En tant que moine bouddhiste, je pense que la croyance au concept de « karma » se révèle très utile dans la vie quotidienne. Dès que l'on croit qu'il existe un rapport entre la motivation et ses effets, on devient plus sensible aux effets de ses propres actes sur soi et sur autrui.
Dans le confort des grandes villes, beaucoup d'occidentaux vivent pratiquement coupés du reste de l’humanité. Il m'a paru très étrange que jouissant d'un bien-être enviable et entourés de plus de voisins qu'il n'en faut, tant de gens semblent pouvoir montrer leurs véritables sentiments qu'a leur chien ou leur chat. Cela traduit sans doute d'un manque de valeur spirituelle et s'explique en partie par la compétitivité qui, dans ces pays, nourrie un profond sentiment d’insécurité et de peur.