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Citations sur Georgian, tome 1 : Si vous le demandez (27)

Vous devrez m'épouser si vous voulez gagner le droit de vous montrer jalouse, lui avait-il dit sur la plage le jour de son arrivée. [....] Une alliance, son nom et le droit exclusif de profiter de son corps ne valaient-ils pas mieux que rien ?
Sans se donner le temps de considérer ce point de vue plus avant, Elisabeth quitta sa chambre pour se rendre dans celle de Marcus, où elle entra sans frapper.
Elle marcha droit vers le lit, mais ralentit quand elle découvrit qu'il était vide, les couvertures rabattues. Surprise, elle regarda autour d'elle et aperçut Marcus devant la fenêtre.
Nu, baigné par les rayons de lune, il se tenait immobile et la regardait sans rien dire.
- Marcus ?
- Que voulez-vous Elisabeth ? demanda-t-il d'un ton sec.
Ses mains moites se refermèrent sur sa chemise de nuit.
- Voilà plus d'une semaine que je n'arrive pas à dormir.
- Ce n'est pas dans cette chambre que vous trouverez le sommeil.
Elle se dandina gauchement. Maintenant qu'elle était dans sa chambre et qu'il se tenait nu devant elle, son courage vacillait.
- J'espérais que vous diriez cela, reconnut-elle, tête basse.
- Dites-moi ce que vous voulez.
Incapable de prononcer les mots à voix haute, Elisabeth fit passer sa chemise de nuit par-dessus sa tête et la laissa tomber par terre.
Marcus la rejoignit en deux enjambées, l'enlaça avec un grondement sourd et attira fermement son corps nu contre le sien. Il s'empara de ses lèvres avec une avidité affolante, sa langue s'élançant à l'assaut de sa bouche dans une parfaite imitation de ce qui allait suivre.
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Il émanait de Marcus un magnétisme sexuel qui n’appartenait qu’à lui. Sa façon de bouger et de parler, son odeur, tout en lui clamait la puissance de ses appétits. Elizabeth sentit le bouillonnement d’énergie qu’il retenait, dissimulé derrière la surface civilisée qu’il présentait au monde, et se rappela à quel point il était dangereux.
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Les mariages qui reposaient sur la passion n’étaient jamais heureux.
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Après la façon dont il lui avait brisé le cœur, Elizabeth n’était pas disposée à lui accorder la moindre attention. Surtout pas ce soir. Elle n’était pas venue à ce bal pour s’amuser, mais pour y rencontrer un homme. Un homme avec lequel elle avait un rendez-vous secret. Cette soirée était dédiée à la mémoire de son défunt époux. Elle œuvrait afin que justice lui soit rendue.
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Autrefois, il avait tout voulu d’elle – ses sourires, son rire, le son de sa voix. À présent, son désir était plus basique. Marcus l’avait enfermé dans certaines limites qu’il ne l’autorisait pas à franchir. Il voulait avant tout reconquérir sa propre vie, retrouver une existence dénuée de souffrance, de rage et d’insomnie. C’était Elizabeth qui l’avait réduit à cet état, et il allait veiller à ce qu’elle lui rende tout ce qu’elle lui avait pris.
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Autrefois, il avait tout voulu d’elle – ses sourires, son rire, le son de sa voix. À présent, son désir était plus basique. Marcus l’avait enfermé dans certaines limites qu’il ne l’autorisait pas à franchir. Il voulait avant tout reconquérir sa propre vie, retrouver une existence dénuée de souffrance, de rage et d’insomnie. C’était Elizabeth qui l’avait réduit à cet état, et il allait veiller à ce qu’elle lui rende tout ce qu’elle lui avait pris.
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Elle était encore plus belle qu’avant. Marcus n’aurait su dire comment un tel prodige était possible. Elle était déjà d’une beauté exquise quatre ans auparavant. L’absence avait peut-être approfondi les sentiments de Marcus.

Un sourire de dérision retroussa ses lèvres. À l’évidence, les sentiments qu’Elizabeth lui vouait n’étaient pas aussi tendres. Quand leurs regards se croisèrent, il ne chercha pas à dissimuler le plaisir qu’il avait à la revoir. En retour, elle releva le menton et détourna ostensiblement les yeux.

Une rebuffade en bonne et due forme.

Un coup de lame direct, en plein cœur, mais incapable de le faire saigner. La blessure infiniment plus grave qu’elle lui avait infligée quatre ans plus tôt l’avait définitivement immunisé. Il encaissa son mépris avec aisance. Quoi qu’elle fasse, rien ne pouvait plus changer le cours de leur destin.
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Marcus, désormais comte de Westfield, était toujours aussi sublime et restait le plus bel homme qu’elle ait jamais vu. Quand leurs regards s’étaient croisés, l’étincelle qui était passée entre eux lui avait fait l’effet d’une force tangible. Et elle était choquée de constater que la puissante attraction qui les avait autrefois irrésistiblement poussés l’un vers l’autre était toujours là, inchangée.
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— Vous êtes si pressée de mettre de la distance entre nous que vous seriez prête à sortir à moitié nue, gronda-t-il. Il vous faut chasser cette peur que je vous inspire. Vous devez me faire confiance, de toutes les façons possibles, inconditionnellement, ou vous serez en danger de mort.

— Et c’est ainsi que vous comptez gagner ma confiance ? cracha-t-elle. En me retenant contre mon gré ?

Il se plaça au-dessus d’elle, calant ses genoux de part et d’autre de ses hanches, son grand corps l’emprisonnant contre le lit. Du bout des dents, il lui mordilla l’oreille, et sa voix, pleine de rage contenue, la fit frissonner de la tête aux pieds.

— C’est ce que j’aurais dû faire il y a des années. Mais je me suis laissé troubler par vos charmes et je n’ai pas su voir votre véritable nature. Jusqu’à ce jour, je croyais encore que vous étiez si fragile qu’il fallait faire preuve de douceur avec vous, pour ne pas risquer de vous effaroucher.
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Elizabeth s'éveilla quand un rayon de soleil se glissa entre les rideaux pour éclairer directement son visage. Elle s'étira, et son entrejambe endolori lui rappela aussitôt la brutalité dont son époux avait fait preuve au cours de leur nuit de noces, brutalité ponctuée par la grossièreté avec laquelle il avait pris congé d'elle.

Elle quitta lentement son lit et considéra ce qu'elle savait désormais être la vérité : Marcus l'avait épousée par vengeance. Ce qu'il ignorait, c'était qu'il était vengé au centuple, car entre la terrifiante soirée de son agression dans les jardins de Chesterfield Hall et leur nuit de noces, Elizabeth avait trouvé le moyen de s'éprendre de lui. Une erreur aussi stupide que douloureuse.
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