La tour sombre (Comics), tome 1 : Le jeune pistolero

Mon premier s'appelle Stephen King .
Et mon tout apparaît furtivement dans mon premier !

Dès lors , que l'on ne vienne pas me dire que je suis une quiche en devinettes sinon , ben sinon ça va me faire beaucoup de peine :( et la peine , moi , ça me rend triste , chagriné et cafardeux . Etonnant , non ?

La Tour Sombre , magistral scénario initialement issu du fertile cerveau du King sur près de 40 ans , se décline désormais en BD . Comme l'on est jamais aussi bien servi que par soi-même , le prolifique papa décida d'en être le directeur exécutif et créatif .

La première question qui s'impose à l'esprit lorsque l'on a appréhendé une oeuvre aussi dense que complexe il y a pas mal d'années maintenant , comment rester fidèle à un tel monument sans le déflorer un tant soit peu ? Foisonnement de personnages et de situations .Vocabulaire , à l'instar d'un Orange Mécanique , parfois totalement improbable d'où la judicieuse attention de prévenir en préambule tout lecteur découvrant cet incroyable univers pour la toute première fois .

Le meilleur moyen de viser la lune - à part tenter d'écouter courageusement Amel Bent jusqu'au bout - , c'est de s'entourer des meilleurs ! Pas con ce fou-fou de Stephen qu'est rarement fun . Peter David au scénar' et Richard Isanove au dessin , deux purs produits de la maison Marvel maîtrisant l'esprit Comics comme rarement .

Un premier tome ultra précis . Une genèse très accrocheuse porteuse des espoirs les plus fous .
Un trait subtil jouant magistralement du clair obscur . Une mise en page nerveuse alternant cases rectangulaires et pleines pages du plus bel effet . Une colorisation explosive accrochant l'oeil du début à la fin . Une très très belle surprise que ce tome fondateur narrant les premiers pas de ce charismatique Pistoléro , Roland de Gilead , entouré de ses fidèles compagnons eux aussi en quête de la mythique Tour Sombre .
Mixant parfaitement les différents univers que sont le western et l'héroic fantasy , ce conte horrifique ne peut susciter que l'adhésion immédiate et l'irrépressible envie d'en découvrir beaucoup plus !

La Tour Sombre : déjà classé monument historique !
4,5/5
http://www.youtube.com/watch?v=duyhCRLRCxk

Le premier tome d'une saga tout simplement géniale.

Cependant, accrochez-vous. Ce premier tome justement, est le plus difficile à lire, il n'est pas forcément très prenant et il est facile de laisser tomber la lecture avant la moitié du livre. Cela dit, il est la porte d'entrée obligatoire à cette saga en 7 volumes.

Et cela vaut le coup, croyez-moi!

Adaptation en bande-dessinée de la monumentale saga littéraire "La Tour Sombre" ce premier opus s'avère fidèle à l'esprit de la série et ce, dès la première phrase : "L'homme en noir fuyait à travers le désert, et le pistolero le suivait.".
Me voilà donc happée à nouveau dans l'univers sombre du Pistoléro. A mi-chemin entre la fantasy et le western, nous suivons Roland, alors jeune apprenti pistolero en compagnie de son Ka-Tet, ses compagnons d'infortune, et sa première émancipation : il bat son mentor et revendique ainsi le titre de Pistolero.
Le graphisme est réussi, la synthèse également. La Tour sombre possède un univers riche et avant de découvrir la bande-dessinée, j'avais quelques doutes sur les raccourcis possibles afin de tout faire "tenir" dans une BD. Mais pari réussi pour ce tome, gageons que la présence de l'auteur Stephen King sur cette production, a permis d'éviter la déception des fans de la saga.

Libre adaptation en comics de la tour sombre, la saga littéraire de Stephen King. L'intrigue est assez confuse et la bande-dessinée s'adresse sans doute aux lecteurs des romans. Les dessins sont réussis avec notamment une belle mise en couleur.

Je n'ai pas trop aimé "La tour sombre". Pourtant l'univers original mêlant monde imaginaire et western pouvait très bien retenir mon attention. Je découvre également une autre facette du travail de Stephen King connu pour être le maître de l'horreur et d'un fantastique réaliste. Voulait-il imiter Tolkien avec son Seigneur des Anneaux ? C'est à se poser la question.

Il est question d'un pistolero entièrement tourné vers une quête mystique. Cela reste énigmatique et peu entraînant. le coup de coeur n'a pas eu lieu comme c'était réellement espéré. La lecture a été sans doute trop froide et trop impersonnelle pour me captiver.

J'ai pu repérer le clin d'oeil fait à Clint Eastwood avec un Roland adulte qui lui ressemble étrangement. La narration est également assez fluide. le dessin est plutôt fascinant malgré un décor minimaliste. Reste que le scénario ne m'a pas convaincu plus que cela. Au final, une oeuvre un peu hermétique...

S'attaquer à la Tour Sombre n'est pas chose facile. Autant pour Sai King que pour les lecteurs. Alors imaginer la difficulté rencontrée par Peter David. Scénariser cette adaptation « comics » de ce monument est tout aussi compliqué que de vouloir l'adapter au cinéma (et on sait qu'à ce jour, les difficultés sont nombreuses de ce côté). Alors au final, pour un fan de la Tour Sombre, cette adaptation est-elle une réussite ?

Un premier choix a été fait : On ne respecte pas chronologiquement le cycle de la Tour Sombre. Ainsi, dans ce premier tome, nous retrouvons un Roland du premier tome, du troisième tome et du septième original. Un très bon choix si ce n'est que pour apprécier pleinement cette BD, il faut, pour moi, avoir lu l'ensemble des sept tomes composant la Tour Sombre.

L'histoire commence dans le désert, à la poursuite de l'Homme en noir mais nous sommes rapidement engagés vers la jeunesse de Roland. de sa formation à son arrivée à la baronnie de Méjis. C'est avec un certain degré de nostalgie que nous parcourons visuellement ces paysages qui nous ont tant marqués, nous, lecteurs des romans. Je dois dire que, ce côté visuel, est très réussi et dépeint parfaitement l'ambiance sombre du roman original. Il n'y aurait que les personnages, qui, pour moi, ne ressemblent pas du tout à la photographie gardée en mémoire.

La Tour Sombre est une aventure littéraire inoubliable qui, une fois la dernière page tournée, nous enfonce dans une grande nostalgie. Cette adaptation semble être le seul remède, autre que la relecture des romans si fait, à cette terrible envie d'y retourner. le premier tome est réussi, il va maintenant falloir passer aux suivants.

Il y a beaucoup d'imagination dans l'univers créé par les auteurs - même si on sent bien qu'ils s'inspirent de pas mal d'histoires plus connues, notamment la légende d'Arthur ou les récits de Tolkien.
Cela n'empêche que le scénario de ce premier tome est un peu trop dense et confus. Je me suis retrouvée dans un univers inconnu sans explications, sans cartes, sans guide de conversation. Autant vous dire que j'ai eu du mal à rentrer dedans. Et c'est d'autant plus dommage que toutes les informations dont j'avais besoin sont toutes à la fin de ce premier tome, dans un texte long mais nécessaire... De plus, je n'ai pas adhéré aux graphismes très bruts en ce qui concerne les décors et les combats - les personnages étant plus travaillés.

Je ne sais pas ce que vaut le roman, mais ce premier tome ne m'a pas convaincue.

Roland de Gilead, dernier justicier et aventurier d'un monde dont il cherche à inverser la destruction programmée, doit arracher au sorcier vêtu de noir les secrets qui le mèneront vers la Tour Sombre, à la croisée de tous les temps et de tous les lieux…

Le succés de l'oeuvre de Stephen King a entrainé une adaptation en comics. Edité par Marvel, cette version s'avére cependant assez peu convaincante…

Le reproche n'est pas à faire au dessin, dynamique, détaillé et franchement joli, qui parvient même à reproduire certaines des visions oniriques de l'oeuvre romanesque. le probléme vient surtout de l'angle choisi. Déjà en choisissant de commencer par le 4éme roman (qui revenait sur une histoire fondatrice de la jeunesse de Roland Deschain), en en conservant le langage. le probléme étant que le public qui découvrirait le comics, ne connait pas ce langage car il n'a pas lu les livres précédents. Il sera alors bien vite perdu. Pour le lecteur averti, ce sont les ellipses, le manque de travail sur les personnages, et les incohérences qui frapperont. de fait, si on peut apprécier de voir dessiné ce que l'on a pu aimer à l'écrit, l'expérience n'est guére probante. Il me reste à voir ce que donne les autres tomes, mais je n'y mets pas beaucoup d'espoir. En tout cas, rien ne sert de découvrir l'univers par ce biais…

Marvel Comics a réussit un coup de maître dernièrement. Alors que la firme n'est pas réputée pour laisser aux auteurs la possibilités de développer des séries qui leur appartiendraient en propre (en creator-owned, dit-on aux USA), la firme a obtenu d'être celle qui publierait les comics tirés de l'oeuvre de Stephen King, le maître de l'effroi, Dark Tower.

« Gunslinger born » est la première aventure publiée dans cet univers, fantastique plus qu'effrayant.



Au scénario, c'est entre autre Peter David qui a été choisi, un auteur qui a su développer pour Marvel des histoires qui alliaient à la fois classicisme et profondeur de réflexion. Une valeur sûre pour Marvel, donc.

Aux dessins, l'éditeur a choisi un artiste qui a l'habitude de travailler sur les projets ambitieux, Jae Lee. Il possède un dessin très sombre, qui joue énormément avec les ombres, idéal donc, pour le monde post-apocalyptique décrit par Stephen King. Ce jeu d'ombres est rehaussé à merveille par l'excellente colorisation du français Richard Isanove. Un jeu de couleur étonnant, qui parvient à éblouir, à charmer, alors que dans d'autres circonstances il aurait pu écoeurer.

Stephen King, Peter David, Jae Lee, Richard Isanove, une excellente association d'artistes pour ce projet grandiose.



Pour tout dire, je n'avais jamais lu jusque ici de Stephen King. Par ignorance, je pensais qu'il ne faisait que de l'horreur, du suspens, et je dois confesser que je n'aime pas avoir peur. Donc, si j'ai pris cet album, c'est dans le but de découvrir cet univers. Et puis pour Jae Lee, dont je suis un grand fan…

« Gunslinger born », c'est l'histoire de la jeunesse du Pistoléro, héros du premier tome du cycle de la Tour Sombre. Alors, me direz vous, qu'as-tu bien pu comprendre à ta lecture ?

Ma foi, pas mal de choses. Il n'est jamais évident de pénétrer un univers, que ce soit Star Wars, le Seigneur des Anneaux, ou d'autres oeuvres. Il y a forcément des choses qui ne résonnent pas en moi, des références que je ne peux pas saisir. Mais dans l'ensemble, on ne se sent pas perdu dans cet ouvrage. Je dirai même qu'il m'a sacrément mis l'eau à la bouche. D'ailleurs, je viens juste d'acheter le premier livre de la Tour Sombre, c'est vous dire. Les pistoléros dégagent une aura formidable, de courage, d'honneur, de solitude, de violence. Il y a aussi une fort belle galerie de méchants, très intéressante et variée : des créatures maléfiques, des sorciers, des tueurs… Des gueules que l'on va aimer détester.





C'est un beau voyage que ce premier album. Quel dommage qu'il faille revenir si vite à la réalité. A quand la suite ?


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