La tour sombre (Comics), tome 1 : Le jeune pistolero

S'attaquer à la Tour Sombre n'est pas chose facile. Autant pour Sai King que pour les lecteurs. Alors imaginer la difficulté rencontrée par Peter David. Scénariser cette adaptation « comics » de ce monument est tout aussi compliqué que de vouloir l'adapter au cinéma (et on sait qu'à ce jour, les difficultés sont nombreuses de ce côté). Alors au final, pour un fan de la Tour Sombre, cette adaptation est-elle une réussite ?

Un premier choix a été fait : On ne respecte pas chronologiquement le cycle de la Tour Sombre. Ainsi, dans ce premier tome, nous retrouvons un Roland du premier tome, du troisième tome et du septième original. Un très bon choix si ce n'est que pour apprécier pleinement cette BD, il faut, pour moi, avoir lu l'ensemble des sept tomes composant la Tour Sombre.

L'histoire commence dans le désert, à la poursuite de l'Homme en noir mais nous sommes rapidement engagés vers la jeunesse de Roland. de sa formation à son arrivée à la baronnie de Méjis. C'est avec un certain degré de nostalgie que nous parcourons visuellement ces paysages qui nous ont tant marqués, nous, lecteurs des romans. Je dois dire que, ce côté visuel, est très réussi et dépeint parfaitement l'ambiance sombre du roman original. Il n'y aurait que les personnages, qui, pour moi, ne ressemblent pas du tout à la photographie gardée en mémoire.

La Tour Sombre est une aventure littéraire inoubliable qui, une fois la dernière page tournée, nous enfonce dans une grande nostalgie. Cette adaptation semble être le seul remède, autre que la relecture des romans si fait, à cette terrible envie d'y retourner. le premier tome est réussi, il va maintenant falloir passer aux suivants.