Impossible

J'ai toute une variété de bonheurs avec toi, tu ne m'en as pas privé, tu en as même inventé que je ne pouvais imaginer. Ils sont fait sur mesure pour moi et ne pourront se reproduire avec aucune autre.
Il en va ainsi des bonheurs.

Nous en sommes aux deuxièmes fois que nous ne comptons plus.

Permettez-moi de citer un vers de Phèdre de Racine : Ma vengeance est perdue, s'il ignore en mourant que c'est moi qui le tue.

Avec vous, j'ai repensé à Pascal et à son choix de faire comme si. Je me trouve contraint de renoncer à la certitude de savoir et je suis donc hors du domaine de l'hypothèse. J'agis et je pense comme si vous étiez coupable de toute façon. C'est ma fiction.

Dans ces années agitées, l'amitié était un échange d'aide, en sachant qu'elle serait immédiate et sans explications. On était unis par une volonté commune.
Nous nous étions coupés de nos familles à l'arrachée, en renonçant, et en la reniant aussi, à la vie domestique. Nous pratiquions une autre appartenance. L'amitié remplaçait l'affection familiale en faisant de l'autre un frère, un père, un fils.

Ton visage émet de la lumière même dans le noir.

Mon cœur et moi sommes curieux de savoir comment ça finira.

Là-dedans tu es partout.

Il m'a interrogé sur les montagnes.....
Elles sont comme les livres, des rencontres. On ne se baigne pas deux fois dans la même eau, disait un philosophe grec, on n'es malade pas deux fois la même montagne, parce qu'elle est différente Come la lecture de Pinnochio faite à dix ans et puis à cinquante.
(p. 148)

Ma vengeance est perdue
S'il ignore en mourant
que c'est moi qui le tue.
(Phèdre p. 42)