Le malheureux agonise avec des petites ruades tragi-comiques. La vie est un mal dont on a parfois de la peine à guérir.
Dans la lumière blafarde de l'astre nocturne (1) l'habitation du consul n'est guère plus sinistre que dans celle du soleil.
(1) Faut bien citer les grands poètes de temps à autre, ça repose. Justement, je subis la crampe de l'écrivain et je souffre des chevilles.
J'aperçois, noué à l'appui de la fenêtre, un petit ruban blanc. Il flotte doucement dans la brise printanière. Je le considère un moment, puis mon regard va, au delà des toits, jusqu'aux nuages bossués qui rendent l'horizon funèbre.
Je frissonne à l'idée que des locdus de bas étage, des ambitieux, sans scrupules, des amoindris, des refoulés, des invertébrés, des combinards, des zaprogains, des vicieux et des pommes-à-l'eau pourraient avoir la prétention de se reconnaître dans les merveilleuses pages qui suivent.
Cette histoire est fictive ainsi que tout son matériel. D'ailleurs la vie ne serait pas fichue d'inventer des trucs pareils.
Qu'on se le dise.
Dans un sens, remarque l'éminent Bérurier, c'est une belle fin. Moi je sais que si j'aurais le choix pour choisir, je choisirais de clamser pendant la dorme. Tu te réveilles chez Saint Pierre, sans bavure. Il te cloque ton auréole avant que t'aies pigé ce dont à propos de quoi t'est-ce qu'il s'agit et c'est tout juste si tu y refiles pas vingt balles de pourliche biscotte tu le prends pour un loufiat de restaurant...
Je frissonne à l'idée que des locdus de bas étage, des ambitieux sans scrupules, des amoindris, des refoulés, des invertébrés, des combinards, des zaprograins, des vicieux et des pommes-à-l'eau pourraient avoir la prétention de se reconnaître dans les merveilleuses pages qui suivent.
Cette histoire est fictive ainsi que tout son matériel. D'ailleurs la vie ne serait pas fichue d'inventer des trucs pareils.
Qu'on se le dise !
S.-A.