Le café, la seule drogue que je m’autorise et qui, d’une simple lampée, me fait monter au septième ciel gustatif … souvent, j’aimerais pouvoir me l’injecter par intraveineuse.
Au milieu des piles que forment mes bouquins, je n'existe plus, je survis. Je parcours tellement de mondes, je rencontre tellement de gens, je ressens tellement d'émotions, là, entre ces lignes figées par l'immortalité, que je n'ai plus vraiment envie de les chercher en dehors. A quoi bon? Y existent-elles encore? Y auront-elles la même saveur? Non, bien sûr que non. Rien n'a la même saveur en dehors de ces pages que je tourne avidement, un jour après l'autre. Rien.
Ian est mon squelette dans le placard. Mais quel squelette ! Du genre à s’évanouir lorsqu’on croise son regard.