Si l'intrigue en elle-même m'a laissée un peu dubitative, longuette par moment, car je m'attendais sûrement à autre chose, la qualité d'écriture de
Didier Decoin est bien réelle. Je regrette qu'il soit passé par bien des détours pour arriver à un final assez prévisible. L'histoire m'a semblé faite de nombreuses redites, mais ce mode narratif permet de mesurer à quel point Horty devient hanté par Marie, au point de délaisser son épouse Zoé. Zoé, personne secondaire, trop secondaire à mon goût, que l'on sent dépassée par l'histoire, mise de côté.
Roman d'une passion, La femme du chambre du Titanic pêche par sa lenteur qui contraste avec la fulgurance de cette rencontre... Une rencontre manquée, me concernant.
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