.
Hâte d'en savoir plus sur ces deux personnages...

Thorn est décidément un personnage que j'aime beaucoup, avec un foutu caractère.
Monsieur l'ambassadeur avait sa deuxième place, mais joue un rôle mineur dans ce tome. Il m'a manqué. le reverrai-je dans le tome 3 ?
Sûrement, je n'en doute pas.

Une seule chose à dire sur ce livre :
J'aime, j'adore et j'en veux encore ! le tome 3 est prêt et je redoute de le finir trop tôt et de devoir attendre le tome 4...

Était-ce possible que je place ce second tome un cran encore au-dessus du coup de coeur ?
Je ne répéterai pas ce que j'ai déjà dit pour le premier tome : en gros, c'est la même chose avec plus d'actions, plus d'émotions, plus de bouleversements, plus plus plus toujours plus (non non je ne collabore avec aucune publicité).
Cette saga est d'une grande, ô très grande qualité ; c'est tellement bien que j'en perds mes mots, que je m'exprime comme une gamine de 10 ans, et que je n'ai qu'un conseil : lisez-la pour vous en rendre compte, aucune critique ne saura être assez fidèle pour dépeindre ce qu'on ressent en la lisant !
Même la couverture est divinement, sublimement parfaite.
Un véritable régal qui m'a totalement prise dans ses filets.
J'ai tellement, tellement hââââte lire la suite !!! Et en même temps, peur que ma prochaine lecture soit insipide à côté de ça... Et peur de placer mes attentes trop haut pour la suite.
Christelle, je ne vous demande qu'une chose : prenez votre temps, mais pondez-nous une suite aussi excellente !

Masse critique spéciale.
Challenge ABC 2015-2016.

Ce tome 2 est à la hauteur du premier tant l’imagination et la création de l’auteure m’ont subjuguée !
On reprend l’histoire là où elle s’était interrompue : l’entrée tant attendue d’Ophélie à la Cour ! J’avais essayé d’imaginer ce que pouvait être cette Cour…Quelle inventivité de l’auteure !! Nous allons de surprises en surprises et ce n’est jamais ce à quoi je m’attends ! Chaque fois une nouvelle création complexifie ce monde déjà bien étrange et particulier ! Chaque fois l’inventivité va plus loin encore ! Et nous ne sommes pas au bout de nos peines au fil des 550 pages qui, pourtant, fourmillent d’indices… de la dernière tour jusqu’au plus sombre sous-sol de la Citacielle. Aucun détail n’est donné au hasard, tout prend sens à un moment ou un autre du récit, et particulièrement vers la fin quand les morceaux du puzzle commencent à s’assembler. Ce récit est d’une redoutable construction et une question s’impose à moi : jusqu’où l’auteur va-t-elle nous emmener ? Sa faculté de création semble inépuisable…J’ai le sentiment que nous avons déjà des indices de réponses dans le début de l’histoire et j’ai envie d’en reprendre la lecture à leur recherche !

Dès les premières pages, le récit repart de plus belle et l’intrigue est relancée…. Elle ne fera que se complexifier ensuite… jusqu’à ce qu’Ophélie y voit finalement clair. Nous suivons toujours le fil de ses pensées et actions, et ce personnage est toujours aussi proche de nous. Elle n’a décidément vraiment rien d’une héroïne, de plus en plus mal habillée, décoiffée, blessée… et va de catastrophe en catastrophe. Mais qui est-elle finalement ?
« Parfois, Ophélie se demandait pourquoi elle était la seule enfant de la famille à avoir été affublée d’une si petite poussée de croissance, d’une vue de taupe et de cheveux impossibles, à croire vraiment que dame Nature l’avait prise en grippe. » p 223-224

Thorn est également de plus en plus touchant, tellement seul et solitaire, ne parvenant à donner sa confiance à personne. Nous sentons qu’il a beaucoup à nous apprendre. Mais que cache-t-il au plus profond de son être ? une douleur indicible ? un secret terrifiant ? ou bien n’est-il qu’un simple intriguant égoïste ?

Le mariage que tant de personnes redoutent entre Ophélie et Thorn aura-t-il lieu ? La lecture du Livre de Farouk sera-t-elle possible et fructueuse ? Et puis tous ces disparus…vont-ils réapparaître ? par quelle malice ?

Comme pour le premier, ce tome 2 se savoure ! Le lecteur se délecte à la découverte de ce monde composé d’arches familiales où chacun possède un pouvoir magique.

Un grand merci à Babelio et aux Editions Gallimard jeunesse pour cet envoi !
Et surtout un immense bravo à Christelle DABOS pour son écriture ciselée.

Il y a plus d'un an, je découvrais LES FIANCÉS DE L'HIVER, le premier tome de LA PASSE-MIROIR et, au risque d'en décevoir plus d'un, je passais totalement à côté de ma lecture.
Et si ce n'était tout simplement pas le bon moment pour le découvrir ?
Cette année, j'ai donc décidé de m'y remettre et là, grande surprise, j'ai réellement apprécié.

Merci à ceux qui m'ont dit de m'accrocher, de persister, de poursuivre l'aventure parce que, sachez-le, j'ai vraiment beaucoup aimé ce deuxième tome.
Je l'ai trouvé riche en informations, beaucoup plus riche en rebondissements et, surtout, beaucoup plus addictif et captivant. On ne s'ennuie pas une seule seconde.

Cette fois-ci, l'action est omniprésente. Comment faire sa propre place au sein d'une cour où règnent haine et complots ? Pour mon plus grand bonheur, Ophélie est prête à se battre, prête à se défendre, prête à s'imposer car, dorénavant, elle le sait, les erreurs sont indispensables pour se construire.

J'ai adoré l'évolution des différents personnages.
Thorn qui, malgré sa nonchalance, son côté froid, mystérieux, est plus qu'attachant. Plus on tourne les pages, plus il se dévoile, plus il se révèle. Mais, surtout, l'évolution de sa relation avec Ophélie… Incroyable !
Comme on le dit si bien, on a qu'une seule fois l'occasion de faire une première bonne impression mais, parfois, cette première impression que l'on se fait peut être la plus grosse erreur d'une vie.