Citations sur Fantastique Maître Renard (29)
Boggis and Bunce and Bean
One fat, one short, one lean.
These horrible crooks
So different in looks
Were none the less equally mean.
Pendant qu'ils parlaient, le petit renardeau avait pris une jarre sur une étagère et il avait bu une gorgée.
- Ouh ! dit-il, haletant. Ouaouh !
Vous avez deviné qu'il ne s'agissait pas du cidre ordinaire, léger et pétillant, que l'on achète dans les magasins. C'était du vrai de vrai, du cidre "maison", de l'alcool fort qui vous brûlait la gorge et vous enflammait l'estomac.
- Ah-h-h-h ! faisait le petit renardeau, le souffle coupé.
- Ca suffit comme ça, dit Maître Renard en lui arrachant la jarre et en la portant à ses lèvres. (Il prit une formidable gorgée.) C'est miraculeux, chuchota-t-il en essayant de retrouver sa respiration. C'est fabuleux ! C'est magnifique !
- À mon tour, dit Blaireau en prenant la jarre et en renversant la tête en arrière.
Le cidre gargouillait et glougloutait en coulant dans sa gorge.
- C'est... c'est comme de l'or fondu, soufflait-il, oh ! mon vieux Renard, c'est... comme boire des rayons de soleil et des arcs-en-ciel !
Boggis, Bunce et Bean étaient assis devant le terrier du renard, à côté de leurs tentes, leurs fusils sur les genoux. Il commençait à pleuvoir. L'eau coulait goutte à goutte dans leurs cous et dans leurs souliers.
- Il ne restera plus très longtemps, maintenant, dit Boggis.
- La bête doit être affamée, dit Bunce.
- C'est vrai, dit Bean. Il va sûrement sortir d'un moment à l'autre. Tenez bien vos fusils en main.
Assis près du trou, ils attendaient que le renard sorte.
Et, autant que je sache, ils attendent toujours ...
Le cidre gargouillait et glougloutait en coulant dans sa gorge.
- C'est... c'est comme de l'or fondu, soufflait-il, oh ! mon vieux Renard, c'est... comme boire des rayons de soleil et des arcs-en ciel !
Tu as entendu ça Maître Renard ? Nous ne rentrerons chez nous que lorsque tu sera pendu haut et court !
Boggis, Bunce et Bean étaient assis devant le terrier du renard, à côté de leurs tentes, leurs fusils sur les genoux. Il commençait à pleuvoir. L'eau coulait goutte à goutte dans leurs cous et dans leurs souliers.
- Il ne restera plus très longtemps, maintenant, dit Boggis.
- La bête doit être affamée, dit Bunce.
- C'est vrai, dit Bean. Il va sûrement sortir d'un moment à l'autre. Tenez bien vos fusils en main.
Assis près du trou, ils attendaient que le renard sorte.
- Je raffole du lard ! s’écria Blaireau, dansant d’excitation. Prenons une tranche de lard ! Cette grosse, là-haut !
- Et des carottes, papa ! dit le plus petit des trois renardeaux. Prenons quelques carottes.
- Que tu es bête, dis Maître Renard. Tu sais bien qu’on n’en mange jamais.
- Ce n’est pas pour nous, papa. C’est pour les lapins. Ils ne mangent que des légumes.
- Mon Dieu, tu as raison ! s’écria Maître Renard. Tu penses vraiment à tout, mon petit !
Bientôt, deux énormes pelleteuses noires, l’une conduite par Bean, l’autre par Bunce, arrivèrent en grinçant dans le bois. On aurait dit des monstres redoutables et destructeurs.
- Ohé ! Nous voici ! hurla Bean.
- Mort au renard ! vociféra Bunce.
Au-dessus de la vallée, sur une colline, il y avait un bois.
Dans le bois, il y avait un gros arbre.
Sous l’arbre, il y avait un trou.
Dans le trou vivaient Maître Renard, Dame Renard et leurs quatre renardeaux.
Tous les soirs, dès que la nuit tombait, Maître Renard disait à son épouse :
- Alors, mon amie, que veux-tu pour dîner ? Un poulet dodu de chez Boggis ? Un canard ou une oie de chez Bunce ? Ou une belle dinde de chez Bean ?
"We're all different but ther's something kind of fantastic about that isn't there?"