Thomas entendait une musique, beaucoup plus forte maintenant, rythmée, avec une basse puissante, des percussions soutenues et des sons de guitares saturés. [...] Apparemment les fondus ne s'intéressaient pas qu'au nez des gens. Thomas comprit que tous ces bruits n'avaient rien à voir avec ses amis.
- On ferait mieux de se tirer, dit-il
L’avenir de l’espèce humaine passe avant tout. Chaque mort, chaque sacrifice en vaut la peine.
Je préfére encore me choper des coups de soleil que de me faire bouffer la tête par une boule d'acier.
Thomas repensa au tatouage derrière son cou qui le terrifiait.
- Peut-être qu'en disant "vous", elle [une fondue] ne parlait pas de nous, suggéra-t-il en indiquant sa nuque avec le pouce. Peut-être qu'elle ne parlait que de moi. Je n'ai pas bien vu qui elle regardait.
- Comment veux-tu qu'elle t'ait reconnu ? rétorqua Minho. De toute façon, ça ne change rien. Si quelqu'un essaie de te tuer, ou moi, ou n'importe lequel d'entre nous, c'est comme s'il s'en prenait à nous tous. Pas vrai ?
- C'est trop mignon, ironisa Poêle-à-frire. Va donc mourir avec Thomas ! Pour ma part, je préfère me tirer et vivre avec le poids de la culpabilité.
- Vous constaterez bientôt que vous êtes en sécurité et guéris, et vous serez libres de faire ce que vous voulez. La seule chose qu’on vous demandera, c’est d’écouter. Seulement d’écouter. Je suis sûr que vous mourrez d’envie de savoir ce qui se cache derrière tout ça ?