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Citations sur Le livre noir de la gynécologie (51)

La sexualité prônée, note la sociologue (Laurence Guyard), reste en effet profondément hétérogène-normée, reproductive et conjugale, marquée par le primat du désir et du plaisir masculin.
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En France, les deux tiers des grossesses non désirées surviennent chez des femmes utilisant une méthode de contraception. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elles ne bénéficient pas de l'information qui leur permettrait de choisir la méthode qui leur convient et de l'utiliser au mieux.
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Le non-sens envahit totalement l’espace psychique et bloque toutes les représentations mentales.
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environ 72 % des femmes handicapées sont victimes de violences : violences médicales, verbales, physiques, sexuelles, psychologiques, économiques et conjugales […] le fait qu’elles soient handicapées en favorise et accroît la pratique et les effets. Elles sont des proies faciles à intimider, à tromper, à violenter. Lorsqu’elles sont victimes de maltraitance de la part des professionnels de santé, il est encore plus difficile pour ces femmes de les dénoncer puisque la maladie et/ou le handicap les placent dans une situation de dépendance à l’égard du monde médical.
Les personnes atteintes d’un handicap visible ou invisible ont en effet moins que les autres les moyens de se protéger : une fragilité qui encourage les actes de violence.
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Une fois officiellement reconnues par les institutions, les violences gynécologiques et obstétricales pourraient enfin être intégrées dans le Plan de lutte contre les violences faites aux femmes.
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Poser un DIU [stérilet] est aussi un acte souvent douloureux pour les femmes [...].

"Pour poser un DIU, il existe une méthode simple et indolore [note de bas de page : Méthode dite "de la torpille"], explique Céline Fleury, médecin généraliste spécialisée en gynécologie, qui n'est pourtant ni enseignée dans les CHU ni pratiquée par les gynécologues." Les médecins français ont pour mauvaise habitude d'attraper le col de l'utérus avec une pince de Pozzi, "un instrument de torture terminé par deux crochets pointus, dont la pose peut être extrêmement douloureuse, remarque Céline Fleury, en particulier chez les femmes n'ayant pas eu d'enfants." La douleur entraîne des contractions du col et le passage du DIU à travers le col devient éprouvant.

Si cette technique indolore, dite de la torpille, était enseignée dans les CHU, on poserait sans doute plus de DIU : les médecins feraient moint mal à leurs patientes et ils auraient moins peur de pratiquer cet acte. Tout le monde y gagnerait. Quoique. Une utilisatrice du DIU n'a plus besoin de consulter pour sa contraception durant plusieurs années. Cette méthode contraceptive affranchit donc la femme de la dépendance au médecin. Les gynécologues souhaitent-ils réellement cette émancipation féminine ? Rien n'est moins sûr.
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(...) Le discours médical officiel agite le spectre de la déchirure grave "jusqu'à l'anus", que l'épisiotomie préviendrait. Cette affirmation est un non-sens total. "Rappelons qu'elle (l'épisiotomie) consiste à infliger une déchirure certaine pour contrecarrer le risque de déchirure éventuelle (ce qui est à peu près aussi rationnel que de boire pour oublier qu'on boit), ironise le médecin Marc Girard, et que la plupart des études effectuées convergent pour montrer que les déchirures survenues après épisiotomie tendent à être plus graves que celles survenues spontanément. (...)
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Cette position convenait parfaitement aux accoucheurs de l'époque, soucieux du respect des bonnes mœurs : accoucher sur le dos comme une femme civilisée et non pas à quatre pattes comme une bête. De même, il était plus facile dans cette position de garder le corps des femmes constamment couvert, ce qui constituait une autre exigence morale fondamentale.
Sur le plan physiologique, le décubitus dorsal s'impose pourtant comme la plus absurde des positions pour accoucher : elle oblige le corps à expulser horizontalement, sans bénéficier des effets de la gravité. "Aucune personne de bon sens n'aurait spontanément l'idée d'accoucher allongée : outre l'aberration mécanique de la position qui est évidemment contraire au mouvement du bébé, il semble également que le report de son poids sur la colonne vertébrale de sa mère soit cause d'une souffrance inutile", observe le médecin Marc Girard.
Cette position est la plus inconfortable, la plus douloureuse et la plus délétère pour la future mère qui, couchée sur le dos avec les jambes en l'air, doit supporte le poids de l'utérus qui écrase les autres organes et empêche une bonne oxygénation en comprimant les artères.
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Quel est le lien entre le frottis et la pilule ? Aucun. Le gynécologue profite simplement de cette consultation pour effectuer un acte supplémentaire visant à dépister le cancer du col de l'utérus. " Un peu comme si un médecin généraliste trouvait normal de proposer à un patient en bonne santé souhaitant un rappel du vaccin contre le tétanos, de lui faire un prélèvement rectal à la recherche d'un cancer de l'anus."
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" Un gynécologue réputé dans ma ville qui, après consultation, me fait un bisou sur un sein (...) Et il me dit : "Vous avez une des plus belles poitrines de ma clientèle."
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