Personnellement, j'ai adoré les 3 premiers tomes, un peu moins le quatrième et là franchement, j'ai décroché : trop c'est trop ! Léa fait de la Résistance, Léa part en Argentine, Léa et François en Indochine,
Il serait temps pour Super Léa et Super François de se reposer...
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Tome 5 Rue de la soie.
Ce tome retrace la guerre d'indépendance de l'Indochine qui tente, tant bien que mal, de chasser les Français de leur territoire.
En fait, rien ne ressemble plus à une guerre qu'une autre guerre : un lot de violence, de cruauté, de civils victimes, de pertes inestimables tant humaine que matérielle.
Au niveau de la cruauté, les Vietnamiens n'ont rien à envier aux Nazis. Ce n'est pas surprenant, j'imagine qu'aucun peuple n'a rien à envier à un autre peuple lorsqu'il estime sa cause juste
L'intérêt de ce roman est de voir de quelle manière on justifie la colonisation.
Et c'est Léa qui aborde cette question :"Pourquoi faut-il attendre d'être impliqué dans les choses pour commencer à les comprendre ?"
Si on parle d'implication, je trouve tout a fait formidable cette capacité qu'ont ces deux là de s'embarquer dans des "plans" très hasardeux.
Quelle drôle d'idée de laisser son bébé de quelques mois pour courir derrière le père, qui doit dit en passant est sans doute charmant mais retourne des claques a son épouse en veux tu en voilà, qui, alors qu'il n'est pas mandaté pour, s'embarque dans une espèce de mission diplomatique dans un pays instable !
Mais bon, cela fait de l'aventure et c'est divertissant.
Passons donc à la suite des aventures de Léa et François.
Se posent ils un jour au coin du feu ? Rien n'est moins sûr !
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5e tome et il faut bien reconnaître que c'est un peu tout much...on se croirait dans la saga des Angélique..on a un peu de mal à croire au fait que François soit envoyé en Indochine pour tenter de dialoguer avec les révolutionnaires pour que finalement l'opération soit annulée. On en ignore la raison mais comme on se trouve face à un vrai héros, il ira au bout même mourant. Léa qui ne supporte pas l'idée de le perdre, partira à son tour en Indochine en laissant à Montillac leur petit garçon de 1 mois. Bref l'idée est peu crédible mais je suis un peu curieuse de connaître le dénouement je vais donc lire la suite en espérant trouver un peu autre chose que la guerre. il faut noter que le fonds de guerre semble bien documenté et que ce livre permet, comme les précédents d'ailleurs, d'avoir une vision de cette guerre autre que celle que l'on a bien voulu nous apprendre dans les livres d'histoire.
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- L'ensemble du peuple vietnamien ne réclame pas cette indépendance, une partie souhaite encore la présence de la France...
-Quel age ont-ils, ceux qui souhaitent encore la présence française?...
Léa n'avait t-elle pas raison quand elle disait que les hommes aiment la guerre, la traque, la violence, et le sang, que la mort est le juste prix à payer pour ce délire dans lequel ils se sentent vivre ? " C'est comme un jeu disait-elle, un jeu d'autant plus excitant qu'il est mortel. J'ai l'impression que cela ne finira jamais, que, victimes ou bourreaux, nous sommes tous complices, responsables des règles de ce jeu. D'ailleurs, les rôles sont interchangeables : si elle n'est pas tuée, la victime d'aujourd'hui sera le bourreau de demain. Je comprends cette fascination : j'ai l'impression que cette folie sanguinaire donne un prix à la vie, que c'est le luxe de l'être humain que de dilapider ce qu'il a de plus précieux : sa vie et celle des être qu'il aime.
— Léa Delmas, acceptez-vous de prendre pour époux François Tavernier, ici présent ?
— Oui.
Au lieu de la joie escomptée, l'angoisse envahit la jeune femme et tout se brouilla dans son esprit.
... elle entendait les vociférations des soldats allemands... le rire fou de Sarah... la musique de leur dernier tango Adios muchachos, compañeros de mi vida... la voix d'Ernesto : Che, Léa...
Pourtant, cet homme-là, auprès d'elle, c'était peu dire qu'elle l'aimait ! Sans lui, la vie ne lui paraissait tout simplement pas possible. Elle avait pris conscience de la vigueur de son amour là-bas, en Argentine, quand, marié à Sarah pour l'aider dans sa traque des criminels nazis, il avait eu envers cette femme un geste de tendresse. Devant la souffrance éprouvée, elle avait compris que c'était avec lui, et avec nul autre, qu'elle avait envie de vivre, de tout partager.
- Le président vous attend. Ne le fatiguez pas, il est souffrant.
Il grimpa à son tour l'échelle de bambou. Seule une lampe posée sur une table éclairait la pièce aux murs de paille où on le fit entrer. Assis devant des cartes étalées sur la table, un homme d'une quarantaine d'années, aux épais cheveux noirs, leva la tête. Ce qui frappait le plus dans ce visage couleur d'ambre aux pommettes saillantes, aux narines larges, au front démesuré, à la bouche bien dessinée et aux lèvres sensuelles, c'était l'intensité du regard, puis l'intelligence qui en émanait. L'homme, vêtu comme un paysan, lui sourit.
- comme si l’humanité n’avait pas déjà assez de religions pour s'entre-déchirer !
-pourquoi dis-tu cela ?
-parce que c'est au nom des religions qu'ont été commis les plus grands crimes.
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