Tome 5 Rue de la soie.
Ce tome retrace la guerre d'indépendance de l'Indochine qui tente, tant bien que mal, de chasser les Français de leur territoire.
En fait, rien ne ressemble plus à une guerre qu'une autre guerre : un lot de violence, de cruauté, de civils victimes, de pertes inestimables tant humaine que matérielle.
Au niveau de la cruauté, les Vietnamiens n'ont rien à envier aux Nazis. Ce n'est pas surprenant, j'imagine qu'aucun peuple n'a rien à envier à un autre peuple lorsqu'il estime sa cause juste
L'intérêt de ce roman est de voir de quelle manière on justifie la colonisation.
Et c'est Léa qui aborde cette question :"Pourquoi faut-il attendre d'être impliqué dans les choses pour commencer à les comprendre ?"
Si on parle d'implication, je trouve tout a fait formidable cette capacité qu'ont ces deux là de s'embarquer dans des "plans" très hasardeux.
Quelle drôle d'idée de laisser son bébé de quelques mois pour courir derrière le père, qui doit dit en passant est sans doute charmant mais retourne des claques a son épouse en veux tu en voilà, qui, alors qu'il n'est pas mandaté pour, s'embarque dans une espèce de mission diplomatique dans un pays instable !
Mais bon, cela fait de l'aventure et c'est divertissant.
Passons donc à la suite des aventures de Léa et François.
Se posent ils un jour au coin du feu ? Rien n'est moins sûr !
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Autant j'ai adoré et dévoré les 3 premiers tomes de la saga de la Bicyclette bleue, autant les deux tomes suivants sont moins palpitants... après celui-ci j'abandonne la saga. C'est certes plaisant à lire et j'aime toujours autant suivre François et Lea et puis le style romance sur fond historique, mais cela mériterait d'être moins long afin de regagner le côté passionnant des premiers tomes... j'ai peiné pour le terminer !
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J'ai moins aimé ce cinquième tome car il y a beaucoup de longueurs notamment concernant les faits historiques, militaires, les dates etc.
Mais c'est toujours un plaisir de retrouver Léa et François dans leurs pérégrinations. Au suivant...
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