La tour sombre (Comics), tome 1 : Le jeune pistolero

Libre adaptation en comics de la tour sombre, la saga littéraire de Stephen King. L'intrigue est assez confuse et la bande-dessinée s'adresse sans doute aux lecteurs des romans. Les dessins sont réussis avec notamment une belle mise en couleur.

Il y a beaucoup d'imagination dans l'univers créé par les auteurs - même si on sent bien qu'ils s'inspirent de pas mal d'histoires plus connues, notamment la légende d'Arthur ou les récits de Tolkien.
Cela n'empêche que le scénario de ce premier tome est un peu trop dense et confus. Je me suis retrouvée dans un univers inconnu sans explications, sans cartes, sans guide de conversation. Autant vous dire que j'ai eu du mal à rentrer dedans. Et c'est d'autant plus dommage que toutes les informations dont j'avais besoin sont toutes à la fin de ce premier tome, dans un texte long mais nécessaire... De plus, je n'ai pas adhéré aux graphismes très bruts en ce qui concerne les décors et les combats - les personnages étant plus travaillés.

Je ne sais pas ce que vaut le roman, mais ce premier tome ne m'a pas convaincue.

Roland de Gilead, dernier justicier et aventurier d'un monde dont il cherche à inverser la destruction programmée, doit arracher au sorcier vêtu de noir les secrets qui le mèneront vers la Tour Sombre, à la croisée de tous les temps et de tous les lieux…

Prévue en trois tomes, "La tour sombre" est l'adaptation du roman éponyme de Stephen King. C'est à hauteur du quatrième des sept volumes de ce monument de la littérature fantastique que démarre l'histoire de cette nouvelle série éditée par Fusion Comics (l'éditeur hybride Soleil-Panini).

L'ambiance de ce récit qui balance entre l'heroïc fantasy et le western est très réussie. J'ai notamment beaucoup apprécié le boulot du coloriste d'origine française, Richard Isanove, qui avait déjà démontré son talent sur "Wolverine - les origines" et "1602".

La narration est également assez entrainante, mais a parfois tendance à en faire un peu de trop. Il faut avouer que quand la voix-off vous balance des phrases telles que «...à l'approche de la vieille femme puante aux seins pendants et au désert aride là où ses antiques jambes se rejoignent ... bien que, croyez-le ou pas, son excitation est telle en prenant le sac, qu'elle sent une étrange chaleur et une humidité inédite au niveau de cette crique asséchée», on se dit qu'on est quand même encore bien loin des qualités narratives d'un Frank Miller.

Au niveau du scénario, je crois que le fait de ne pas avoir lu ces sept romans de Stephen King m'a fortement pénalisé et m'a empêché d'accrocher à l'histoire. Il y a pourtant certains passages fort réussis, comme l'affrontement avec le mentor, mais dans l'ensemble, cette lecture n'est jamais parvenue à me passionner.