“Les gens qui ne pleurent jamais sont pleins de larmes. Mais les gens qui ne rient jamais ne sont pas pleins de rires, ça se saurait !”
Quand j'aurais guéri d'avoir perdu l'amour, quand j'aimerai à nouveau, mais peut-on en aimer un autre encore quand on en a trop aimé un seul?
Les gens qui ne pleurent jamais sont pleins de larmes. Mais les gens qui ne rient jamais ne sont pas pleins de rires, ça se saurait!
A peu près tout le monde arbore un air désagréable, et la plupart des gens marchent en regardant le trottoir. je suis consternée. Je n'arrive pas à imaginer qu'en douze ans, les êtres se soient autant dégradés. Je me demande si le phénomène concerne uniquement les Parisiens, ou si le reste de la France est devenu aussi morose. Les gens ont l'air d'être en guerre. (p.32)
Le chagrin est une blessure qui demande à saigner pour pouvoir guérir.
les gens qui ne pleurent jamais sont pleins de larmes. Mais les gens qui ne rient jamais ne sont pas pleins de rires, ça se saurait !
Tu verras, un couple, c'est une association de malfaiteurs. Au bout de quarante-cinq ans, on ne sait toujours pas lequel des deux aime le plus, lequel souffre le plus, lequel s'en contente...
J’ai déjà expérimenté les mauvais temps où l’on regarde l’autre avec des manques d’amour, de petites blessures accumulées qui finissent par faire de larges plaies. On dit toujours que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, mais on devrait ajouter que ce qui nous mine quotidiennement finit par nous tuer !
J'ai déjà expérimenté les mauvais temps où l'on regarde l'autre avec des manques d'amour, de petites blessures accumulées qui finissent par faire de larges plaies.
Soleil couché. Nuit encore, bleu clair. Il me manque. Étrange impression de douce absence. Pas de cruauté dans tout ça, juste de la distance. Est-ce ainsi qu'on aime au bout de dix semaines ? Je ne sais plus, je ne sais pas. Je n'ai jamais su aimer, je m'en aperçois. Aimer, c'est ne rien exiger.