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Je ne connaissais Didier Daeninckx que de nom, malheureusement cette lecture ne m'a pas donné envie de poursuivre ma découverte. La plume de l'auteur (je ne sais pas si le côté scabreux est amplifié pour coller au polar ou si c'est sa signature habituelle) m'a totalement empêchée d'entrer dans cette histoire. 2/20 car ce livre a quand même un avantage : il est très court.
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Rappelez-vous l'incendie de la bibliothèque de Lyon il y a quelques années. Cette tragédie sert de trame à ce polar. Gabriel Lecouveur (Le Poulpe) part là-bas enquêter sur le suicide de son ami Pierre Floric et sur la mort de Léa, ex-petite amie de Pierre, trouvée morte dans les décombres de la bibliothèque. Mais c'est aussi de Lyon qu'est partie la polémique sur le négationnisme, et c'est à Caluire, dans la maison où Jean Moulin a été arrêté, que Pierre Floric s'est donné la mort.

Comme souvent chez Daeninckx, c'est le passé, un passé douloureux, qui expliquera les crimes du présent.
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Bon, faut aimer Daeninckx. Je comprends qu'on n'aime pas.
Sa façon qu'il a de chercher la merde (parfois) avec une loupe peut énerver, et son objectif est plus politique que littéraire. J'aime bien le lire parfois.
Néanmoins je conseille celui-là à ceux qui ne connaissent pas.
Il est bien construit, ce qui n'est pas toujours le cas.
Les lecteurs qui connaissent Lyon ou mieux y ont vécu dans les années 90 apprécieront encore plus. Avant que la bibliothèque universitaire ne flambe et quand Miribel-Jonage était encore underground...
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Daeninckx Didier - "Ethique en toc", éditions de la Baleine collection "folio-policier", 2008.

La quatrième de couverture était alléchante, puisqu'elle fait allusion à la mort de Jean Moulin, et à l'incendie de la bibliothèque interuniversitaire qui eut effectivement lieu les 11 et 12 juin 1999 (300.000 volumes, dont des incunables, partirent en fumée). Malheureusement, l'auteur s'enlise dans une intrigue aussi nulle que scabreuse, et ne résiste plus à la tentation d'infliger de "grandes et profondes" pensées politiques à son lecteur (cf pp. 123 à 126). On y lit même une imbécilité comme "Ce n'est pas le fruit du hasard si dans CNRS il y a CRS"(p. 124). On rate de peu la résurrection du célèbre CRS=SS, l'un des tubes des petits ignorants idiots que nous étions en mai 68, bénéficiant de l'excuse de jeunesse.

Cet auteur passait il y a quelques temps pour l'un des porteurs du renouveau du polar français, il est bien dommage de le voir sombrer dans de telles âneries. Bref, c'est extrêmement mauvais.
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Gabriel Lecouvreur, dit "le Poulpe », enquête sur la mort mystérieuse d'un de ses anciens collègues enquêteurs. le voilà parti pour Lyon et cela va le mener dans les milieux de la politique de l'extrême-inhumanité. La bibliothèque universitaire sombre dans un grand incendie. Pourquoi un tel événement fait rage sur la ville ?
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"Éthique en toc" est un épisode de la saga "Le Poulpe". Cet opus est le troisième écrit par Didier Daeninckx avec "Nazis dans le métro" et "La route du rom".

"Éthique en toc" est le sixième opus de la saga que je lis après "La petite écuyère a cafté", "Saigne sur mer ", "Arrêtez le carrelage","Nazis dans le métro", "Touche pas à mes deux seins".
Didier Daeninckx est un auteur d'extrême gauche, rien d'anormal dans la série "Le Poulpe", très ancrée dans l'anarchisme. Mais Daeninckx a aussi ses obsessions propres dont celles du révisionnisme et du nazisme.

C'était déjà le sujet central de l'opus "Nazis dans le métro", c'est encore le sujet de "Éthique en toc" avec cette histoire s'intéressant aux thèses révisionnistes acceptées et validées par certains agrégés d'Histoire et hauts responsables de région.

Comme je l'avais dit, je n'avais déjà pas été convaincu par "Nazis dans le métro" notamment à cause de certains raccourcis et des clichés utilisés par l'auteur.

Autant vous le dire tout de suite, je ne suis pas plus convaincu par cet opus. Si l'on excepte la difficulté de croire au suicide duquel découle le livre, du fait des raisons invoquées en fin d'ouvrage (je vous laisserai juge), l'ensemble, sans être déplaisant, est, là encore, parasité par les idées de l'auteur.
Dans les défauts du livre on notera également ce personnage de Pierre Floric, "jumeau" de naissance de Gabriel Lecouvreur puisque né le même jour que lui et que Gabriel semble adorer (il ne cesse de rappeler qu'ils ont vécu je ne sais combien de jours ensemble en cellule) mais qu'il n'a pas vu depuis fort longtemps et qui, au final, ne laisse pas un grand vide dans sa vie.

Le lecteur aura bien le droit aux passages obligés de la série (bières, passages à tabac du poulpe, amis anarchistes...) mais le tout s'enchaîne mal et il semble que la machine manque un petit peu d'huile. Ou bien, ne suis-je pas touché par la plume de l'auteur, ce qui semble plutôt le cas vu les bonnes critiques de cet opus.

Au final, loin, pour moi, de l'excellence du premier opus de JB POUY, il me semble que Didier Daeninckx n'arrive pas totalement à s'épanouir dans le format court inhérent à la série et qu'il lui faut un petit peu plus d'ampleur pour développer ses histoires et ses obsessions.
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Bref, ce fût une lecture fastidieuse avec un auteur qui essaie de faire passer ses idées dans un roman où il n'y a rien d'intéressant, ni personnages (alors que j'adore le Poulpe), ni scénario, ni rien.
Lien : http://caput-mortuum.fr/ethi..
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J'ai été un peu déçu pour ce livre dont le thème est le négationnisme.
L'histoire est embrouillée, on se perd dans Lyon, les personnages sont vides. Bref on a du mal à entrer dans cette histoire
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Un petit Daeninckx dans la longue saga du poulpe
Histoire un peu tirée par les cheveux, sauvée par le style souvent flamboyant de son auteur, son indignation devant la veulerie humaine et son empathie pour les petits.
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